Blood of Eden tome 2 – La gardienne d’éternité – Julie Kagawa

 Éditeur : Harlequin / Collection Darkiss
Nombre de pages : 458
Date de parution : 1er novembre 2013
Prix : 15,50€ Notepaillons4.5

1233340_654595424564570_2071677757_nRésumé : « Les vampires ne rêvent pas. Pourtant, moi, Allie, je rêve. Et tous mes rêves me rappellent vers le lieu que j’ai laissé derrière moi, celui où tout a commencé. »
Alors qu’elle le croyait à l’abri du chaos et des vampires, Allie retrouve Zeke à New Covington, la cité de sa naissance. Il lui fait une annonce terrifiante : la catastrophe finale est programmée et, cette fois, personne n’y survivra. Seule échappatoire possible : retrouver le coupable, ensemble. Une traque semée de dangers, dont le moindre n’est pas l’instinct prédateur d’Allie, qui redoute de faire de Zeke sa proie…

Mon avis : Julie Kagawa est une auteure phare dans la collection Darkiss de Harlequin. Cette série a donc été l’occasion de la découvrir et c’est donc pleine de curiosité que je me suis laissée emporter par sa plume pour ce second tome.

Ce livre étant un second tome, je ne vous ferais donc pas de résumé personnel pour ne pas vous spoiler plus que ne le fait déjà la 4ème de couverture.

J’ai retrouvé Allison avec énormément de plaisir. Je l’avais quitté à la fin du tome 1 sur le départ d’une nouvelle aventure et j’étais curieuse de connaître la suite de son histoire. Et je peux vous affirmer de suite que l’auteure ne m’a pas du tout déçue ! Du début à la fin j’ai palpité avec Allie.
Déjà le premier tome était assez haletant mais celui là tient les promesses du premier. On est ballotés d’une révélation à une autre et on se demande à chaque page ce que l’auteure nous à concoctée d’autre et à chaque fois on est loin de ce que son imagination à réussi à trouver.
Le personnage d’Allie est complexe et attachant. Elle est devenue vampire tout en gardant une partie de son caractère d’humaine donnant naissance à une héroïne haute en couleur et capable de nous étonner à chaque rebondissement. Elle n’a jamais les réactions que je lui aurais prêtée et cela m’a permis de me laisser vraiment emportée par l’histoire. Les personnages secondaire sont aussi superbement décrit et on prend plaisir à détester Jackal (ce faux méchant ou ce pseudo gentil) et on frémi d’horreur face à tout ce qu’est capable Serran.
Le monde des vampires est vraiment complexe et foisonne de dégrader de gris, on est craint à un moment pour mieux les comprendre quelques pages suivantes.
Le summum du livre reposant sur cette fin qui nous laisse estomaqué en se disant que vraiment, pour être auteurs il faut avoir un côté sadique très développé !

C’est ce savant mélange qui m’a permis de passe un très bon moment à dévorer ce livre et à me lamenter sur le temps qu’il me reste avant de connaître la fin.

Merci à Darkiss pour cette lecture.

17/60

17/60

 


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Ballerines – Sophie Flack

 Éditeur : Panini / Collection Scarlett
Nombre de pages : 372
Date de parution : 16 octobre 2013
Prix : 16,00€ Notepaillons3.5

1186116_539263766147287_1133853009_nRésumé : Hannah Ward, 19 ans, est danseuse dans la prestigieuse école de danse de Manhattan. Elle s épuise entre les répétitions, les spectacles et ses relations en coulisses relativement compliquées. Mais tout change lorsque Hannah rencontre Jacob. Jusque-là, elle avait toujours respecté la devise de l école, « ne pense pas, danse », mais Jacob lui ouvre les yeux sur le monde extérieur. Hannah doit alors choisir entre continuer la compétition avec les autres ballerines dans l espoir de devenir première danseuse, ou changer radicalement d existence pour enfin vivre. Sophie Flack a été danseuse au corps de ballet de New York pendant près de 10 ans. Ballerines est son premier roman. Il contient des éléments autobiographiques, notamment la réflexion sur les relations entre vie privée et vie professionnelle, et nous donne un aperçu des coulisses d un monde que peu de gens connaissent.

Mon avis : Je ne suis pas fan de danse classique. C’est même à cause d’elle que je n’ai pas fait danse petite, on m’avait dit que pour faire de la danse moderne/jazz il fallait d’abord faire de la classique et j’en n’avais pas du tout envie. Je n’étais pas tentée de lire ce livre au départ non plus, mais la superbe couverture à réussi à me convaincre et au final je ne l’ai pas regretté.

Hannah a 19 ans et fait partie du corps de ballet d’une troupe réputée de New-York. Sa vie tourne exclusivement autour de la danse qu’elle pratique depuis l’âge de 8 ans. Depuis ses 14 ans qu’elle a intégré ce ballet elle ne rêve que d’une chose : devenir danseuse soliste. Elle y consacre toute son énergie. Jusqu’au jour où elle rencontre un jeune homme qui fait basculer toutes ses certitudes…

L’immersion dans ce livre ce fait doucement. On apprend à connaître Hannah petit à petit. Bien sûr nous savons de suite dans quel monde elle évolue, mais que savons nous réellement de cet univers ? Personnellement je n’y connaissais rien, m’y intéressant peu, mais cette découverte du monde des danseuse a été presque une révélation pour moi, me confortant dans l’idée que je n’étais pas du tout faite pour ça. Mais j’ai admiré la détermination de ses jeunes filles prêtent à tous les sacrifices pour réussir à atteindre leur rêve. Elles sacrifient leur corps auquel elles font subir l’impensable, leur vie sociale et même familiale, vivant recluses dans leur théâtre, étant ensuite trop fatiguées pour sortir se faire même un simple cinéma le soir. Ça c’est le monde dans lequel vit Hannah, un monde qui me fascine autant qu’il m’horrifie presque.
À côté de ça il y a le personnage d’Hannah vraiment attachant et pleine de doutes. Elle sait ce qu’elle veut faire depuis toute petite mais à 19 ans il est vraiment difficiles d’être certaine de tout. C’est son questionnement tout le long du livre, son cheminement qui la rend si proche du lecteur. Car même si nous ne sommes pas des ballerines, nous avons tous eu des périodes de doutes à savoir si nous suivions le bon chemin.
La plume de l’auteure est très facile à lire, on se laisse porter par ses mots simples, ses descriptions qui vont à l’essentiel, nous permettant ainsi d’être focalisé entièrement sur l’histoire.

Un livre sympathique que je conseille aux fans de danses classiques, bien sûre, mais pas que. Il est toujours utile de connaître les milieux qui nous entourent, même si nous ne les côtoyons pas.

16/60

16/60

 


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Les portes du secret – Le poison écarlate – Maria V. Snyder

 Éditeur : Harlequin / Collection Darkiss
Nombre de pages : 403
Date de parution : 1 novembre 2013
Prix : 7,50€ Notepaillons4

9782280299046Résumé : « Si tu veux continuer à vivre, Elena, il te faudra avaler une dose quotidienne de cet antidote… »
Enfermée dans les cachots du château d’Ixia et condamnée à mort pour le meurtre de l’homme qui l’a violée, Elena croit sa dernière heure venue. Mais c’est un étrange marché que lui propose Valek, le chef de la sécurité d’Ixia, qui vient de l’arracher à sa geôle : elle sera exécutée le jour même, ou deviendra goûteur du Commandant Ambroise, et risquera la mort à chaque plat qu’elle goûtera. Pour être certain qu’elle ne s’enfuie pas, Valek fait avaler à Elena une dose mortelle de Poussière de Papillon. Afin de rester en vie, Elena devra chaque jour prendre l’antidote dont seul Valek connaît la formule…
Alors qu’autour d’elle complots et trahisons se multiplient, Elena reçoit l’aide de la mystérieuse Irys, qui lui révèle ses pouvoirs de magicienne.
Des pouvoirs qui, tenus cachés, pourraient lui permettre de s’échapper d’Ixia, mais aussi de se soustraire à Valek, cet homme au charme vénéneux, et à la menace du poison écarlate…

Mon avis : J’ai découverte l’auteure il y a peu avec sa nouvelle série Le pouvoir des lys que j’ai beaucoup aimé. Lorsque sa première série « Les portes du secret » a été éditée en poche chez Darkiss, c’était l’occasion rêvée de la découvrir un peu mieux.
Elena est enfermée dans un donjon pour avoir tué le fils d’un chef de district. Elle n’attend que la mort. Quand lui est imposé de devenir le gouteur officiel du commandant ou lieu de l’échafaud, et pour être sur qu’elle ne s’évade pas, on lui fait avaler un poison dont elle a besoin de l’antidote tous les jours si elle ne veut pas mourir.
J’ai été de suite prise dans l’ambiance du livre. Notre premier contact avec Elena se passe dans un cachot sombre, humide et immonde. Comme elle nous sommes propulsés dans la vive lumière du monde dans lequel elle évolue et nous le découvrons progressivement.
Cet univers fantasy est très bien créé et personnellement je m’y suis vraiment immergée, ce mélange de moyen âge, de pseudo modernité et de magie m’a enchantée.
Le personnage d’Elena m’a aussi conquise, elle est lucide est battante et loin de s’apitoyer sur son sort. Même si elle a une vision d’elle assez négative d’elle même, elle évolue tout au long de l’histoire et c’est un véritable plaisir de la suivre pas à pas.
L’intrigue est aussi très bien trouvée, j’ai beaucoup aimé la suivre et frissonner avec Elena et les amis qu’elle se fait tout au long de l’histoire.
Ce que j’ai trouvé un peu dommage c’est que la trame de l’histoire est la même que celle de Précieuse, le tome 1 du pouvoir des lys. Les personnages sont différents de caractères et leur quête n’est pas la même, mais on retrouve presque les mêmes étapes et je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle tout le long de ma lecture.

L’avantage c’est que les 3 tomes sont sortis en poche en même temps et je n’aurai pas trop à attendre pour lire la suite, il faudra juste que je trouve le temps de lire les 2 derniers tomes de cette trilogie.

Je remercie Harlequin et la collection Darkiss pour cette lecture.

15/60

15/60

 


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La grâce des brigands – Véronique Ovaldé

 Éditeur : Édition de l’Olivier
Nombre de pages : 283
Date de parution : 22 août 2013
Prix : 19,50€ Notepaillons3.5

716oW66dXOL._SL1466_Résumé : Quand Maria Cristina Väätonen reçoit un appel téléphonique de sa mère, dont elle est sans nouvelles depuis des années, l’ordre qu’elle avait cru installer dans sa vie s’en trouve bouleversé. Celle-ci lui demande instamment de venir chercher pour l’adopter Peeleete, le fils de sa soeur. Nous sommes en juin 1989, Maria Cristina vit avec son amie Joanne à Santa Monica (Los Angeles). Cela fait vingt ans qu’elle a quitté Lapérouse, et son univers archaïque pour la lumière de la ville et l’esprit libertaire de la Californie des années 70.
Elle n’est plus la jeune fille contrainte de résister au silence taciturne d’un père, à la folie d’une mère et à la jalousie d’une soeur. Elle n’est plus non plus l’amante de Rafael Claramunt, un écrivain/mentor qu’elle voit de temps à autre et qui est toujours escorté par un homme au nom d’emprunt, Judy Garland. Encouragée par le succès de son premier roman, elle est déterminée à placer l’écriture au coeur de son existence, être une écrivaine et une femme libre.
Quitte à composer avec la grâce des brigands.

Mon avis : Muti ne lit pas que de la jeunesse et de la fantasy (urban ou pas). Parfois elle a des envie de lecture contemporaine, de lire des livres qui s’ancrent dans notre réalité, qui lui racontent des histoires possibles qu’elles soient jolies ou non. C’est le cas de ce livre, ma petite librairie du coin en avait fait les éloges, j’étais donc contente d’avoir la possibilité de le lire dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire proposés par Priceminster-Rakuten.

Maria Christina a réussi à échappé au trou perdu où elle vivait à l’âge de 16 ans, elle a même réussi dans la vie tout court puisqu’elle est une auteure reconnue. Sa vie est bien établie, limite réglée comme du papier à musique, quand un appel du passé, de sa maman plus précisément, vient tout bousculer…

Le début de ma lecture a été un peu laborieuse, passer du style d’écriture pour la jeunesse à celui pour adulte, il m’a fallu un temps d’adaptation. Mais une fois que je me suis habitué au rythme d’écriture de l’auteure, à ses phrases super longues qui peuvent faire tout un paragraphe, je me suis immergée totalement dans l’histoire de Marie Christina.
Son histoire est d’ailleurs assez banale, non classique plutôt, c’est celle qu’on attend d’une auteure de talent mondialement connue. On s’attend à ce qu’elle soit assez hors du commun et celle de Marie Christina l’est. Comment peut-elle être classique est hors du commun ? Elle est hors du commun pour le citoyen moyen, mais elle est assez classique pour un auteure à succès qui écrit des livres avec des émotions à vif. On s’attend forcément à ce que cette auteure, qui sait si bien retranscrire ce genres de sentiments, a eu une vie atypique. Le livre est d’ailleurs plein de personnages à la limite de la caricature, du mentor au chauffeur de taxi gros bras en passant par la meilleure amie hippie profitant au maximum de la vie.
Pourtant cela n’en fait pas pour autant un mauvais livre. Ces personnages sont très bien amenés et s’intègrent parfaitement dans l’histoire. Découvrir notre héroïne petit à petit grâce à d’habiles flash back est un pur plaisir.. J’ai passé un excellent moment avec ce livre que j’ai lu rapidement. Je ne l’ai d’ailleurs pas refermée intacte. Par son histoire et par sa fin, il a laissé une trace en moi, comme une interrogation à laquelle je ne trouverai surement jamais la réponse…

Livre lu dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire organisé par Priceminister-Rakuten.

Night School tome 3 – Rupture – C. J. Daugherty

 Éditeur : Robert Lafont / Collection R
Nombre de pages : 396
Date de parution : 10 octobre 2013
Prix : 17,90€ Notepaillons2.5

969875_10151701728451473_988672598_nRésumé : Inconsolable depuis la mort de son amie et sous la menace constante d’un espion qui rôde incognito à Cimmeria, Allie Sheridan accuse le coup. Et elle n’est pas la seule à perdre les pédales ; tout semble s’effondrer autour d’elle : amitiés, amours et certitudes. Alors, quand Nathaniel commence à abattre ses cartes maîtresses, Isabelle, la directrice elle-même, ne sait plus que faire. L’école sombre peu à peu dans les sables mouvants de la paranoïa et de la suspicion, tous les étudiants sont dorénavant considérés comme coupables jusqu’à preuve du contraire. Il n’y a plus de présomption d’innocence qui tienne et n’importe qui peut désormais être détenu sans procès. Plus personne ne peut se cacher. Cette fois-ci, Nathaniel n’a plus besoin de leur faire du mal ; les occupants de Cimmeria s’en chargent très bien tout seuls…

Mon avis : J’avais beaucoup apprécié les deux tomes précédentes et j’avais hâte de connaître la suite des aventures d’Allie et de ses amis.

Pas de résumé pour ce tome 3, je risquerai de vous en dévoiler trop sur les deux premiers tomes.

J’avais quelques trous au commencement de ce livre, j’ai dû me replonger dans les avis que j’avais fait des tomes précédents pour me rafraichir la mémoire. Mais cela ne m’a pas trop dérangé, quelques rappels sont également fait dans le récit.
J’étais impatiente de lire ce livre et j’ai été un peu déçue. Allie m’a agacée. Je dois avouer que c’est quelque chose qui me concerne personnellement, je ne supporte pas les gens qui s’apitoient sur leur sort dans la vraie vie, et j’ai donc naturellement du mal avec les personnages de roman qui font de même. Je comprends la situation d’Allie qui a donné naissance à ce laisser aller, mais pour moi il dure trop longtemps. C’est pour cela qu’elle m’a énervée dans la première partie du roman. Heureusement cela s’arrange dans la seconde moitié du livre et Allie redevient elle-même.
L’intrigue est vraiment très présente et très bien menée, c’est un des points fort du roman. Tout le long du récit nous trépignons d’un pied sur l’autre sans vraiment savoir où l’auteure veut nous me mener. C’est ce que j’aime dans un livre ne pas savoir où je vais, établir des théories pour voir l’auteure les démolir quelques pages plus loin et être obligée d’en refaire sans jamais savoir si j’ai raison. Parce que ce livre nous apprend pas mal de choses sur l’intrigue, on découvre pourquoi Allie se retrouve dans cette situations, les éléments déterminants qui se sont déroulés bien avant sa naissance et qui font qu’aujourd’hui elle doit affronter tout ça, mais une fois terminé on ne sait toujours pas quel dénouement l’auteure veut donner à son histoire.

C’est pour ça que je vais continuer la lecture de ce livre car je veux savoir si Allie va réussir à sauver Cimmera, mais j’espère qu’elle sera moins geignarde que dans ce tome 3.

Le petit plus : L’auteure sera présente au salon du livre jeunesse de Montreuil le mois prochain.

Retrouvez également l’avis plus enthousiaste de Myconton32 ICI

Je remercie la Collection R pour cette lecture.

14/60

14/60


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