♦ Éditeur : Albin Michel
♦ Nombre de pages : 389
♦ Date de parution : 1er juin 2016
♦ Prix : 21,90€
Résumé : « Qui est Pierre ?
Et d’ailleurs se nomme-t-il vraiment Pierre ?
Un rêveur ?
Un affabulateur ?
Un assassin ?
Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui.
Et rarement de mort naturelle.
Rebondissements incessants, métamorphoses, humour grinçant… Un livre aussi fascinant que dérangeant, en quête d’une vérité des personnages qui se dérobe sans cesse.
Un roman noir virtuose dont l’univers singulier n’est pas sans évoquer celui d’un cinéma ou David Lynch filmerait Amélie Poulain. »
Mon avis : Je suis comme tout bloggeur qui se respecte, je connais Maxime Chattam. D’ailleurs il faudrait être d’une autre galaxie pour ne pas connaitre cet auteur dans la blogosphère littéraire. Mais je n’avais jamais lu aucun de ses livres. Quand la possibilité de lire Le coma des mortels m’a été donnée, je n’ai pas hésité à saisir l’occasion de faire enfin sa connaissance.
Pierre se dit maudit. Il raconte alors son histoire, un peu loufoque, et le lecteur a parfois bien du mal à ne pas y perdre son latin.
Pierre, notre narrateur, nous raconte son histoire depuis la fin. Oui, ça arrive parfois, on préfère commencer par la fin. Et ce n’est pas que cette façon de raconter l’histoire qui est atypique dans ce roman. Non, tout est plus ou moins hors norme, à la limite du tiré par les cheveux. Mais c’est cela qui fait tout le charme du roman.
Découvrir Pierre à travers ses yeux et son jugement n’est pas de tout repos. Il a un humour cinglant, voire grinçant et personnellement j’ai adoré. C’est vrai que tous les rebondissements qui lui arrivent sont parfois un peu de trop, on se dit que tout ça ne peut pas arriver à un seul homme, mais si, et c’est d’autant plus bon (oui, je le dis comme je veux !). C’est surtout ça façon de réagir à tout ça, de façon fataliste et humoristique qui donne envie de continuer la lecture.
Il est difficile de trouver les mots pour décrire ce roman. C’est un peu comme un bonbon acidulé mais à l’envers. On a d’abord le côté sucré pour ensuite tomber sur le côté acide qui vous fait faire la grimace.
Je suis toutefois un peu déçue de ma lecture parce que ce n’était pas ce que j’attendais d’un livre de Chattam. Mais les aficionados m’ont rassuré, c’est un roman plutôt ovni dans sa bibliographie et on m’a vivement conseillée de lire la trilogie du mal et je vais tenter de le lire le plus rapidement possible.
Je remercie Albin Michel pour cette lecture.
Ma soeur est une fan inconsidérée de Chattam. Celui-ci est le seul qu’elle n’ait pas aimé, alors qu’une de ses collègues a adoré.
Elle vient de me le passer. Je ne sais pas quand je le lirai…
Bonne semaine.
Oui, c’est ce que tout le monde dit autour de moi que ce n’est pas le meilleur de ses romans.