Blood of Eden tome 1 – Je suis une immortelle – Julie Kagawa

 Éditeur : Harlequin / Collection Darkiss
Nombre de page : 536
Date de parution : 1er décembre 2012
Prix : 16,00€ Notepaillons3.5

9782280285674Résumé : Allie est une rebelle, une « non-enregistrée ». Elle méprise les « larbins » – ces êtres humains qui se sont laissés réduire à l’état de bétail par les vampires devenus les maîtres du monde -, et se bat pour vivre libre, dans la clandestinité. Mais, une nuit, alors qu’elle part chasser sa nourriture, sa vie bascule : elle est attaquée par des enragés et, quand elle reprend miraculeusement conscience, c’est pour s’apercevoir qu’un vampire la tient à sa merci. Un vampire qui met Allie devant un choix impossible : mourir… ou accepter d’être mordue – et devenir à son tour un de ces monstres qu’elle honnit.

Mon avis : Je vois passer des livres de l’auteure régulièrement sur le net et j’ai eu envie de la découvrir. Et quoi de mieux pour ça qu’une série avec des vampires pour la fan que je suis ?

Allie est une non-enregistrée. Rebelle, elle ne veut pas être répertoriée par les vampires et devoir leur donner de son sang deux fois par moi. Elle vivote, survie en marge de la société de city. Elle est la reine de la débrouillardise et jusqu’à maintenant elle s’en sort plutôt bien. Jusqu’au jour où son destin bascule. Elle est mortellement blessée son instinct de survie est le plus fort et elle fait le choix de la vie, même si pour ça elle doit devenir un vampire alors qu’elle les déteste.

J’ai eu un peu de mal à me plonger dans l’histoire. J’ai l’habitude des mondes post-apocalyptiques mais je les ai rarement vu associé aux vampires et de savoir des vampires dans l’histoire m’a un peu déstabilisé au début. Mais la transformations d’Allie change tout. On découvre alors l’histoire des vampires liées à celle des humains et tout prend pleinement son sens.
Allie est un personnage vraiment attachant. Bizarrement j’ai aimé son impulsivité alors qu’elle a tendance à m’agacer chez pas mal de personnage. Ici cela la rend plus entière, plus vivante. Oui, elle réagit parfois un peu vivement mais c’est ce qui fait son charge. Et ce qui fait sa force c’est qu’en devenant vampire, elle essaye de combattre cette impulsivité et surtout ce qui fait l’essence même des vampires. C’est une héroïne forte que j’ai aimé suivre.
Le monde créer par l’auteure est très noir. Il nous décrit la rudesse de la vie quotidienne pour les survivants de l’espèce humaine suite au ravage d’une épidémie. Ça fait même un peu froid dans le dos parce que, si on met de côté les vampires, cela pourrait très bien nous arriver. Les descriptions des grandes villes ravagées sont très réalistes. Je me suis totalement laissé porter par le récit et j’ai hâte de découvrir la suite des aventures d’Allie.

Le petit plus : Le second tome est sorti le 1er novembre et vous découvrirez bientôt son avis sur le blog. L’auteure a aussi une autre série « Les royaumes invisibles », publié également par Harlequin Darkiss que j’ai bien envie de découvrir également.

13/60

13/60


Cliquez si vous souhaitez acheter.

Revanche – Cat Clarke

 Éditeur : Robert Laffon / Collection R
Nombre de page : 491
Date de parution : 17 octobre 2013
Prix : 18,50€ Notepaillons4

999315_498671543546938_1769406764_nRésumé : Kai et Jem sont inséparables. Jem aime secrètement son meilleur ami, qui serait l’homme idéal s’il ne préférait les garçons… A la fin d’une soirée d’ivresse chez des amis communs, Jem rentre seule chez elle, Kai demeurant étonnamment introuvable. C’est le lendemain que tout bascule : la jeune fille reçoit un e-mail de la part de ce dernier, avec en pièce jointe une vidéo de lui en compagnie d’un garçon qu’il a trouvé postée sur Internet. Cette vidéo plus que compromettante est très vite partagée par tout le lycée et Kai reçoit une salve d’e-mails agressifs qu’il ne peut bientôt plus supporter. Lui qui n’avait pas encore fait son coming out finit par craquer et se suicide… A la suite à ce drame, Jem prend alors trois résolutions : découvrir la vérité, venger son ami et se suicider elle aussi. Alors qu’elle mène sa petite enquête, elle reçoit un jour une lettre anonyme contenant trois noms : ceux des responsables. Sans hésitation, Jem abandonne son look gothique et décide d’approcher ces garçons. Mais sont-ils réellement les coupables ?

Mon avis : Je connais Cat Clarke grâce à Wandering Word qui ne tarie par d’éloge à son sujet. J’ai lu les deux autres livres parus dans la Collection R et j’aime assez son style vif et accrocheur qui aborde des sujets de société par toujours facile mais avec toujours beaucoup de sensibilité. C’est don tout naturellement que j’ai lu Revanche.

Jem et Kai sont inséparables depuis leur 7 ans et tout bascule le jour où l’homosexualité de Kai est balancé aux yeux de tous sur le net. Celui-ci ne s’en remet pas et se suicide. Jem ravagée, décide alors de le venger. De toute façon, il ne lui reste plus que ça dans la vie.

L’homosexualité est un sujet sensible quelque soit l’âge qu’on ait. Les adultes sont sensés être plus intelligent et plus compréhensible mais c’est loin d’être le cas. Je pensais que les ados seraient plus ouvert d’esprit sur le sujet, vu qu’ils ne baignent pas dans la même culture, mais visiblement je me trompais… Certains considèrent encore cette orientation sexuelle comme une maladie contagieuse. Je pense que notre société a encore des progrès à faire la dessus et que ce livre peut y contribuer. Mise entre les mains de plus d’ados possible ils pourraient peut-être apercevoir la portée de leur bêtise à rejeter des gens juste à cause de leur orientation sexuelle.
Madame Clarke réussi à aborder le sujet avec beaucoup de pudeur. Ici nous n’avons pas un étalage de pratiques sexuelles mais bien les conséquences de la mise en ligne d’une vidéo qui dévoile la sexualité d’une personne non consentante. On sait que les ados sont horribles entre eux, qu’ils ne se pardonnent rien, qu’il faut absolument rentrer dans leur moule pour être cool, ce livre le confirme et également la bêtise de l’effet de groupe. Un ado à supporter c’est compliqué mais regroupez-les et vous vous noyez !!!
J’ai beaucoup aimé sa façon d’aborder le thème à travers la meilleure amie de l’ado exposé. Cette demoiselle, Jem, effacée au départ va se métamorphoser petit à petit pour accéder à son but. Elle est têtue et déterminée, rien ne l’arrêtera. Les jeunes de cet âge sont capables du pire comme du meilleur. Souvent très fidèle en amitié cela peut les pousser à avoir certaines réactions surprenantes.
L’autre originalité de ce livre et de nous montrer que rien n’est tout blanc ou tout noir. Ce que Jem pensais simplissime est en fait beaucoup plus complexe et finalement n’a rien à voir avec ses certitudes.

Ce livre est fort vraiment, il ne m’a pas émue autant que certains mais il me trotte toujours dans la tête une semaine après sa lecture. Je n’arrête pas de me dire « Et si… » mais je vous laisse découvrir ce « Et si ? » par vous même.

1383565_595460780516464_665319219_n

Le petit plus : La collection R s’associe avec ce livre à l’association Le refuge (clic clic) qui accueille dans ses locaux ou sur leur standard téléphonique les jeunes entre 16 et 25 ans qui ont besoin de parler ou d’une endroit où se réfugier.
Vous pouvez également retrouver sur le blog, un avis sur le livre Frangine qui aborde le sujet de l’homosexualité du point de vue de deux ados qui ont deux mamans.

12/60

12/60


Cliquez si vous souhaitez acheter.

The edge of nowhere tome 2 – L’île de Nera – Elisabeth George

 Éditeur : Presse de la cité
Nombre de pages : 398
Date de parution : 3 octobre 2013
Prix : 19,00€ Notepaillons5

51uTYP7ZaELRésumé : Tous les ans, à la même date, les habitants de Whidbey assistent avec émotion à un événement incroyable : l’arrivée sur l’île d’un phoque baptisé Nera, dont la particularité est d’être entièrement noir. Cet animal étrange suscite l’hystérie collective, mais aussi l’intérêt de la communauté scientifique. Anny Taylor, biologiste marine, est venue spécialement du continent pour étudier ce spécimen unique. Sa théorie ? Nera serait le fruit d’une mutation, conséquence d’une marée noire ayant eu lieu 17 ans auparavant. Elle encourage Jenn Daniels, l’ennemie jurée de Becca , à prendre des cours de plongée afin de l’assister dans ses recherches. De son côté, Ivar Thorndyke, président de l’association des observateurs de phoques, demande la même chose à Becca. Contre toute attente, les deux jeunes filles, que tout oppose, vont se rapprocher autour de cet animal mystérieux dont elle ne tardent pas à découvrir qu’il est bien plus qu’un simple phoque…

Mon avis : J’ai lu le premier tome l’année dernière et j’avais complétement adhéré au monde de Becca. La fin de ce premier opus ne m’avait d’ailleurs laissé qu’une seule envie : connaître la suite ! Et voilà qui est chose faite vu que j’ai pu lire ce deuxième tome avec grand plaisir !

Becca prend ses marques sur l’île de Whidbey. Ce n’est pas tous les jours facile si loin de sa maman mais elle fait de son mieux et les quelques amis qu’elle a l’aide à passer le cap. C’est alors que l’événement annuel de l’île, la venue du phoque Nera vient chambouler sa petite routine. Pourquoi se phoque revient-il tous les ans sur l’île ? Pourquoi met-il certains habitants dans un tel état ? Becca va essayer de découvrir tout ça, même si Jen essaye de lui mettre des bâtons dans les roues.

L’immersion dans ce livre a été aussi rapide que pour le 1èr tome. Je ne connais Elisabeth Georges que de nom. Grâce à maman j’ai quelques policier à elle dans ma bibliothèque mais je n’ai jamais pris le temps de les lire. Pourtant le style d’écriture de l’auteur vif et simple et tout bonnement addictif. Elle va droit à l’essentiel dans sa présentation des personnages, des décors et des faits nous permettant ainsi de nous concentrer directement sur l’intrigue.
Les personnages sur hypra attachant. On change de narrateurs régulièrement ce qui nous permet d’avoir plusieurs angles de vue sur l’histoire et de comprendre ainsi les tenants et les aboutissants de l’enquête. On apprend aussi à mieux cerner les personnages et ceux qui paraissaient comme méchants au départ nous dévoilent leur faiblesses ce qui les rends plus humains à nos yeux, et surtout beaucoup moins détestable.
J’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur Becca, la voir évoluer, même si cela veut dire qu’elle grandit prématurément. Ce livre présente également une belle tranche de la vie américaine d’aujourd’hui saupoudrée d’enquête policière et de paranormal. C’est tout ce qui fait sa force. Ce paranormal si justement dosé qu’au final il nous laisse sans voix.

La fin du livre laisse supposer qu’il y en aura au moins un autre et j’ai hâte de découvrir la suite. Surement l’année prochaine.

Je remercie Presse de la cité pour cette lecture.

11/60

11/60


Cliquez si vous souhaitez acheter.

La petite fille de la rue Mapel – Elaine Hussez

 Éditeur : Mosaic
Nombre de page : 446
Date de parution : 1er novembre 2013
Prix : 19,90€ coupcoeur3Notepaillons5

la-petite-fille-de-la-rue-maple-318127Résumé : Shakerag, quartier noir de Tupelo, Mississippi. Eté 1955
C’est sur un air de blues joué à l’harmonica que Billie, dix ans, apprend que sa mère va mourir. Face à l’inacceptable, elle décide alors de braver son entourage et de retrouver son père, un musicien de blues autrefois renommé, mais qui vient de passer plusieurs années en prison, un homme dont ni sa mère ni sa grand-mère ne lui parlent jamais. Pour Billie, c’est la seule façon de défier le sort, et de trouver un nouveau point d’ancrage dans un monde qu’elle voit encore comme une enfant, mais que l’adolescente qui pointe en elle pressent plein de mystères et de dangers. Sans savoir qu’en se lançant dans cette quête elle va faire voler en éclats des secrets enfouis depuis bien longtemps, et faire éclater une vérité bouleversante sur ses origines.

Mon avis : La 4ème de couverture m’a de suite intriguée. Cette histoire de petite fille qui part à la recherche de son papa dans les difficultés raciales que connait l’Amérique des années 50 m’a titillée. Autant parce que je suis curieuse de cette époque qui dépasse mon entendement autant parce que j’aime les histoires familiales.

Billie est une petite fille de 10 ans qui a la fâcheuse habitude d’écouter aux portes. C’est comme ça qu’elle apprend que sa maman va mourir et qu’elle se met en tête de retrouver son papa, qui, elle en est sure, pourra guérir sa maman. Sauf que le monde est loin d’être aussi parfait que celui dans lequel évolue une adorable petite fille têtue de 10 ans, et que rien ne se passe comme prévu.

Je suis friande de ce genre de livres. Ils ne sont pas une histoire vraie mais dépeignent très bien les conditions de vie dans laquelle leur décors s’implante. Le Mississippi des années 50 n’est pas un endroit où il fait bon vivre quand on est noir ou quand on est un blanc militant pour les droits des noirs. Je suis fascinée par ces gens qui ont eu le courage de braver les interdits de cette époque et qui ont, à leur manière, lutter pour les droits de l’homme. Ces personnes restées dans l’ombre qui ont pourtant tant fait pour que tous aient les mêmes droits.
Ce livre ne narre pas l’histoire d’un personnage qui a marqué son époque en changeant les choses, non, juste la vie quotidienne de femmes unies pour essayer de faire le bonheur d’une petite fille bientôt orpheline.
Dire que ce livre est touchant serait une euphémisme, il est plus que ça. Il montre que la vie est loin d’être facile, et ce quelque soit sa couleur de peau, mais qu’en s’unissant, en s’entraidant, elle est de suite plus facile.
Un peu dans la lignée de « La couleur des sentiments » ce livre est pour moi une belle leçon. Il me fait me sentir plus humble, limite toute petite à côté de ce que certaines personnes sont capables de faire.
La galerie de personnages haut en couleur que nous présente l’auteure est un condensé des différents types de pensées de l’époque, mais ce n’est pas ce qui est le plus notable dans ce récit. La force de ce roman, ce sont ses femmes et cette petite fille qui font front ensemble face à la mort et aux préjugés.
Nous avons ici trois narratrices : la petite Billie, sa maman Betty Jewel et Cassie, la femme qui va représenter leur salut. Ce changement de narrateurs nous permet d’aborder l’histoire sous tous les points de vue et d’en comprendre toute la portée. Même si l’auteure aborde le sujet de la haine raciale à cette époque elle veut surtout mettre l’accent sur la vie de ses femmes qui se voient chamboulée par le même événement et leur façon d’y faire face.

Comme vous l’aurez compris, j’ai adoré ce livre, d’ailleurs si vous en avez dans le même style à me conseiller, je suis preneuse !

Je remercie Harlequin et la collection Mosaic pour cette lecture.


Cliquez si vous souhaitez acheter.

Rock star vampire – Yves Bulteau

 Éditeur : Pré aux clercs / Collection Pandore
Nombre de page : 377
Date de parution : 12 septembre 2013
Prix : 16,00€ Notepaillons4

rock-star-vampire-288761-250-400Résumé : Selma a 17 ans. Ses sensations sont celles d’un fauve, sa force physique est surhumaine. Elle aime le goût du sang et ne supporte pas la lumière du soleil. Ses parents lui cachent-ils quelque chose de grave, comme une maladie incurable ? La nuit lui inspire des chansons étranges qu’elle poste sur le net. Découverte sur YouTube par un producteur avisé, Selma rejoint un groupe de rock, mené par un jeune guitariste de génie au charme envoûtant. Mais la force sombre qui possède Selma lui interdit d’aimer…

Mon avis : Les auteurs français se mettent de plus en plus a écrire sur les vampires et ainsi que des livres pour de jeunes adultes. Ou alors ils écrivent toujours autant mais il est plus facile pour eux de se faire publier surfant sur la vague US/UK. Enfin, ça en revient à se poser des questions sur qui étaient la en premier de la poule ou de l’œuf. Et la seule chose intéressante que je retiens c’est que j’ai de plus en plus de livres du genre à dévorer et celui-ci ne fait pas exception !

Selma n’est pas une fille comme les autres, elle craint le soleil, n’a jamais froid et son plat préféré est le tartare de viande. C’est aussi une jeunes fille qui travaille bien en cours entourée d’une famille aimante. Elle écrit également des chansons superbes et différentes qui lui permettent d’intégrer un groupe et de faire ce qu’elle aime. Tout irait pour le mieux, si elle ne se demandait pas qui elle est vraiment…

J’ai lu ce livre très rapidement. Le style est vif est rapide, beaucoup de dialogues et pas de descriptions à rallonge, ce qui permet de rentrer directement dans l’histoire. Le style d’écriture est à l’image du caractère de la narratrice, Selma, elle aussi ne s’embarrasse pas de superflu. Elle est directe sait ce qu’elle veut et comment l’obtenir. Elle a également une conscience aigüe de sa différence et tente de la dissimuler au mieux. C’est un personnage attachant mais qui garde une certaine distance, malgré tout ce qu’elle nous confie sur elle, on a envie de lui tapoter sur la main pour la réconforter, mais on n’oserait pas la prendre dans nos bras, de peur de la heurter et de se faire rabrouer. Reine des glaces est une expression qui la qualifierait d’ailleurs très bien !
L’intrigue est elle aussi rondement menée. L’auteur revisite le mythe du vampire d’une façon très originale. Encore me direz-vous, oui, mais non ! C’est vrai que depuis quelques années, les vampires nous entourent en force, mais cette façon de présenter le mythe du vampire est vraiment innovante. Elle mériterait d’ailleurs d’être exploitée un peu plus et on en vient à regretter que ce livre ne soit qu’un one shot (oui, j’aurais bien commencé une nouvelle série finalement).

J’ai passé un excellent moment avec ce livre, je n’aurais finalement qu’un seul regret, que les livres ne permettent pas encore de mettre de la musique sur les paroles de chansons créées par Selma.

Je remercie Livraddict et les éditions Pré aux clercs pour cette lecture.

 

10/60

10/60


Cliquez si vous voulez acheter.