Frantz Eberhofer tome 3 – Pression fatale – Rita Falk

Éditeur : J’ai lu
Nombre de pages :  282
Date de parution : 3juin 2020
Prix : 7,20€
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Résumé : Dans le paisible village de Niederkaltenkirchen, le dîner est servi. Là, dans le lit du juge Moratschek, en plein sur ses draps tout blanc, une tête de cochon sanglante, façon Parrain bavarois. Sinistre. Juste après qu’on a signalé l’évasion d’un dangereux prisonnier, à côté de qui les explois d’Hannibal Lecter ne sont rien. Pour ce psychopathe en cavale, l’heure de la vengeance contre le magistrat qui l’a mis à l’ombre a sonné.
De quoi plonger le commissaire Franz Eberhofer dans une véritable détresse existentielle. Déjà que la belle Susie s’est enfuie en Italie, que le Papa casse les oreilles de tout le monde avec ses chers Beattles, et qu’en cuisine la Mémé leur inflige un Carême plus catholique que le pape… Maintenant, il a un tueur fou à attraper, et un juge fan des Stones à protéger.

Mon avis : Je suis fan de Frantz depuis que j’ai découvert le premier roman qui traite de ses « aventures ». Depuis je ne rate aucune de celles-ci.

Frantz aurait mieux à faire que de servir de garde du corps au juge Moratschek, mais visiblement une vie calme, ça n’est pas fait pour lui, même au fin fond de la Bavière.

Comme toujours je me suis régalée avec ce roman policier. Bon, il porte le nom de policier parce qu’il y a effectivement une enquête dedans, mais il pourrait tout aussi bien porter le nom de comédie tant on y rit ! Parfois, même pendant une enquête, tout peut partir en vrille. Il est des enquêteurs qui peuvent faire tout ce qu’ils veulent, ils continueront à accumuler les maladresses et les coups du sort. Et parfois ce dernier peut beaucoup s’acharner !
Bon, d’accord, l’intrigue peut être tirée par les cheveux par moment, l’autrice prend certains raccourcit sans nous donner tous les éléments,  mais l’histoire en a besoin pour pouvoir exister et cela a été pour mon plus grand plaisir de lecture.
Frantz est fidèle à lui-même, nonchalant, gourmand, curieux, un peu laxiste, surtout têtu, avec une grande dose de chance ce qui lui permet de résoudre toutes les intrigues. Sa famille est haute en couleur, avec un papa atypique, un grand frère pédant , une grand-mère attachante et une nièce adorable. Ces amis sont un peu des tocards mais sympathiques tout de même. Je me verrais bien boire une bière (aromatisée n’en déplaise à ses puristes) avec eux dans le bar du village.
J’aimerai vraiment les retrouver dans un autre tome. Il y en a beaucoup en allemand, mais pas dit qu’ils soient tout traduits, dommage.

Je remercie J’ai lu pour cette lecture.

 

Bretzel blues – Rita Falk

Éditeur : J’ai lu
Nombre de pages : 303
Date de parution : 17 avril 2019
Prix : 7,90€
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Résumé : En ce moment, tout va bien pour le commissaire Franz Eberhofer : les amours roulent et il a la forme, ce  grâce aux bières régulières et aux promenades quotidiennes avecson chien Louis II. Mais voilà que l’ambiance tourne à l’aigre dans le village de Niederkaltenkirchen : le directeur du collège disparaît plusieurs jours, pour revenir sous une forme plutôt macabre.
Comme si cet homicide stressant ne suffisait pas, Frantz est l’obligé de pouponner l’affreux bébé de son frère Léopold… Heureusement qu’il a sa Mémé déjantée et sa robuste cuisine pour se refaire une santé !

Mon avis : J’ai fait connaissance avec l’autrice l’été dernier avec Choucroute maudite (mon avis ICI) et j’ai adoré son style. J’avais très envie de découvrir la suite des aventures de Frantz.

L’été est arrivée sur le petit village bavarois de Niederkaltenkirchen et avec lui son lot de torpeur. Mais c’était sans compter sur le message violent taguer sur le mur du directeur du collège local. Et ce n’est pas forcément pour arranger les affaires de Franz Eberhofer.

J’ai retrouvé avec plaisir l’ambiance propre au petit village allemand dans lequel évolue Franz Eberhofer. On y retrouve tous les personnages du premier livre et c’est plaisant de voir où ils en sont arrivés avec les événements de Choucroute maudite. Et j’ai aimé tout particulièrement retrouver Frantz et sa famille loufoque, qui ne va malheureusement pas en s’arrangeant… Mais c’est surtout pour ça qu’on l’aime !
Frantz est toujours aussi bougon et de mauvaise foi. Réaliste sur certaines choses et totalement obtus  pour d’autres, il faut dire que cela arrive souvent quand ça le concerne personnellement. Heureusement que son flaire de flic lui débusque toujours les histoires louches et qu’il persiste toujours à enquêter malgré les directives de sa hiérarchie.
L’enquête est également bien menée, on a vite une idée du coupable mais Rita Falk nous y emmène toujours par des chemins détournés qui nous font parfois perdre de vu les recherches premières. C’est ce que je préfère : me perdre dans les histoires de voisinages, familiales, de village… pour mieux revenir à « l’enquête primaire ».
J’ai aussi également pris autant de plaisir qu’à la lecture du premier car j’ai autant ri de bon cœur ! C’est vraiment un roman anti coup de blues à mettre entre toutes les mains.

Je remercie J’ai lu pour cette lecture.

 

Choucroute maudite – Rita Falk

♦ Éditeur : J’ai lu
♦ Nombre de pages : 316
 Date de parution : 11 juillet 2018
♦ Prix : 8,00€
♦ Acheter : Amazon 

Résumé : «Bienvenue à Niederkaltenkirchen : ses habitants, son folklore, ses meurtres.»
Bienvenue dans le village de Niederkaltenkirchen, Bavière, pour une comédie policière haute en couleur. Le commissaire Franz Eberhofer, viré de Munich pour raisons disciplinaires, se la coulait douce dans sa bourgade natale : les patrouilles finissaient invariablement devant une bière chez Wolfi, en promenade avec Louis II – son chien –, dans la boucherie de son copain Simmerl ou à table avec sa mémé sourde comme un pot. Ça, c’était jusqu’à ce que les membres de la famille Neuhofer claquent l’un après l’autre, avec la mère retrouvée pendue dans les bois, le père électricien électrocuté, et le fils aîné aplati façon crêpe sous le poids d’un conteneur. Ne reste plus que Hans, le fils cadet.
L’enquête s’annonce déprimante. Mieux vaut prendre des forces et avaler consciencieusement les robustes charcuteries locales.

Mon avis : Ceux qui me suivent depuis un moment savent que je suis fan de Nadine Monfils, de son humour décalé et de son univers. En lisant la 4ème de couverture de ce livre, j’ai senti qu’il avait le même potentiel.

Franz est repartie vivre dans son village natal après quelque soucis dans la police de Munich. Mais sous ses dehors de village tranquille Niederkaltenkirchen cache pas mal de secrets.

J’ai adhéré à l’histoire dès le début. Même si j’ai parfois eu du mal avec les mots en allemands (je me suis même aperçue au bout d’un moment que je ne les lisais même pas), le lexique de la fin m’a aidé à comprendre certains jeux de mots et surtout la culture bavaroise. Et c’était plutôt bien parce que n’ayant pas fait allemand durant ma scolarité, j’étais un petit peu larguée.
L’intrigue par elle-même est assez simple, surtout quand on a l’habitude de lire des polars, mais ce qui fait la force du roman ce sont ses personnages. Ils sont hauts en couleurs, et, même s’ils ont beaucoup de travers, ils sont tellement réels qu’on ne peut que les adorer !
La famille de Frantz est totalement déjantée et, quand on y réfléchit, elle ressemble pas mal aux familles dites standard. Ils m’ont bien souvent fait rire. Tous les habitants du villages sont des stéréotypes : le boucher, le propriétaire de bar, le plombier et sa femme, le maire… mais ils sont tellement bien décrit et si adaptés à l’histoire que cela ne choque pas. Tout s’imbrique très bien.
J’ai vraiment passé un très bon moment avec ce policier et j’ai découvert que ce n’est que le premier d’une série qui a déjà plusieurs tomes en allemand, j’espère qu’on aura la traduction pour la suite…

Je remercie J’ai lu pour cette lecture.

Un escargot tout chaud – Isabelle Mergault

♦ Éditeur : J’ai lu
♦ Nombre de pages : 153
♦ Date de parution : 2 mai 2018
♦ Prix : 7,20€
♦ Acheter : Amazon ou Bookwitty

Résumé : « La caisse, ou je te bute !
— Eh bien, butez, Monsieur. »
Ce jour-là, le braqueur aurait mieux fait de pousser la porte d’une autre bijouterie. Menaces, ultimatum ou revolver sur la tempe, aucune des six personnes qui se trouvent dans la bijouterie de Rose ne semble impressionnée. Amour, famille, enfants, ils ont tout raté. Alors vous pensez, un braquage !…
Une fantaisie navigant entre l’émotion et le rire où les Marx Brothers auraient croisé Woody Allen.

Mon avis : Je connais Isabelle Mergault depuis l’époque où j’écoutais Laurent Ruquier sur Europe 1. Depuis, j’ai déjà vu une de ses pièces de théâtre mais je n’avais encore jamais lu un de ses romans, voici que c’est chose faite !

Un braqueur qui débarque dans une bijouterie où tous les otages n’ont plus envie de vivre et où chacun est prêt à mourir plutôt que de donner la combinaison du coffre et nous voilà dans un sacré bordel !

Mon avis sera aussi court que ce roman qui, en poche ne fait que 150 pages. Mais il n’a pas besoin de plus ! Cela suffit pour redonner du pep’s !
Ce roman est construit comme une pièce de théâtre, il y a autant de rebondissements et de « coup de théâtre », c’est le cas de le dire, que dans le meilleur des veaux de ville ! Même si tout est rocambolesque dans cette histoire, cela fait du bien au moral ! Les dialogues décalés sont un véritables régals et ma lecture a été ponctué de grand éclats de rire qui fond du bien au moral ! Tous les personnages sont de véritables caricatures mais ils sont aussi tous très attachants.
A côté de ça, est abordé un sujet plus profond celui du temps qui passe et des dégâts qu’il peut faire sur l’amour qui unit un couple.
J’ai vraiment passé un très bon moment avec se court roman qui est un véritable remède à la morosité.

Je remercie J’ai lu pour cette lecture.

Là où tu iras j’irai – Marie Vareille

Éditeur : Mazarine
Nombre de pages : 358
Date de parution : 15 mars 2017
Prix : 17,90€

Résumé : Isabelle rêve d’une vie d’actrice mais mène une vie lambda. Un jour, fauchée, elle accepte pour travail de séduire un jeune veuf sur le point de se remarier. Elle doit alors partir en Italie et se faire passer pour la nourrice de la famille riche famille des Kozlowski. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est que les enfants lui en font voir de toutes les couleurs.

Mon avis : Je connais Marie Vareille depuis sont premier roman, qu’elle avait eu la gentillesse de me faire lire. Depuis c’est toujours un vrai plaisir de la retrouver !

La vie d’Isabelle est toute chamboulée. Elle a besoin d’argent pour s’en sortir. C’est donc à contre cœur qu’elle accepte la « mission » proposée par une ado capricieuse.

Ce nouveau roman de Marie Vareille m’a autant plus que les 3 précédent. Contrairement à Passeuse d’âme, Marie revient à ces premières amours : la romance. Mais pas que ! Elle y ajoute comme toujours de l’humour et beaucoup d’émotions. Et comme à chaque fois, ça ma matché avec moi !
Je ne suis pas une grande grande fan de romance, vous devez commencer à le savoir, mais celle de Marie arrive toujours à le plaire. Parce que ses personnages sont des filles auxquelles je peux m’identifier sans problème : elles sont simples, droites, drôles, fragiles aussi. Bref, crédibles à mes yeux, c’est plus facile pour moi de suivre leurs aventures.
Ici l’élément principal n’est pas la romance, contrairement à ce que pourrait laisser penser le résumé. Bien sûr il y en a, mais, et heureusement pour moi, pas que ! Il y a aussi des relations complexes avec des ados et des enfants. Et, tout comme elle sait « produire » des héroïnes transpirants de justesse, Marie sait créer des personnages secondaires avec lesquels on a envie de passer plus de temps. Ces 350 pages passent en un instant, tant on est entrainé par les événements, les personnages et la valses des émotions. J’ai ri, souris, mon cœur a frémi et même que parfois je me suis emportée, oui des fois ça m’arrive. Mais j’ai surtout passé un excellent moment lecture avec ce roman.

Je remercie les éditions Mazarine pour cette lecture et surtout Marie.