Moi, Themba – Sophie Blitman

♦ Éditeur : Hachette
♦ Nombre de pages :  252
♦ Date de parution : 21 avril 2021
♦ Prix : 12,90€
♦ Acheter : Amazon

Résumé : Themba vit à Soweto, en Afrique du Sud. À douze ans, elle devrait mener la même vie que toutes les jeunes filles de son âge : se concentrer sur l’école, ses amis, sa famille. Mais nous sommes en 1972, le régime de l’Apartheid est de vigueur, et elle est noire.
Elle se sent incomprise et très seule, jusqu’à ce que Waldo, son grand frère, la prenne sous son aile. Contrairement à leurs parents qui font tout pour ne pas se faire remarquer, Waldo pense que les Noirs doivent se révolter.
Themba intègre alors un club de lecture clandestin, qui lui ouvre les yeux et l’introduit à l’activisme. Là-bas, elle peut parler, échanger, débattre librement d’égal à égal. Elle y rencontre des amis, des alliés. Mais surtout, elle se rend compte de l’injustice qu’elle vit au quotidien.
Dès lors, elle va se battre. D’abord discrètement, puis de plus en plus fort, jusqu’à ce que sa voix, mêlée à celle des autres, démolisse l’Apartheid.

Mon avis : Deux fois n’est pas coutume, mais je me suis laissée tenter par des romans jeunesses historiques dernièrement. Il n’est jamais trop tard pour parfaire ses connaissances.

Themba est une ado qui vit pendant l’apartheid en Afrique du Sud. Elle nous fait découvrir son pays et ses conditions de vie à travers ses yeux d’enfant puis d’adolescente.

L’autrice aimant beaucoup l’Afrique du Sud elle a voulu écrire sur cette période du pays, pas si lointaine et si peu reluisante. À travers les yeux d’une enfant elle nous fait découvrir son pays et les lois archaïques qui le régissent. J’ai du mal à me représenter une telle ségrégation aujourd’hui, dans ma vie confortable et Sophie Blitman.
Je n’imaginais pas une telle peur, une telle haine de l’autre qui oblige une partie de la population d’un pays à vivre dans de telles conditions… L’autrice a réussi à rester soft et, sans édulcorer la réalité, à nous raconter la vie de Themba et sa famille. Comment doucement un peuple en est venu à se révolter en douceur pour qu’un pays puisse se reconstruire, en unissant la totalité de sa population.
Le regard de Thema, du haut de ses 12 ans au début du livre, ne comprend pas la totalité des subtilités qui entourent son quotidien. Mais petit à petit elle s’éveille, se révolte et nous fait partager ses sentiments. Elle nous montre à travers ses yeux, comment les jeunes noirs de Soweto ont décidé de bouger pour changer leur vie.
J’ai vraiment apprécié lire ce livre et en apprendre plus sur cette partie de l’Afrique et sur son histoire. C’est un roman qui aborde également des thèmes actuels, tel que la famille et l’éveil des sentiments amoureux. Il plaira alors d’autant plus aux ados.
Je suis juste un peu déçue de la fin. J’aurais aimé en savoir plus sur cette révolte qui ne faisait que naitre et comment Themba l’avait vécu… Mais cela serait sorti du cadre initial du livre…

Je remercie Hachette pour cette lecture.

33/35

 

Rosa Parks, La femme qui osa dire non ! – Sophie de Mullenheim et Johan Papin

♦ Éditeur : Le Livre de poche jeunesse
♦ Nombre de pages :  160
♦ Date de parution : 19 novembre 2020
♦ Prix : 5,90€
♦ Acheter : Amazon

Résumé : – Maman, demande Rosa. Est-ce que l’eau des Blancs est meilleure que la nôtre?
– Non, ma chérie, bien sûr que non.
– Mais alors, pourquoi il y a deux fontaines?
Leona ne répond pas et regarde sa fille intensément. Elle sait très bien que Rosa connaît la réponse à sa question, qu’elle n’ignore pas que les Blancs ne veulent pas risquer de se contaminer au contact des Noirs.
Un récit qui retrace la vie de Rosa Parks, figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale; une biographie à lire comme un roman pour découvrir cette héroïne militante.

Mon avis : Je connais l’histoire américaine à travers le cinéma et les séries télé. Mais je peux toujours compléter avec des livres. Même s’ils sont pour la jeunesse.

Dans les années 50 les noirs américains n’avaient pas les mêmes droits et devoirs que les blancs américains. Ça je le sais. Je sais aussi qu’une femme noire un jour n’a pas voulu laisser sa place dans le bus. Mais je ne connais pas son histoire en entier. Voilà une occasion de changer cela.

Ce livre destiné à un jeune public, est écrit très simplement. Peu de descriptions et des faits. La vie de Rosa Parks et raconté dans des chapitres cours. On apprend tout depuis sa naissance jusqu’à ce jour où son action a initié le changement pour des millions de noirs américains.
Rosa était une enfant comme les autres. Pas une rebelle, une enfant à qui l’on a appris à courber la tête, à être discrète pour ne pas provoquer la colère de l’homme blanc. Enfin pas tout le monde, son grand-père a souffler en elle un vent de rébellion. Ou plutôt une brise.  Qui a forci avec le temps. Pas de quoi devenir une révolutionnaire qui mène une révolte. Mais une femme posée qui sait ce qu’elle veut et qui un jour décide de ne plus ce laisser faire.
On comprend comment et pourquoi elle en est arrivée là. Pourquoi ce fameux jour, elle a eu ce geste qui a été un symbole pour pas mal d’autres personnes.
Elle nous montre qu’avec de petites actions, on peut quand même changer le monde.
L’histoire est écrite de façon simple et romancée pour séduire le jeune public, mais elle m’a aussi séduite moi. Et je pense qu’elle plaira à pas mal de monde.

Je remercie le Livre de poche jeunesse pour cette lecture.

32/35

Max et les poissons – Sophie Adriansen

Éditeur : Nathan
Nombre de pages :  64
Date de parution : 27 août 2020
Prix : 9,95€
Acheter : Amazon

Résumé : Un poisson pour bonne étoile.
Max a un poisson rouge ! C’est sa récompense : à l’école, il a reçu un prix d’excellence. Max a aussi une étoile jaune sur la poitrine. Il la trouve jolie, mais ses camarades se moquent de lui et disent qu’elle sent mauvais. Il ne comprend pas pourquoi. Comme il ne comprend pas cette histoire de « rafle » dont parlent ses parents. Ils disent qu’elle aura lieu demain, mais c’est impossible : demain, c’est son anniversaire ! Il sait déjà que sa sœur lui a fait un cadre en pâte à sel et il espère que ses parents lui offriront un second poisson…

Mon avis : J’avais envie de découvrir cette collection destinée aux enfants dyslexiques, et l’histoire donnait envie de la découvrir.

Max est un petit garçon dont la vie va être chamboulée par la seconde guerre mondiale.

L’histoire de Max est celle de milliers d’enfants pendant la seconde guerre mondiale. Mais elle est racontée simplement pour les enfants. pour leur expliquer ce qu’il s’est réellement passer mais avec des mots qui sont à leur portée. Et cela est possible parce que l’histoire est raconté à travers les yeux de Max qui a à peine 8 ans. Cela évite bien des horreurs mais n’empêche pas la tristesse.
C’est une autre façon d’appréhender l’Histoire avec un grand H.
Le récit est simple et les mots compliqués sont écrit de couleur différente pour aider à la lecture. Je n’ai aucun problème de lecture et je l’ai donc lu très vite. Mais ce petit livre est plein d’atouts pour donner envie de lire aux enfants qui ont du mal : un récit court, une mise en page qui facilite la lecture, et une jolie petite histoire.
C’est vraiment une bonne idée de l’avoir créé.

Je remercie Nathan pour cette lecture.

9/35

Lady scarface – Diane Ducret

Éditeur : Perrin Plon
Nombre de pages : 382
Date de parution :  18 avril 2016
Prix :  21,00€ Notepaillons4

51KLLKmdRYLRésumé : Elles sont meurtirères, frondeuses, séductrices, esprits rebelles et libres, elles ont choisi d’être des Lady Scarface, à la vie à la mort… De la naissance des bordels de Chicago à celle d’Hollywood, Diane Ducret nous plonge dans l’intimité des  » fiancées de la poudre « , les femmes du clan d’Al Capone et autres gangsters qui ont fait trembler le monde.
Elles s’appellent Mae alias  » Madame Capone « , Ada et Mina Everleigh, les  » Impératrices du vice « , Margaret Collins,  » la fille au baiser mortel « , Louise Rolfe,  » L’alibi Blonde « , Thelma Todd,  » la fiancée de la poudre « , Virginia Hill,  » la sulfateuse  » ou Bonnie Parker,  » la Juliette au revolver  » : elles sont les compagnes d’infortune comme de gloire, de whisky et de fêtes interminables d’Al Capone, Bugsy Siegel, Lucky Luciano… Traquées par le patron du FBI J. Edgar Hoover, muses de la prohibition, elles n’ont rien à envier aux hommes en matière de crime, les talons haut en prime.
Avec le brio qui la caractérise, Diane Ducret raconte autant d’histoires qui font l’histoire du crime, abordant toujours l’univers du crime dans la lignée de son best-seller  » Femmes de Dictateur ».

Mon avis : J’ai connu Diane Ducret avec son excellent livre « L’homme parfait existe, il est québécois » dont vous trouverez l’avis ICI. Celui-ci est d’un genre totalement différent mais j’avais envie de le découvrir.

Tout le monde connait les grands noms du banditisme américain pendant la période de la prohibition. Je pense même que le plus connu est Al Capone. Mais on connaît moins les femmes qui accompagnaient, de près ou de loin, leur quotidien. Diane Ducret a voulu combler cette lacune.

Cet ouvrage raconte la vie des femmes de gangsters. Comment elles en sont arrivées à épouser un de ces hommes ou à partager leur vie. Ces femmes qui sont originaires de la classe moyenne américaine ont soit épouser ces hommes pour assouvir leur désir de paillettes et de vie facile, ou se trompent totalement sur l’homme qu’elles ont épousés, se voilant totalement la face. D’autres ont-elles-mêmes soif de rébellion et épaulent leur conjoint dans leurs activités. Mais toutes ont suivi leur époux par amour. Ce livre est intéressant, peu aborde le sujet de la prohibition par ce regard féminin. Les femmes ont à l’époque une place très discrète dans la société et ces femmes de gangsters, pour certaines, ont contribué à un début d’émancipation. J’aime parfois lire des histoires vraies et avec celles-ci j’ai été servie ! On découvre des femmes exceptionnelles et on a également un aperçu de la vie à cette époque. Cela change de mes lectures habituelles et ça fait du bien de changer un peu, d’aborder un registre plus réel. Y’a pas que la fiction dans la vie !

Je remercie l’auteure Diane Ducret pour cette lecture ainsi que la maison d’édition Perrin Plon.

Le cercle des confidentes tome 1 – Lady Megan – Jennifer McGowan

 Éditeur : Milan / Collection Macadam
Nombre de page : 430
Date de parution : 4 septembre 2013
Prix : 15,20€ Notepaillons4

CVT_Le-Cercle-des-Confidentes-tome-1--Lady-Megan_2703.gifRésumé : Lorsque Meg Fellowes, 17 ans, voleuse et comédienne de la troupe de la Rose d’Or, est arrêtée, elle sait que la sentence va être la mort. C’est ce à quoi les voleurs sous le règne d’Élisabeth 1re d’Angleterre doivent s’attendre. Pourtant, on lui propose une alternative : accepter de faire partie d’un groupe de demoiselles d’honneur très spéciales : des espionnes. Avec ses nouvelles compagnes, Jane, Anna, Béatrice et Sophia, Meg doit protéger la couronne des intrigues de la cour. En ces temps troublés, mille complots guettent la jeune reine protestante. Grâce à son sens inné de la comédie et à sa mémoire extraordinaire, Meg doit espionner la délégation espagnole, composée de fervents catholiques, opposés à Élisabeth, dont le séduisant Rafe, comte de Martine, qui vient d’arriver à la cour. Mais dans le paysage complexe de ce début de règne, la jeune fille comprend vite que les frontières entre ennemis et alliés sont mouvantes et qu’elle ne peut se fier à personne. Si elle entend sauver la vie de sa reine et retrouver sa propre liberté, elle devra aussi démasquer le meurtrier d’une autre demoiselle d’honneur, mystérieusement assassinée quelques mois avant son arrivée…

Mon avis : Je ne lis pas beaucoup de romans historiques, mais l’intrigue de celui-là m’a donné envie de découvrir les aventures de ces demoiselles espionnes de la reine Élisabeth 1ère. Et je n’ai pas trop été perdue historiquement parlant, puisque j’avais lu l’histoire de son père Henri VIII il y a quelques mois.

Lady Megan fait partie d’une troupe de théâtre itinérante. Elle n’y est pas actrice, l’époque ne le permet pas, mais arrive à contribuer aux recettes de la troupe en soulageant quelques bourgeois de leurs bourses. Elle est d’ailleurs très bonne dans son domaine. Si bonne qu’elle attire l’attention de personnes gérant une « cellule » spéciale de confidentes de la reine qui sont en fait des espionnes bien entrainées. Jamais Megan n’aurait pensé être un jour au service de la reine Élisabeth…

Après une petite adaptation au vocabulaire de l’époque, je me suis totalement immergée dans le monde Élisabéthain. L’auteure arrive à nous le décrire parfaitement et j’ai réussi à ressentir l’inconfort des tenues féminines et du château sombre, froid et humide. L’atmosphère est correctement restituée et il n’y a pas besoin de faire beaucoup d’effort d’imagination pour se le représenter. On sent d’ailleurs que l’auteure est passionnée cette période et qu’elle est bien documentée.
L’intrigue est également bien menée. Bien sûr elle est elle imaginaire, mais elle s’intègre très bien dans le monde de la cours anglaise du 16ème siècle. Je ne suis pas sure que ces confidentes aient existé mais elles auraient pu, tellement elles sont naturelles et bien amenées. Le suspens côtoie la perfidie, les personnages obscures et les masques tombent. Je trouve parfois notre monde creu, faux, plein de faux-semblants, mais il fait palot face aux intrigues de la cours. L’ambiance surfaite où tout le monde se méfie de tout le monde laisse comme un arrière goût de malaise dont on se délecte tout au long de la lecture.
Le personnage de Meg est très attachant. Cette demoiselle forte en apparences se révèle intelligente et sensible. La vie n’a pas été tendre avec elle, et même si ça l’a endurcie elle n’est pas devenue totalement aigrie, sans cœur. Les autres confidentes m’ont aussi intriguée, on en apprend un peu sur elles, on devine également les thèmes qui seront abordés dans les autres tomes, de mémoire chaque tome change de narratrice et nous découvrirons tour à tour Sophia, Jane, Anna et Béatrice.
J’ai hâte d’en apprendre plus sur elles et de découvrir les autres tomes, j’espère aussi qu’on aura la suite de l’histoire laissée en suspend de Lady Megan.

Je remercie Macadam pour cette lecture.

5/60

5/60

 


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