La passeuse d’âme tome 3 – Saison chaude – Marie Vareille

Éditeur : J’ai lu
Nombre de pages : 410
Date de parution : 21 mars 2019
Prix : 16,90€
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Résumé : Suite à l’échec de l’attaque du Conclusar, les combattants de l’Aube ont été décimés, Tim a disparu et Solstan est passé à l’ennemi.
Elia, activement recherchée par le Palatium, doit fuir la Cité pour survivre.
Dans un monde fait d’injustice et de violence où les Passeurs d’Âmes ont désormais les pleins pouvoirs, elle devra affronter le pire.
Seule face à la puissance du Palatium, saura-t-elle se relever et sauver ceux qu’elle aime ?

Mon avis : J’aime beaucoup les romans de Marie Vareille et tout particulièrement cette série jeunesse. J’avais donc hâte d’en découvrir le dernier tome.

Ce tome étant le troisième d’une série où il se passe beaucoup de choses je préfère ne pas faire de résumé personnel.

Pour une fois, je n’ai pas eu trop de mal à me replonger dans l’histoire et de la reprendre là où elle m’avait laissée après le tome 2. Cela m’a fait plaisir de retrouver les personnages créés par Marie Vareille et de suivre à nouveau leurs aventures.
Elia m’a un peu agacé dans les débuts, son abattement, même s’il est justifié m’a donné envie de la secouer. L’impression du début c’est que tout met du temps à se mettre en place, mais au fil des pages tout prend un sens, on ne fait pas une révolution en une dizaine de pages. Certains personnages prennent le temps de se dévoiler et prennent de l’ampleur dans l’histoire. De personnages secondaires ils passent à personnages principaux et j’ai aimé les suivre.
On apprend des secrets, des alliances incongrues qu’on voyait venir, des trahisons qu’on n’avait pas vu venir à l’inverse et plein d’événements qui font la richesse de ce tome. J’ai suivi l’enchainement des événements avec le cœur qui palpitait, j’ai eu envie de crier ma colère et ma tristesse avec les personnages, ma joie également, même si elle n’a pas été totale.
Sans vouloir trop vous en dévoiler sur la fin de cette trilogie, je peux vous dire que chaque victoire à son lot de pertes et cette victoire a un prix amer et un goût de sang.

Je remercie Marie Vareille et PKJ pour cette lecture.

33/65

Elia, la passeuse d’âmes tome 2 – Saison froide – Marie Vareille

Éditeur : PKJ
Nombre de pages : 271
Date de parution : 18 janvier 2018
Prix : 16,90€
Acheter : Amazon ou Bookwitty

Résumé : En rentrant avec Solstan au Conclusar, le centre de détention pour mineurs du Palatium, Elia n’a qu’un seul objectif, sauver sa soeur. Mais elle est loin d’imaginer les dangers qui l’attendent derrière les murs de béton où le secret de ses origines ne doit être découvert à aucun prix ! Dans un monde impitoyable où l’ennemi n’est pas toujours celui que l’on croit, Elia survivra-t-elle ? Arrivera-t-elle à sauver sa sœur et à retrouver ses amis ? Elia, Solstan, Tim et Arhia sauront-ils défendre leurs idéaux jusqu’au bout, quel que soit le prix à payer ?

Mon avis : J’aime beaucoup Marie Vareille qui écrit principalement (mais pas que) de la romance, j’ai toujours passé d’excellent moment avec ses livres. Quand elle s’est essayé à la jeunesse, connaissant mes affections pour ce genre, c’est naturellement que je l’ai suivi.

Comme il s’agit d’un tome deux, je ne vous ferais pas de résumé personnel, mais vous pourrez trouver mon avis sur le premier tome ICI.

J’ai lu le premier tome en juillet 2016, et en 1 an 1/2 j’avais un peu oublié des éléments de l’histoire. Donc, un peu comme d’habitude, j’ai dû sortir les rames et faire travailler ma mémoire pour me rappeler ce qu’il c’était passé. J’avais quelques éléments mais il m’en manquait pas mal. Heureusement, comme à chaque fois, cela m’est revenu petit à petit…
Ce livre est encore plus dur que le premier. C’est certes un livre jeunesse, mais l’auteure ne ménage pas ses lecteurs. Tous les personnages sont malmenés à un moment ou à un autre. Quand on pense que ça ne pourra pas être pire on s’aperçoit, au détour d’une page, que si ! Bien évidement le monde dans lequel ils vivent est loin d’être facile et leur vie loin d’être une partie de plaisir, mais clairement Marie n’y va pas avec le dos de la cuillère. C’est tout ce qui fait l’intensité du livre ! Pas un seul instant je ne me suis ennuyée ! J’ai palpité avec chaque personnage, même ceux que j’appréciais le moins.
Et cette fin… Elle est tout bonnement sadique ! Quand je vous disais que personne n’est épargné. Mais je pense que le pire c’est pour le lecteur… Et dire qu’il faut attendre la suite… Marie ? elle est prévue pour quand cette suite ???

Je remercie Marie Vareille et PKJ pour cette lecture.

20/80

Elia, passeuse d’âme tome 1 – Marie Vareille

Éditeur : PKJ
Nombre de pages : 317
Date de parution :  4 mai 2016
Prix :  16,90€ Notepaillons4.5

elia,-la-passeuse-d-ames-739634-250-400Résumé : “Les prophéties ne s’accomplissent que si quelqu’un a suffisamment de courage pour les réaliser”
Elia vit dans une dictature divisée en deux catégories : l’élite, les Kornésiens, et la classe exploitée, réduite en esclavage : les Nosoba. Elia est une Kornésienne. À quinze ans à peine, elle exerce en tant que passeuse d’âmes à l’hôpital de la capitale du pays : elle euthanasie tous ceux qui seraient considérés comme inutiles ou dangereux pour la communauté. Un jour, un jeune Nosoba, de la caste des intouchables parvient à la convaincre de l’aider à s’échapper, alors même qu’elle avait ordre de l’exécuter. Accusée de trahison, Elia s’enfuit…

Mon avis : Je connais Marie Vareille dans un autre registre. Celui des livres romances un peu légère qui donnent le sourire. Quand j’ai vu qu’elle sortait un livre jeunesse, j’ai été intrigué et j’ai voulu le découvrir.

Elia est une passeuse d’âme. Dans la société dans laquelle elle vit, dès qu’une personne est trop âgée et qu’elle n’est plus utile à la communauté, elle meurt. Elia aide ces gens à « partir ». Elle n’est pas forcément heureuse de son rôle, mais elle ne connaît pas d’autre façon de vivre. Jusqu’à ce moment où son monde bascule…

Dès les premières pages j’ai été emportée par les aventures d’Elia. Je me suis de suite attachée à elle. C’est un personnage plutôt discret au début, mais on perçoit chez elle quelque chose de plus fort. Quelque chose qu’elle ne soupçonne même pas elle-même. C’était un plaisir de la voir évoluer au court de ce premier tome.
Comme tous les premiers tomes il met en place l’intrigue et l’univers. Un univers très bien pensé et très bien créé. On sent que cela a pris du temps. Il y a plein de détails, intercalés entre deux chapitres, qui permettent de mieux saisir les subtilités de ce monde, ces règles et comment il est devenu ce qu’il est. Ce monde m’a d’ailleurs autant effrayé que fasciné, parce que cela pourrait bien devenir notre futur (même si je ne serais peut-être pas là pour le voir). Bref ce monde est bien imaginé et plutôt original.
L’intrigue par elle-même est assez classique. Une fuite, un apprentissage, une évolution, la découverte de la vérité… mais elle prend de la valeur grâce aux personnages qui sont terriblement attachant.
C’est une histoire qui m’a tenue en haleine les deux jours de ma lecture. J’ai suivi Elia les yeux fermés et j’ai aimé découvrir son histoire, faire connaissance avec les personnages qu’elle croise et qui vont façonner son avenir. Vite ! La suite !

Je remercie Marie Vareille et les éditions PKJ pour cette lecture.

52/80

52/80

 

Afterworlds – Scott Westerfeld

Éditeur : PKJ
Nombre de pages : 670
Date de parution : 5 mars 2015
Prix : 18,90€ Notepaillons4

41WbHtFNZRLRésumé : Darcy Patel, dix-huit ans, a mis l’université entre parenthèses. Elle vient de signer un contrat pour publier son premier roman, « Afterworlds ». L’histoire de Lizzie, une ado qui échappe de justesse à une attaque terroriste en simulant la mort.

Tandis que la jeune Darcy écrit et plonge dans l’effervescence de la scène littéraire new-yorkaise, Lizzie passe de notre monde à un monde intermédiaire, un lieu entre la vie et la mort, où elle va dénouer les secrets du passé… Et rencontrer le garçon de ses rêves…

Mon avis : La couverture minimaliste ne m’avait pas attirée plus que ça, mais le résumé, parlant d’une histoire fantastique avait tout pour me plaire. Il n’en fallait pas plus pour que je céde.

Darcy a écrit un livre « jeune adulte » qui va être publié. Elle a 17 ans et sa vie va totalement changer. Elle écrit l’histoire de Lizzie qui après une expérience La mort imminente développe d’étranges particularités.

Dès le début j’ai été happé par le livre. On commence avec à peine une page sur un aperçu rapide de la situation de Darcy puis on plonge directement dans celle plus délicate de Lizzie. La tension qui se dégage de la première scène présentant Lizzie nous accroche dès le début, c’est cette scène qui a créé mon intérêt pour l’histoire. On bascule d’un chapitre à l’autre d’une vie à l’autre, de la « réelle » à « l’imaginaire », de la vie commune à la fantastique. J’ai beaucoup aimé cette « rythmique », cette possibilité de lire deux histoires. Si au départ j’ai trouvé l’histoire de Lizzie plus intéressante que celle de Darcy, je me suis vite passionnée pour les deux. Ce livre donne l’avantage de lire deux histoires, en même temps vu le nombre pages, il constitue vraiment deux livres.
J’ai beaucoup aimé les deux histoires, par contre j’ai trouvé que celle de Lizzie manquait de précisions et faisait parfois des raccourcis un peu facile. J’aurais aimé en savoir plus sur certains aspects qui ne sont que survolés. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture, je me suis laissée emporter par les deux histoires, les deux univers très distincts, très différents mais tout aussi passionnant finalement. L’auteur réussi à mener deux histoires différentes de A à Z, deux ambiances différentes mais qui tiennent en haleine le lecteur. Je ne peux même pas dire pour quel personnage j’ai eu une préférence au final tant elles sont différentes et attachantes à leur manière.
J’ai passé un très bon moment avec ce livre, un long moment même vu le nombre de pages, mais ça en valait la peine.

Je remercie PKJ pour cette lecture.

47/100

47/100

17/60

17/60

Breathing, tome 1 – Ma raison de vivre – Rebecca Donovan

Éditeur : PKJ
Nombre de pages : 434
Date de parution : 5 mars 2015
Prix : 18,90€  coupcoeur3Notepaillons5

41cSCCJZ5DLRésumé : – Et si je ne veux pas être ami avec toi?
– Alors nous ne serons pas amis.
– Et si j’ai envie d’être plus qu’un ami?
– Alors nous ne serons rien du tout.

Emma a tout fait pour empêcher Evan d’entrer dans sa vie. Non pas parce qu’il la laisse indifférente, bien au contraire, mais parce que personne ne doit savoir. Savoir qui elle est vraiment, quelle est son histoire et, surtout, ce qui l’attend tous les soirs, quand elle rentre chez elle…

Mon avis : La couverture minimaliste m’a intriguée dès le début, le résumé lui m’a totalement séduite ! Il n’en fallait pas plus pour que je cède et que je le lise.

Emma n’a pas la vie facile. Elle a été recueilli par son oncle et sa tante et cette dernière est horrible avec elle. Sa vie change un peu quand elle rencontre Evan, mais elle est loin de se simplifier.

Emma et moi ça a collé de suite ! D’habitude ce sont les personnages à caractères forts qui me plaisent, mais sa fragilité mélangée à sa détermination m’ont vraiment touchée. Je n’agirais sûrement pas comme elle, mais j’ai eu envie de la protéger. J’ai « serrer les fesses » en même temps qu’elle, en souhaitant que ce moment passe vite. J’ai frémis avec elle, espéré avec et pour elle, j’ai parfois baissé les bras avec elle et j’ai souvent maudis l’auteure. Même si celle que j’ai vraiment aimé détester c’était plutôt l’auteure qui ne nous ménage aucunement. Sans nous abreuver de détails sordides, qui feraient passer ce livre pour un sinistre journal à faits divers, elle arrive très bien à nous faire ressentir la peur et le sentiment d’injustice. J’ai ragé à chaque passage difficile, plus parce que je me sentais impuissante que parce qu’Emma ne savait pas gérer elle même la situation. J’étais un peu comme ses amis à bien y réfléchir.
Ce livre est un condensé de sentiments qu’on ne peut s’empêcher de ressentir. On passe de la joie et l’espoir à la consternation et la tristesse en quelques pages. Rien que pour ça je ne regrette pas mal lecture, même si bien évidement l’histoire m’a elle aussi bien plu. Elle est bien écrite, j’ai dévoré les chapitres sans m’en apercevoir, j’ai lu le livre en moins de deux jours, l’histoire est tellement addictive que je n’ai pu lâcher avec le livre.
Je me rends compte que mon avis est un peu décousu, je parle de mes sentiments un peu dans tous les sens, c’est parce que ce livre m’a touche profondément, m’a marqué et que je le traîne depuis dans ma tête. La fin est tellement « horrible » (du point de vu du lecteur je précise) que je n’ai qu’une envie, c’est de lire la suite. Je me maudis même de ne pas lire correctement en anglais.

Je remercie PKJ pour cette lecture.

45/100

45/100