Les histoires cruelles finissent mal (en général) – Nicolas Cauchy

Éditeur : Belfond
Nombre de pages : 258
Date de parution :  4 novembre 2015
Prix :  18,00€ Notepaillons3.5

41R6F01bQvLRésumé : Pourquoi ce cadre d’entreprise tente-t-il désespérément d’effacer son numéro de portable inscrit sur le mur ? Qui sauvera cette jeune fille offerte au caïd local ? Et qui a bien pu souhaiter la mort du grand écrivain si talentueux ? Cette année, Noël sent le sapin avec les 24 anti-héros de ces Histoires cruelles qui finiront vraiment très mal (en général). Petits arrangements entre ennemis et bassesses quotidiennes, micmacs de couples à la dérive et vengeances bien macérées : bienvenue dans le monde merveilleux des pères-Noël assassins et des calendriers de l’avent macabres…

Résumé : Je ne suis pas fan des nouvelles, que je trouve trop courtes et qui me frustre, mais le titre de ce recueil à réussi à lui seul à faire pencher la balance de son côté.

L’auteur réuni dans cet ouvrage des nouvelles policières autour de Noël.

J’ai lu ce livre juste après Noël et il était de circonstance ! Je m’attendais à des histoires d’amour (peut-être à cause du titre qui fait me penser à une chanson bien connue) mais en fait ce sont plutôt des histoires un peu glauque autour de meurtres. Mais il ne m’a pas déplu pour autant, bien au contraire.
C’est une façon un peu hors du commun d’aborder le thème de Noël, mais c’est bien aussi, parce que tout ne se passe pas toujours comme dans un dessin animé de Walt Disney (même si perso, j’aimerais bien !).
L’auteur nous présente tout une galerie de personnages, du plus innocent (en apparence) au plus impressionnant. Il parle d’histoire banale comme de plus complexe avec le même ton. Il nous les raconte comme n’importe quel conte de Noël dont la chute ne serait pas heureuse. C’est un recueil de contes destinés aux aigris ou anti-Noël.
J’ai passé un très bon moment lecture avec ce livre avec ces nouvelles d’une dizaines de pages qui se lisent très vite.

Je remercie Belfond pour cette lecture.

Les filles oubliées – Sara Blaedel

Éditeur : Terra Nova
Nombre de pages : 320
Date de parution :  12 novembre 2015
Prix :  22,00€ Notepaillons3.5

51MbS0zAtzLRésumé : Le corps d’une femme est découvert dans une forêt isolée du Danemark. Une cicatrice sur le visage aurait dû rendre son identification facile, mais personne n’a signalé sa disparition. Louise Rick, enquêtrice au Département des Personnes Disparues, lance un appel à témoins. Une femme âgée reconnaît la victime qu’elle a connue enfant. Il s’agit d’une certaine Lisemette, qui fut internée autrefois dans un hôpital psychiatrique. Comme les autres enfants de cette lugubre institution, Lisemette était une « fille oubliée », abandonnée par sa famille. L’enquêtrice fait alors une autre découverte troublante : l a victime avait une sœur jumelle. Et toutes les deux sont censées être mortes depuis une trentaine d’années…

Implacable, angoissant, paranoïaque : un grand roman de la reine danoise du thriller.

Mon avis : Je suis fan de policier mais je connais peu les scandinaves, j’en ai déjà lu mais ce ne sont pas ceux que j’ai le plus l’habitude de lire, mais je n’ai rien contre eux, juste que je n’ai pas eu beaucoup l’occasion d’en lire. Donc vu que le résumé de celui-ci me plaisait, je me suis laisser tenter sans qu’on ait trop à me pousser.

Une jeune femme est retrouvée dans les bois mais il est difficile de l’identifier. Quand les inspecteurs Eik et Louise y arrivent enfin c’est pour découvrir bien plus qu’un simple décès.

Ma lecture a coulé de source. Dès le début je suis rentrée dans l’univers auquel j’ai adhéré. Ce livre est le 7ème tome d’une série, mais ils peuvent se lire indépendamment sans que cela ne gène le lecteur, l’auteure nous faisant régulièrement des rappels sur le passé des personnages. Louise est une femme autour de la quarantaine sérieuse et investie dans son travail. C’est une femme simple que j’ai aimé suivre au fil des pages. Son nouveau partenaire de boulot, Eik, est plus mystérieux, on en apprend très peu sur lui. Ça m’a un peu frustrée mais je pense qu’on doit en découvrir plus dans les tomes suivants. Ce qui d’ailleurs va me faire guetter la suite !

En ce qui concerne l’enquête elle est intéressante mais pas prenante, j’ai été plus curieuse de la vie personnelle des personnages. J’avais déjà de petites idées sur le dénouement au milieu du livre, mais je pense que ce n’est pas ça qui fait la valeur du livre, plutôt l’ambiance qu’il dégage, simple et quotidienne. Les suspects comme les enquêteurs sont des gens que l’on peut croiser tous les jours en allant faire nos courses. Ce sont des gens qui vivent une vie que l’on appréhende parfaitement. C’est ce qui fait la force de ce livre policier : sa simplicité et la facilité avec laquelle on s’intègre dans l’univers de l’auteure. Je sens que je vais me renseigner sur les tomes précédents et sur les suivants.

Dylan Dubois – Martine Pouchain

Éditeur : Sarbacane / Exprim’
Nombre de pages : 301
Date de parution :  4 novembre 2015
Prix :  15,50€ Notepaillons4

81-h1HzpmsLRésumé : Après un ans en foyer, Dylan, un garçon de 16 ans tendre et solitaire, rentre chez lui… où une surprise l’attend : son père a remplacé sa mère, partie trois ans plus tôt.
A priori, Dylan n’a rien contre Cynthia, sa séduisante belle-mère. Sauf quand elle met son chien Rusty dehors « parce qu’elle ne supporte pas son odeur ». Et puis, Dylan ne comprend pas pourquoi son père mute caniche dès qu’elle le siffle…
Mais le pire, c’est quand il comprend. Cynthia n’est pas juste une belle-mère désagréable : c’est une machine à démolir les gens. Dylan n’a plus qu’une issue : se tirer avec Rusty. Direction la forêt!

Mon avis : Vous le savez maintenant, je suis une grande fan de la collection Exprim’ chez Sarbacane. Du coup, il fallait que je lise Dylan Dubois !

Dylan sort de foyer. Quand il rentre chez lui son père a une nouvelle petite copine, Cynthia, et le moins qu’on puisse dire c’est que ce n’est pas l’amour fou entre Dylan et sa belle-mère.

Au vu du résumé, je pensais que le livre commencerait sur les chapeaux de roues. Mais en fait l’auteure prend le temps de nous présenter tout les protagonistes et de planter le décor et les tensions. La vie de Dylan n’est pas facile mais ce n’est pas la pire. On a envie de se révolter pour lui et pour son chien Rusty, On a également envie de secouer Cynthia la belle-mère démoniaque, digne descendante de celle de Blanche-neige ou de Cendrillon, assaisonné au goût du jour. Je le trouve même très patient, en même temps en tant qu’ado de 16 ans il n’a pas vraiment d’autres alternatives…
Quand il prend la route, son voyage est initiatique, il apprend à grandir. Il a déjà eu son lot de malchance qui l’a fait grandir prématurément, mais il apprend à mettre ça ordre, à relativiser, à faire avec ce que la vie lui a donné et à l’exploiter au mieux. Ce n’est pas facile, il doute, mais je trouve qu’il se débrouille plutôt bien. Mieux que certains adultes.
Dylan est vraiment un personnage attachant. La vie lui a appris à être fort mais il lui arrive de craquer et dans ces cas là on a envie de le prendre dans nos bras et de le consoler.
Les rencontre qu’il fait vont lui apporter, et il va en garder le meilleur, découvrant qu’on doit parfois partir loin pour découvrir que tout ce dont on a besoin se trouve là, juste à côté, depuis le début.

Je remercie Exprim’ pour cette lecture.

18/80

18/80

The edge of nowhere tome 3 – Les flamme de Whidbey – Elizabeth George

Éditeur : Presse de la cité
Nombre de pages : 399
Date de parution :  414 octobre 2015
Prix :  19,00€ Notepaillons5

41Z7Y-ClEGLRésumé : Voilà un an que Becca s’est installée sur l’île de Whidbey, après avoir fui son dangereux beau-père. Elle espère toujours des nouvelles de sa mère, partie chercher un endroit où elles pourraient, ensemble, tout recommencer. En attendant, elle mène une vie normale de lycéenne avec Derric, son petit copain, et Jenn, sa meilleure amie. Une vie normale, ou presque. Depuis quelques semaines une série d’incendies criminels fait rage et la jeune fille a des soupçons sur l’identité du coupable. Mais, pour obtenir des preuves suffisant à son arrestation, elle va devoir apprendre à mieux contrôler son pouvoir, qui semble prendre une direction inattendue : elle entendait jusque-là des  » murmures « , elle a maintenant des visions… Entre recherches, enquêtes et secrets, le quotidien de Becca n’a jamais été si mouvementé.

Mon avis : Je ne suis pas une fan des livres policiers de l’auteure mais j’adore sa série pour ado qui mêle enquête et paranormal.

Becca attend sa maman sur l’île où elle l’a déposée même si rien ne s’est passé comme prévu. Elle vit chez Ralf le grand-père de Seth et continue à se faire discrète.

J’ai encore apprécié de me plonger dans l’univers de Becca. C’est vraiment un personnage attachant, elle est mature pour son âge et, malgré son petit côté mêle tout, elle sait se faire aimer et pardonner. Je trouve sa façon de s’adapter à la situation délicate dans laquelle elle se trouve admirable. Pour une ado elle gère ça très bien, à part quelques moments de panique, elle analyse bien la situation et s’adapte, fait front. Elle rationalise et ce n’est pas donné à tout le monde, même à des adultes.
J’aime également sa petite bande d’amis, certes un peu caricaturale parfois (le premier de la classe, la lesbienne qui ne se l’avoue pas) mais très réaliste également. Ce sont des adolescents débrouillards qui font face à des situations peu courantes (heureusement d’ailleurs). Dans chaque tome on en apprend un peu plus sur eux, l’auteure axant l’action sur différents personnages suivant les tomes cela lui permet de plus les dévoiler.
L’intrigue principale suit son court : en plus d’attendre sa mère Becca essaye de la retrouver et de lui faire passer un message. L’enquête principale porte sur une série d’incendies et les soupçons ricochent sur toute une série de personnages venant d’être introduits dans le roman. Et je dois bien avouer que je me suis laisser balader de la même manière que nos héros.
J’ai passé un bon moment avec ce livre et même si j’ai été un peu déçue que ce ne soit pas le dernier, parce que je veux connaître la fin, au final je suis contente de retrouver la petite bande dans un autre livre.

17/80

17/80

Chroniques de zombieland tome 3 – La reine des zombies – Gena Showalter

Éditeur : Mosaïc
Nombre de pages : 388
Date de parution :  4 novembre 2015
Prix :  14,90€ Notepaillons4

chroniques-de-zombieland,-tome-3-669766-250-400Résumé : Préparez-vous à passer une nuit blanche !

Je prenais les zombies pour nos pires ennemis sur terre,
Je me trompais. Certains êtres humains sont encore plus dangereux qu’eux.
Je croyais que le pire était derrière moi,
Je me trompais aussi. Des gens très puissants nous considèrent désormais comme leur problème numéro UN et cherchent à nous exterminer, nous les chasseurs de zombies.

Si j’étais raisonnable, je me cacherais pour sauver ma peau.
Mais je ne suis pas raisonnable.
La guerre est déclarée.

Mon avis : Ma lecture des deux premiers tomes remonte un peu, mais je voulais vraiment connaître la fin des aventure d’Alice dans son drôle de pays des horreurs.

Alice et sa petite bande continuent la lutte contre les zombies et Anima. (Oui, le résumé perso est court, mais je ne veux pas trop vous en dévoiler, juste vous donner envie de commencer la série, si ce n’est déjà fait).

Je ne me souvenais pas d’Alice avec un humour aussi grinçant, mais j’ai adore la lire ! Elle a des répliques que j’aurais aimé avoir. Elle n’a jamais été naïve, mais elle a définitivement fait un trait sur l’innocence de l’enfance. Elle a grandi vraiment vite et s’est finalement bien adaptée. Elle assimile assez vite la situation, ses pouvoirs et les devoirs qui en découlent. Elle assume et cela prouve sa maturité. Je dois bien avouer qu’elle m’a impressionnée ! Je pense que je n’aurais pas eu son sang froid et son sens pratique.
Par contre Cole m’a énervée prodigieusement avec son côté macho. Heureusement qu’Ali sait le remettre à ça place. Je peux comprendre sa peur, mais la peur n’évite pas le danger. Toutefois leur duo est cohérent et ils sont mignons, touchants. Ce que j’ai apprécié c’est aussi que leur histoire n’est pas trop présente, ce n’est pas le nœud de l’histoire, je préfère quand c’est l’intrigue.
Ce que j’ai apprécié aussi c’est que l’auteure arrive à se renouveler en restant sur la même trame principale. Elle introduit de nouveaux personnages qui redonnent de la dynamique au récit, une autre perspective à ‘l’intrigue. J’ai de suite aimé ces autres personnages, tout en nuance. Ce que j’aime c’est que dans cette histoire, les gentils et les méchants ne sont pas toujours clairement définit. Ça met le doute au lecteur et lui donne envie de poursuivre sa lecture. D’ailleurs, je ne serais pas contre des tomes supplémentaires, même s’il est clair que l’auteure a terminé sa trilogie, mais j’aurais aimé passer plus de temps avec les nouveaux personnages.
Un bon moment lecture.

Le petit plus : Mosaïc a réédité en même temps les tomes 1 et 2 avec les mêmes couvertures que les premières éditions mais avec un fini velouté.

Je remercie Mosaïc pour cette lecture.

16/80

16/80