Elle est le vent furieux – Collectif

♦ Éditeur : Flammarion Jeunesse
♦ Nombre de pages :  219
♦ Date de parution : 6 janvier 2021
♦ Prix : 15,00€
♦ Acheter : Amazon

Résumé : Une vieille femme arpente les rues d’une mégapole où les hommes se goinfrent sans vergogne et maltraitent le vivant. Elle constate, s’alarme, et se fâche. Sa vengeance sera terrible…
Marie Pavlenko, Sophie Adriansen, Marie Alhinho, Coline Pierré, Cindy Van Wilder et Flore Vesco sont six autrices phares de la littérature jeunesse contemporaine. Chacune à tour de rôle explore la façon dont Dame Nature laissera libre cours à sa colère.
Jusqu’où ira sa fureur ?
Et saura-t-elle finalement pardonner les êtres humains ?

Mon avis : Ce recueil de nouvelles a été initié sur l’idée de Marie Pavlenko. Une envie de sensibiliser les plus jeunes sur le l’écologie et le devenir de notre planète.

Les nouvelles sont écrites par Sophie Andrianse, Marie Palvenko, Coline Pierré, Flore Vesco, Cindy Van Wilder et Marie Alhinho.

J’ai aimé ce livre pour deux raisons : son côté fantastiques qui côtoie la réalité, et sa façon de nous faire prendre conscience que rien n’est éternel.
Chacune à leur façon, les autrices ont voulu nous faire prendre conscience que notre planète est menacé par une seule chose : l’homme et sa façon de la traiter. Il faut rapidement changer notre façon d’être et d’agir pour la préserver pour les générations futures.
À travers des récits fantastiques ou de science fiction, elles nous montre la précarité de notre présent, la dangerosité de notre futur. En voulant toucher un public jeune, elles veulent sensibiliser la relève qui devra vivre avec le monde que nous allons lui laisser.
Chaque récit m’a touché à sa façon. Même si j’ai eu plus de mal avec les deux derniers qui sont plus poétiques. Cette façon d’écrire me parle moins que le récit « classique ». Chaque façon de voir le futur laisse apercevoir une lueur d’espoir.
Il est encore temps de changer les choses, si l’on arrête de repousser à demain les actions à mettre en place dès aujourd’hui. C’est cet électrochoc que les autrices essayent de nous donner et il faut mettre ce livre entre toutes les mains, jeunes et moins jeunes.

Rencontre Zoom du 6 janvier : Babelio a permis une rencontre avec les autrices le mercredi 6 janvier à 18h30. Ce fut une heure riche en échanges et en informations. L’occasion d’en apprendre plus sur l’écriture d’une nouvelle et comment l’idée est venue à chacune. Cela a permis de ressentir les sensibilités, l’émotion et l’inquiétude de toutes. Elles sont inquiètes pour notre terre et une des façons d’aider à améliorer notre futur est d’écrire pour sensibiliser les jeunes. J’ai été particulièrement bluffée par Flore Vesco qui a écrit un texte en n’utilisant exclusivement les phrases des autres textes du recueil et des texte d’autres classiques. J’ai aussi pu miuux comprendre le poème de Marie Alhinho qui était resté plutôt obscure pour moi.
Une jolie rencontre qui donne encore plus l’envie d’agir MAINTENANT.

Je remercie Flammarion jeunesse et Babelio pour cette lecture.

13/35

Le première fois que j’ai été deux – Bertrand Jullien-Nogarède

♦ Éditeur : Flammarion Jeunesse
♦ Nombre de pages : 350
 Date de parution : 6 juin 2018
♦ Prix : 14,00€
♦ Acheter : Amazon

Résumé : Nous sommes au début des années 2000, Karen Traban est en Terminale et vit seule avec une mère dépressive. Elle est brillante, musicienne et adore danser mais l’amour n’est jamais au rendez-vous, les garçons de son âge lui semblent sans intérêt. Quand un jeune anglais, Tom, arrive au milieu de l’année scolaire dans sa classe, Karen le prend immédiatement en grippe… Elle ne sait pas encore que ce jeune homme si différent des autres va changer sa vie. « La première fois que j’ai été deux » est un grand roman d’amour où les sentiments sont intimement liés au cours d’une Histoire qui vit l’Europe s’embraser avant de se reconstruire. Entre la Pologne de ses grands parents, l’Allemagne d’un jeune soldat tombé en 1944 et l’Angleterre de Tom, Karen va découvrir qu’un premier amour peut influencer une vie entière « La première fois que j’ai été deux » est un roman profond et intimiste qui peint le passage de l’adolescence à l’âge adulte. On assiste au dévoilement du destin de deux familles emportées par l’Histoire. Archibald Ploom nous propose un récit voyageur et une fresque historique que la naissance d’un amour vient ponctuer comme un message d’espoir.

Mon avis : J’ai hésité un petit moment avant de me procurer ce roman, j’avais un peu peur de ne pas avoir le temps pour le lire. Mais je me suis laissée tenter, parfois les histoires d’amour d’adolescents font fondre mon cœur de midinette.

Karen est une adolescente discrète. Elle ne fait pas de bruit et a de bons résultats. Lorsqu’un jeune franco-anglais débarque dans sa classe, il chamboule tout son quotidien.

Le roman commence doucement, je l’ai d’ailleurs trouvé « tranquille » tout le long de ma lecture. J’ai eu du mal à adhérer… C’est Karen qui narre l’histoire et j’ai trouvé le style vraiment trop soutenu pour une ado de 17 ans. Les passages narratifs m’ont paru trop longs et surtout redondants et inutiles… L’introspection c’est bien, mais trop, surtout dans un roman destinée à la jeunesse, je trouve ça ennuyeux à force. Et donc logiquement je me suis ennuyer.
C’est dommage parce que je suis alors passée à côté de l’histoire. Elle n’a pas réussi à me toucher. Je ne me suis attachée ni à Karen ni à Tom, peut-être beaucoup trop éloignée de mon adolescence pour pouvoir m’y identifier. C’est surement de là que vient d’ailleurs ma difficulté à adhérer à l’histoire. La fin ne m’a pas plu non plus, après tant de longueurs, on passe très vite sur certaines choses qui auraient eu besoin d’être développées…
Par curiosité, je suis allée voir d’autres avis et j’ai pu constaté que l’histoire à réussi à trouver son public, malheureusement ça n’a pas matché avec moi. Les livres ne peuvent pas plaire à tout le monde et c’est mon cas pour celui-ci.

Je remercie l’auteure et Flammarion Jeunesse pour cette lecture.

47/60

Un assassin de première classe – Robin Stevens

♦ Éditeur : Flammarion Jeunesse
 Nombre de pages : 352
 Date de parution : 7 mars 2018
♦ Prix : 15,00€
♦ Acheter : Amazon ou Bookwitty

Résumé : Daisy Wells et Hazel Wong, les deux jeunes détectives, voyagent à bord du célèbre Orient-Express. Alors lorsqu’une passagère est retrouvée morte dans sa cabine verrouillée de l’intérieur, elles découvrent très vite qu’en première classe, tous les voyageurs ont quelque chose à cacher… Il n’en faut pas plus pour que les deux jeunes filles se lancent sur la piste de l’assassin !

Mon avis : Je ne connaissais ni l’auteur ni la série, mais je me suis laissée tenter pour découvrir les enquêtes des petites filles modèles.

Hazel et Daisy partent en vacances avec le père d’Hazel après une année scolaire assez mouvementé. Et quoi de mieux qu’un voyage à bord de l’Orient-Express pour se remettre des émotions de l’année. Sauf si une des passagères se fait tuer et qu’elles doivent mener l’enquête.

J’ai trouvé ce roman pour ado charmant ! Il m’a rappeler le club des cinq et le clan des sept que je lisais lorsque j’étais enfants. Il avait un goût délicieusement régressif. Je dirais même que j’ai réussi à renouer avec Mouche détective que j’avais lu à 9 ans. Mais je m’égare un peu, revenons au roman proprement dit.
Hazel est une jeune fille réfléchi, plutôt douce et discrète qui n’en pense pas moins. C’est Daisy qui mène le duo et qui l’entraîne dans des enquêtes rocambolesques ! Et même lors des vacances avec le père d’Hazel, elles ne peuvent s’empêcher de laisser traîner leur yeux et leurs oreilles partout. Et finalement, elles ont bien fait puisqu’elles comprennent des choses que les adultes n’ont pas l’air de saisir. J’ai beaucoup aimé les suivre, même si Daisy a un petit côté tête à claques, elles sont toutes les deux adorables, et ne sont pas trop casse-cou.
L’intrigue par elle-même n’est pas des plus originale pour une férue de romans policiers comme moi, mais elle tient la route, et, même si j’avais quelques soupçons, la fin à réussi à m’étonner. L’auteure a écrit d’autres romans avec les mêmes demoiselles héroïnes, et je suis bien tenter de les lire également.

Je remercie Flammarion Jeunesse pour cette lecture.

30/60

Ma mère, la honte – Hubert Ben Kemoun

Éditeur : Flammarion jeunesse
Nombre de pages : 163
Date de parution : 7 février 2018
Prix : 14,00€
Acheter : Amazon ou Bookwitty 

Résumé : Lorsque la mère de Mélanie, femme de ménage dans un musée, jette par erreur une œuvre d’art mondialement connue à la poubelle, leur vie à toutes les deux bascule. Cette méprise déclenche un chaos total, et pour la mère et la fille, très vite, c’est l’enfer…

Mon avis : De temps en temps, un livre jeunesse qui se lit rapidement, ça vide la tête et ça fait du bien !

La mère de Mélanie commet une erreur au travail qui va faire d’elle et sa mère de vraies parias dans la ville. Comment surmonter ça ?

Ce livre a tenu sa promesse : je l’ai lu sur quelque heure et il m’a diverti. Mais pas seulement, il transmet aussi un message, voire plusieurs si on creuse un peu plus. Il parle de la vitesse à laquelle on peut être mis en marge de la société à cause des réseaux sociaux. Comment ceux-ci vont vite en besogne pour faire mal aux gens et qu’ils faut prendre ce qu’ils disent avec des pincettes. Il parle également de l’amalgame que font rapidement les gens associant toute une famille à l’erreur qu’un seul de ses membres peut faire. Il parle du soutien sans faille des membres d’une même famille envers un des leurs. Il parle également de l’égoïsme de certains des membres de cette même famille.
Il est certes très court et peut-être parfois un peu « simpliste » mais c’est parfait pour le public visé, je dirais les pré-ado. Ils peuvent facilement s’identifier à Mélanie et prendre conscience des méfaits des médias et des réseaux sociaux.
C’est un roman avec lequel j’ai passé un bon moment et que je conseille.

Je remercie Flammarion jeunesse pour cette lecture.

24/80