Le remake – Clay McLeod Chapman

♦Éditeur : J’ai lu
Nombre de pages : 318
♦Date de parution : 5 octobre 2022
♦Prix : Papier : 21,90€ ; Numérique : 14,99€
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Résumé : Années trente. Ella Louise Ford est la paria du petit village de Pilot’s Creek. En privé pourtant, tous les habitants viennent lui demander de soigner leurs maux à la lisière de la forêt où elle vit avec sa fille, Jessica. Jusqu’au jour où un drame advient. Qui blâmer ? La sorcière, évidemment. Au milieu de la nuit, Ella Louise et son enfant sont brûlées vives.Cette tragédie se transforme en légende urbaine que chacun raconte autour du feu de camp, hantant les natifs de la région au point de devenir, dans les années soixante-dix, le sujet principal d’un film d’horreur rendu culte par les événements étranges qui se sont produits au cours du tournage.Vingt ans plus tard, un remake se prépare…N’étaient-ils pas prévenus ? Tu ne marcheras pas sur la tombe de Jessica.Inspiré d’un fait réel, ce thriller fantastique prouve que certaines histoires refusent de mourir.

Mon avis : Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu de livre d’horreur, pourtant j’ai eu ma période Graham Masterton et Dean Koontz. Mes lectures m’avaient emmené sur d’autres chemins, mais j’aime renoué avec mes anciennes amours.

Des choses étranges se sont passées sur le tournage d’un film d’horreur adapté d’une légende locale sur des sorcières. La jeune actrice de 9 ans, Amber Pendlton n’en est pas ressortie indemne. Est-ce vraiment une bonne idée alors de participé au remake 24 ans plus tard ?

Le livre de découpe en 4 parties, chacune représentant une époque. Les chapitres sont courts et la lecture s’enchaine rapidement. Après quelques chapitres qui posent les personnages principaux et l’époque, on entre rapidement dans l’intrigue. Les pages sont parfois brodées avec des paragraphes qui se répètent et n’apportent rien de plus à l’intrigue, mais cela passe plutôt bien quand même.
La légende de départ est plutôt commune, je pense que pas mal de région de pas mal de pays en ont des similaires, mais c »est un très bon point de départ. Le fils rouge, c’est la petite actrice de 9 ans du premier film, Amber Pendleton, celle qui a vu sa vie le plus marquée par le tournage cahotique de ce film.
L’idée est bonne est plutôt bien exploitée. Ce n’est pas tant la peur et l’angoise qui rode au fils des pages mais la question de savoir jusqu’où tout cela va aller. J’ai vraiment attendu la fin du livre avec impatience. Et là… Déception. La fin est vraiment trop ouverte pour moi. J’aime quand les livres ont une fin. Les ouvertures, ce n’est pas trop mon truc, ou alors il faut qu’elles soient très petites. Là, j’ai même eu l’impression qu’il n’y a pas de fin. Certains d’entre vous qui l’aurons lu me dirons « mais si, c’est ça ! » parce que c’est ce que vous imaginez, mais il peut y avoir tant de solution. J’ai toujours l’impression dans ces cas là que l’auteur n’a pas voulu écrire de fin, ou qu’il n’a pas voulu en choisir une et qu’il nous laisse faire le travail et j’aime pô ! Cela reste bien sur un ressenti personnel. C’est dommage, tout le reste était très bien.

Je remercie Pygmalion pour cette lecture.