Le piège de la belle au bois dormant – Mary Higgins Clak et Alafair Burke

Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 320
Date de parution : 16 novembre 2016
Prix :  22,00€

51lei2ekuulRésumé : Leur réputation n’est plus à faire : après le succès de L Affaire Cendrillon et de La Mariée était en blanc, le duo de choc Mary Higgins Clark – Alafair Burke revient pour une nouvelle enquête de Laurie Moran.
La productrice de Suspicion, l émission de télé-réalité spécialisée dans la reconstitution de cold cases, s est laissée convaincre par Casey Carter, tout juste libérée de prison après une peine de de quinze ans pour le meurtre de son fiancé, Hunter Raleigh. Si pour la presse et l opinion publique Casey reste une criminelle, celle-ci continue de clamer son innocence, et Suspicion est sa seule chance de la prouver.
Entre les nombreuses jalousies et rivalités que suscitait les fiançailles de Casey et Hunter, héritier d une des plus grandes fortunes américaines, et l arrivée d un jeune loup aux dents longues pour remplacer le précédent présentateur de Suspicion, l enquête et l émission de Laurie s annoncent difficiles…

l_avis10
… Sophie : Casey vient d’être libérée de prison après une condamnation pour homicide involontaire sur son petit ami. Quinze années enfermées mais qu’elle a mises à profit pour tenter de prouver son innocence. En sortant de l’enfer elle fait appel à Laurie, productrice d’une émission traitant d’affaires criminelles non résolues, pour l’aider à laver son honneur. Au fur et à mesure que les recherches avancent toutes les preuves ramènent vers Casey. Serait-elle réellement coupable? Dans ce cas pourquoi avoir fait appel à la journaliste qui s’est trouvée face à de nombreuses portes fermées en cherchant des personnes pour venir témoigner dans son émission. Et si Casey est innocente, à la place de qui a-t-elle payé le crime?

Un livre qui se lit avec une grande fluidité. Même si les amateurs de romans policiers pourront le trouver décevant car les premiers chapitres laissent entrevoir le dénouement, il n’en reste pas moins un livre distrayant. Mary Higgins Clark reste fidèle à son style. Je trouve toutefois la rédaction plus épurée au niveau des détails qui pouvaient paraître inutiles et rendre la lecture fastidieuse pour certains. Peut-être devons nous ce changement à sa collaboration avec Alafair Burke? Des chapitres très courts. Une histoire un peu simpliste mais plaisante. Seul bémol, je trouve que certains chapitres sont un peu répétitifs. Je recommande ce livre pour passer un moment de détente à l’état pur. Mais il ne faut surtout pas s’attendre à être tenu en haleine par une énigme passionnante qui fait se creuser les méninges. Hormis un minuscule rebondissement, rien de sensationnel.

Bas les masques – Pieter Aspe

Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 3312
Date de parution : 2 novembre 2016
Prix :  18,50€

51prncubqllRésumé : Qui a assassiné la belle Katja au cours d’une folle nuit de carnaval à Blankenberge près de Bruges ? Joris, la dernière personne avec laquelle on l’a aperçue, reste introuvable. Sa mère, une femme dépressive au passé mystérieux, prétend ne pas savoir où il se trouve. Pourquoi n’a-t-elle jamais voulu révéler qui était le père de Joris ? Liesse populaire, secrets de famille, prostitution, meurtres… entre deux bocks de Duvel et quelques péripéties conjugales hautes en couleurs, le commissaire Van Inn et son fidèle adjoint Versavel mènent une enquête qui ne sera pas de tout repos !

 

l_avis10
…Sophie : Katja Geenen, belle jeune femme insouciante, est retrouvée assassinée en pleine période de carnaval. Le Commissaire Van In et l’inspecteur en chef Versavel sont chargés de retrouver son meurtrier. Joris, jeune homme de 18 ans et dernière personne aperçue avec la victime, reste introuvable. Au fur et à mesure de leurs investigations les policiers découvrent que tous les protagonistes de l’histoire ont un passé trouble. Charge à eux d’éclaircir tous ces mystères pour résoudre leur enquête.

J’ai trouvé ce livre un peu « lourd »à lire. J’entends par là que bien que je tourne des pages, j’ai eu l’impression de ne pas avancer dans l’histoire. Malgré tout la curiosité m’a poussé à poursuivre ma lecture pour découvrir l’assassin de Katja. Une mauvaise rencontre ou une personne de son entourage? Très vite le récit s’oriente vers Joris, le jeune homme qui accompagnait la victime la dernière fois qu’elle a été vue. Malheureusement le récit s’enlise quelques peu et s’éloigne du sujet principal pour se concentrer sur certains suspects. Trop de passages dans les bistrots où nos policiers vont boire leur bière pour réfléchir. J’ai trouvé aussi l’auteur quelques peu imbu de sa personne dans la mesure où il y fait référence deux fois au cours du récit. Par contre, rendons à césar ce qui est à césar, j’ai été très agréablement surprise par le dénouement de l’histoire qui n’est malheureusement développée que sur quelques pages à la fin du livre.

Le coma des mortels – Maxime Chattam

Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 389
Date de parution :  1er juin 2016
Prix :  21,90€ Notepaillons2.5

71X4sMwoguLRésumé : « Qui est Pierre ?
Et d’ailleurs se nomme-t-il vraiment Pierre ?
Un rêveur ?
Un affabulateur ?
Un assassin ?
Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui.
Et rarement de mort naturelle.
Rebondissements incessants, métamorphoses, humour grinçant… Un livre aussi fascinant que dérangeant, en quête d’une vérité des personnages qui se dérobe sans cesse.
Un roman noir virtuose dont l’univers singulier n’est pas sans évoquer celui d’un cinéma ou David Lynch filmerait Amélie Poulain. »

Mon avis : Je suis comme tout bloggeur qui se respecte, je connais Maxime Chattam. D’ailleurs il faudrait être d’une autre galaxie pour ne pas connaitre cet auteur dans la blogosphère littéraire. Mais je n’avais jamais lu aucun de ses livres. Quand la possibilité de lire Le coma des mortels m’a été donnée, je n’ai pas hésité à saisir l’occasion de faire enfin sa connaissance.

Pierre se dit maudit. Il raconte alors son histoire, un peu loufoque, et le lecteur a parfois bien du mal à ne pas y perdre son latin.

Pierre, notre narrateur, nous raconte son histoire depuis la fin. Oui, ça arrive parfois, on préfère commencer par la fin. Et ce n’est pas que cette façon de raconter l’histoire qui est atypique dans ce roman. Non, tout est plus ou moins hors norme, à la limite du tiré par les cheveux. Mais c’est cela qui fait tout le charme du roman.
Découvrir Pierre à travers ses yeux et son jugement n’est pas de tout repos. Il a un humour cinglant, voire grinçant et personnellement j’ai adoré. C’est vrai que tous les rebondissements qui lui arrivent sont parfois un peu de trop, on se dit que tout ça ne peut pas arriver à un seul homme, mais si, et c’est d’autant plus bon (oui, je le dis comme je veux !). C’est surtout ça façon de réagir à tout ça, de façon fataliste et humoristique qui donne envie de continuer la lecture.
Il est difficile de trouver les mots pour décrire ce roman. C’est un peu comme un bonbon acidulé mais à l’envers. On a d’abord le côté sucré pour ensuite tomber sur le côté acide qui vous fait faire la grimace.
Je suis toutefois un peu déçue de ma lecture parce que ce n’était pas ce que j’attendais d’un livre de Chattam. Mais les aficionados m’ont rassuré, c’est un roman plutôt ovni dans sa bibliographie et on m’a vivement conseillée de lire la trilogie du mal et je vais tenter de le lire le plus rapidement possible.

Je remercie Albin Michel pour cette lecture.

Les noces macabres – Jean-François Coatmeur

Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 218
Date de parution :  25 mai 2016
Prix :  15,00€ Notepaillons1

81CTH1kCR6LRésumé : Tout commence par un coup de fil. Une voix métallique qui menace tour à tour le père Gildas, cloîtré dans son abbaye de Kerascouët , le maire d’une petite ville de Bretagne, effrayé au point de renoncer à un mandat de député, et un médecin du Perche, qui prend la fuite. Trois notables aux vies transparentes, qui avaient fait leurs études de médecine ensemble. Avec le chirurgien Alain Vénoret, revenu à Brest après de nombreuses années d’absence, ils formaient un joyeux quatuor : « la petite bande ». Pourquoi se sont-ils séparés brusquement ? Que leur a chuchoté cette mystérieuse voix pour les troubler à ce point ? Et pourquoi Alain a-t-il été épargné ? Jean-François Coatmeur distille, avec une savante maîtrise, une sombre histoire dont on ne sort pas indemne.

Mon avis : Je ne connaissais pas l’auteur, le résume avait l’ai tentant, alors faible comme je le suis je me suis laisser tenter.

Quatre personnes qui ont fait leur études de médecine ensemble meurt les unes après les autres. Pourquoi ? Là est l’histoire du livre.

Je vais avoir du mal à parler de ce livre. Parce que je pense que je suis restée à côté tout le long de ma lecture. Je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire. Les personnages ne m’ont pas touché et j’ai trouvé l’intrigue très plate. Le sujet est également loin d’être original. Je ne dis pas que le livre n’est pas bien, je dis juste qu’il ne m’a pas plu.
Je suis férue de livre policier depuis que je suis gamine. Je ne dis pas que je suis devenue experte en la matière mais j’ai une certaine exigence que ce roman n’a pas réussi à remplir. Les événements arrivent trop rapidement, le tout n’est pas assez approfondi pour moi. Le livre est assez court et on comprend, ou du moins j’ai compris assez vite où voulait en venir l’auteur.
Ce livre ne me laissera pas un souvenir indélébile, loin de là. J’ai été plutôt déçue, je m’attendais à quelque chose de plus haletant, de plus prenant. Mais pour me faire une idée plus complète de l’auteure je lirai un autre de ses livres. Tout le monde n’est pas constant et parfois d’autres livres du même auteur pourraient bien me plaire.

Je remercie Albin Michel pour cette lecture.

Hors cadre – Stefan Ahnhem

Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 572
Date de parution :  30 mars 2016
Prix :  24,00€

51BEhT+DlwLRésumé : Vingt anciens élèves de la même classe.
Deux assassinats violents.
Un tueur sans visage…
Près des corps sauvagement mutilés de deux victimes, une photo de leur classe de 3e sur laquelle leur visage a été raturé. Cette classe a aussi été celle de l’inspecteur Fabian Risk de la police de Helsingborg. Pour arrêter la spirale infernale et éviter d’être la prochaine cible, il s’enfonce dans les méandres de son propre passé. Au risque de s’y perdre.
Best-seller partout où il est publié, ce roman troublant et cruel qui interroge la violence de la société, impose Stefan Ahnhem comme un des auteurs de thrillers scandinaves les plus prometteurs.

Mon avis : Depuis quelques temps je me passionne pour les polar nordique. Oui, je sais j’ai un train de retard, mais mieux vaut tard que jamais. Et donc Hors cadre fait partie des livres que j’avais envie de lire.

Un premier meurtre horrible, suivi d’un deuxième encore pire et les victimes faisaient partie de la même classe. L’inspecteur Fabian Risk qui vient de revenir dans sa ville natale va devoir écourter ses vacances et se remettre au travail plus vite que prévu.

Le roman commence doucement. On fait connaissance de Fabian et sa famille avant que l’horreur commence et qu’elle ne lâche aucune des pages de l’histoire.
À aucun moment je n’ai pu souffler avec ce roman. L’enquête progresse, les corps s’accumulent et l’auteur distille le doute à chaque chapitre. On change de narrateur, on est parfois dans la tête du tueur, on lit son journal intime… tout cela nous balade d’une piste à l’autre et on en arrive à douter de tout et de tout le monde. C’est ce que j’adore dans ce bouquin (et dans les polars en général).
Ajoutez à ça tout une galerie de personnages autant loufoques que différents et vous comprendrez pourquoi je suis fan de ce livre. Il y a d’abord le médecin légiste tout droit sorti du groupe ZZ top, le directeur de service imbu de lui même, l’inspectrice garçon manqué… et j’en passe, de quoi satisfaire tout le monde. Mais la mayonnaise prend. Tout ça tient la route et tiens en haleine le lecture pendant 576 pages.
Je ne sais pas où l’auteur est allé trouver toutes ses idées, mais ça fait froid dans le dos. Parce que l’homme en est bien capable, mais surtout que tout ça est sorti de la tête d’un seul. Un homme a garder dans ses amis plutôt que dans ses ennemis !

Je remercie Albin Michel pour cette lecture.