Atlanteä tome 1 – La Prophétie des étoiles – Julianna Hartcourt

♦Éditeur : Elyxiria
♦Nombre de pages :  577
♦Date de parution : 12 novembre 2021
♦Prix : 21,90€
♦Acheter : Amazon

Mon avis : À la merci d’Asphobia, la déesse des ténèbres qui menace les royaumes d’Atlanteä, le peuple de Zamoryä paie d’un soleil perpétuel la guerre dévastatrice qu’il a menée contre son voisin Astéria.
En tentant d’invoquer la magie pour ramener la nuit sur leur territoire, les zamoryäns ouvrent une brèche libérant Asphobia. Dès lors, Zamoryä est la proie des assauts répétés de cette entité maléfique contre laquelle Zellon de Teä, souverain bienveillant et opiniâtre, lutte avec acharnement pour protéger les siens.
L’arrivée inopinée d’une curieuse inconnue, littéralement tombée du ciel, rappelle à Zellon une prophétie qu’il n’avait jamais prise au sérieux. Zellon ne peut s’empêcher de penser que l’apparition de cette jeune femme n’est pas étrangère au réveil d’Asphobia.
Cerise, qui vient de notre monde, n’est pas au bout de ses surprises et devra museler son impertinence légendaire si elle veut survivre dans cet univers digne des romans qu’elle adore lire.

Mon avis : La couverture et les illustrations de ce roman sont superbes ! Il ne m’en fallait pas plus pour me tenter pour le lire. Bon, ça et le résumé aussi, faut être honnête.

Cerise est une jeune femme « classique ». Elle mène une vie normale jusqu’au jour où elle est propulsée dans un autre monde sur le point de disparaitre.

Je viens de refermer le livre et je ressors de ma lecture assez mitigée… C’est un premier roman et pour tout vous avouer je m’attendais à pire. Je suis toujours un peu septique dans ces cas là.
Ici, je dois admettre que l’histoire tient la route. Elle est très élaborée. On sent la recherche et l’imagination de l’autrice n’a rien à envier aux auteurs de fantasy. J’aurais d’ailleurs aimé en apprendre plus sur l’histoire de Zamoryä et d’Astéria, que j’ai parfois trouvé confuse. L’intrigue est bien imaginée et il y a même des événements que je n’ai pas vu arriver.
Par contre, j’avais deviné assez vite le rôle que jouerait Cerise dans tout cela. Du coup, j’ai trouvé que tout trainait en longueur. Alors oui, contrairement aux personnages, j’ai une vision d’ensemble de tout et connais la vie de chacun, mais quand même, c’était parfois un peu longuet, les pensées de Cerise et Zellon tournant souvent en rond… Évidement tout s’emboite parfaitement, chaque action est faite pour nous mener vers la fin, nous dévoiler des secrets… Chaque détour à son sens.
Le style est plutôt fluide et ce lit très bien. Même si j’ai trouvé parfois le vocabulaire  un peu trop recherché et rencontré quelques incohérences. Concernant le langage de Cerise, par exemple, que j’ai trouvé trop soutenu pour une jeune fille de 20 ans de notre monde. Peut être qu’à force de vivre dans ce monde Cerise a été influencée par leur façon de parler…
Dans l’ensemble, c’est vraiment une histoire qui vaut la peine d’être lue, et malgré les maladresses, toutes pardonnées, d’un premier roman, il donne également envie de connaitre la suite…

Je remercie l’autrice qui a permis cette lecture, et j’ai hâte de savoir comment vont s’en sortir Cerise, Zellon, Solas, Finlenn et les autres.

The lives of Saints – Leigh Bardugo

♦Éditeur : Milan
♦Nombre de pages :  128
♦Date de parution : 3 novembre 2021
♦Prix : 18,950
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Résumé : Un recueil magnifiquement illustré pour découvrir le panthéon du Grishaverse.
Sankt Grigori des bois
Accusé de sorcellerie après avoir sauvé un malade, Grigori est exilé dans une dangereuse forêt avec une lyre comme seul moyen de défense.
Sankta Lizabeta des roses
Une jeune femme fait tout pour prévenir les sages de son village qu’ils sont sur le point de se faire attaquer. Ignorée de tous, elle intercepte les soldats au milieu des champs de roses alentours, qui abritent ses ruches.
Sankt Egmond, saint patron des architectes
Alors qu’il est enfermé dans la prison royale pour ne pas avoir respecté ses engagements, Egmond sauve le roi et la reine d’un déluge en faisant pousser un frêne gigantesque depuis sa cellule.
Sankt Koh et Sankta Neyar
Koh et Neyar s’affrontent sur le champ de bataille. Pour faire face aux soldats mécaniques de Koh, Neya forge une épée à nulle autre pareille.

Mon avis : Comme beaucoup, j’adore l’univers créée par Leigh Bardugo. Cette autrice a une imagination débordante, et a réussi à construire un univers très complet où tout a été pensé.
Tellement bien réfléchit qu’elle a même créer une religion complète, avec ces règles et ses saints. Rarement un monde imaginaire a été aussi complet.
C’est dans cette optique d’être complet que l’autrice a créer un recueils de tous les saints qui composent cette religion. Plutôt que nous créer un grand livre de la religion, elle nous en présente tous les saints avec leur histoire en détails.
Je ne sais pas vous mais je trouve que tous ces saints ont des noms à connotation russe. Depuis les premiers livres lus, j’ai trouvé que tout cela avait une résonance russe.
Chaque présentation de Saint est accompagnée d’une superbe illustration faisant de ce livre un très bel objet à offrir aux fans de la série pour Noël. C’est le cadeau tout trouvé !

Un hiver à pile ou face – Kara McDowell

♦Éditeur : L’Archipoche
♦Nombre de pages :  360
♦Date de parution : 20  octobre 2021
♦Prix : 15,90€
♦Acheter : Amazon

Résumé : Paige Collins, 17 ans, est paralysée dès qu’elle doit faire un choix.
Aussi, quand deux opportunités extraordinaires se présentent à elle quelques jours avant Noël, Paige est incapable de prendre une décision.
Une semaine à la montagne avec son meilleur ami (dont elle est secrètement amoureuse), ou un séjour à New York, LA ville de ses rêves ?
Alors que l’angoisse de ce choix cornélien la submerge, Paige fait une mauvaise chute dans un supermarché… et son futur se retrouve divisé en deux !

Mon avis : La couverture est digne d’une romance de Noël, et donne envie de lire tranquillement sous un plaid avec un mug de chocolat chaud.

Paige est bloquée, paralysée, dès qu’elle doit prendre une décision. Elle a trop peur d’avoir à gérer les conséquences et ce de la plus petites à la plus importantes décisions. Alors choisir entre deux possibilité de vacances de Noël idylliques… Elle laisse donc je hasard décider et se retrouve dans deux futurs différents.

Ce roman rempli complètement son office de livre tout doux pour l’hiver. C’est une douceur qui accompagne une boisson chaude avec le froid qui tambourine à la fenêtre.
Paige est une adolescente adorable, qu’on a toutefois un peu envie de secouer. Cette incapacité totale à faire un choix la rend parfois agaçante, voire très agaçante. Malgré ça elle est attachante, un peu naïve et apprend doucement à grandir.
L’histoire est originale de part les deux futurs possibles, moins au niveau des histoires romancées. En même temps, il est plutôt difficile d’être vraiment différents pour parler d’amour, c’est un sujet universel qui tourne parfois un peu en rond.
Les deux atmosphères de noël proposées sont différentes, de la classique dans un chalet à la neige à un plus hors-norme à New-York, mais remplissent parfaitement leur fonction.. Avec une fin comme on les aime pour donner les sourires en ces périodes de fêtes.

Je remercie Milan pour cette lecture.

4/35

L’assassin entre en scène – Ngaio Marsh

♦Éditeur : L’Archipoche
♦Nombre de pages :  297
♦Date de parution : 21octobre 2021
♦Prix : 14,00€
♦Acheter : Amazon

Résumé :  Lorsque Arthur Surbonadier s’écroule sur la scène du théâtre londonien de la Licorne, les spectateurs retiennent leur souffle. Quel talent !
Mais, cette fois, les balles chargées dans le revolver n’étaient pas à blanc…
Le mobile du crime ? Diffcile d’en trouver un de prime abord tant cette crapule de Surbonadier était détestée de tous au sein de la troupe. Alors, vengeance, règlement de comptes, jalousie ?
À l’inspecteur principal Roderick Alleyn, de Scotland Yard, assisté du journaliste Nigel Bathgate, de monter sur scène pour résoudre l’affaire.
Grâce à l’érudition, la distinction naturelle et l’humour so british de ce parfait représentant de l’aristocratie britannique, la deuxième enquête de Roderick Alleyn, parue en 1935, fait mouche.

Mon avis : Le résumé du livre m’a plu et même si je n’avais pas lu le premier livre de la série, cela ne m’a pas empêché de me laisser tenter.

Un meurtre sur scène en pleine représentation, ce n’est pas commun, même si cela s’est déjà lu, mais cela a de quoi titiller Roderick Alleyn, surtout qu’il était aux premières loges lors du crime.

J’aime les romans policiers un peu (beaucoup) gores, mais revenir aux classiques du genre me fait plaisir aussi. Avec ce roman, j’ai été servie !
L’enquête est palpitante même si elle reste soft. On s’aperçoit alors qu’il n’y a pas besoin de scènes de crimes sanglantes et de tortures en tout genre pour tenir son lecteur en haleine. Il faut dire qu’ici l’inspecteur principal a l’embarras du choix en ce qui concerne les suspects. Une pleine scène d’acteurs ! C’est justement ce qui fait le croustillant de l’intrigue, basculer d’un suspect à l’autre au fil des pages, ne pas savoir qui a fait le coup et avoir des soupçons sur tout le monde.
Les dialogues sont un peu « empruntés » mais c’est ce qui fait tout le charme du livre. Cette politesse à l’excès pour les lecteurs modernes que nous sommes. ce décalage repose l’esprit et les bons mots m’ont fait sourire.
La suite risque grandement de me plaire.

Je remercie les éditions de l’Archipel pour cette lecture.

Des cris à glacer le sang – Collectif par R. L. Stine

♦Éditeur : Bayard
♦Nombre de pages :  528
♦Date de parution : 13 octobre 2021
♦Prix : 14,90€
♦Acheter : Amazon

Résumé : Ce cri est là pour ouvrir tout un recueil de cris, de feulements, de mystères, de hurlements dans la nuit, d’horreur
et de suspens insoutenable.
Quand vous lisez une histoire, êtes-vous de ceux qui aiment que leurs cheveux se dressent sur la nuque ? Que tous leurs muscles se crispent ? Que leur souffle se bloque dans la poitrine ?
Si oui, vous êtes au bon endroit.
Chacune des histoires de ce livre commence ou s’achève par un cri.
Et vous en trouverez plus qu’il n’en faut dans l’intervalle.
Il est composé de vingt récits, chacun signé par un auteur différent, et je peux vous assurer que vous y trouverez votre dose d’adrénaline.
Vingt histoires, vingt autrices et auteurs se tiennent prêts à vous faire sursauter, frissonner et claquer des dents.
Alors ? Qu’est-ce que vous attendez ? Que les cris commencent !

Mon avis : Idéal pour la période d’Halloween, ce livre regroupe vingt histoires à faire froid dans le dos.

Ce livre est tout bonnement magnifique ! La couverture est cartonnée et l’impression bleue foncée sur noir donne de suite l’ambiance sombre. La tranche est bleue également donnant de l’élégance, sans oublier le ruban marque-page bleu également. Il trouvera une place de choix dans vos bibliothèques.
Je ne connais aucun des auteurs regroupés dans ce livre. Pourtant je lis pas mal de jeunesse, mais visiblement pas assez au vu du nombres d’auteurs anglophones.
Les histoires sont destinées à un publique plutôt jeune, je dirais une douzaine d’année. Et j’ai parfois trouver les histoires un peu simplistes. Et là aussi, j’ai ressenti la même frustration que lorsque je lis des nouvelles : c’est trop peu et cela va trop vite. Surtout quand une histoire me plait. Mais c’est le principe d’une nouvelle : ne faire que quelques dizaines de pages et nous faire voyager tout de même.

Ce livre rempli parfaitement son office de livre pour la jeunesse qui faire peur, frissonner, dresser les petits cheveux sur la nuque, fait regarder sous le lit avant d’éteindre, mais qu’on n’arrive pas à reposer et qu’on lit sous la couverture avec une lampe de poche.

Je remercie Bayard et Pages turner pour cette lecture.