L’échappée – Allan Stratton

Éditeur : Milan
Nombre de pages : 254
Date de parution : 7 septembre 2016
Prix : 13,90€ Notepaillons3.5

81xSShH0DoLRésumé : « Comment peut-on ne pas vouloir sortir avec Jason ? il est ultra cool. […] Jason, pour moi, c’est un rêve qui se réalise. »
Hélas pour Leslie, son rêve va vite tourner au cauchemar…
Jason, le nouveau qui attire tous les regards, n’est pas le garçon bien qu’il paraît être. Lentement, il tisse sa toile autour d’elle.
Pour qu’elle ne puisse plus s’échapper. Pour qu’elle lui appartienne. Corps et âme.

Mon avis : Il existe des livres qui racontent des histoires dont on aimerait bien qu’elles n’existent pas. Qu’elles n’aient jamais existé. Mais on les lit quand même, parce qu’on ne peut pas s’arrêter et surtout parce que ça serait moche de faire l’autruche.

Leslie sort avec Jason, le garçon le plus mignon du lycée, et dans sa vie qui prend l’eau de tous les côtés, c’est la meilleure des choses qui pouvait lui arriver. Mais au fil du temps elle se rend compte qu’il n’est pas aussi parfait qu’il le laisse voir.

Au début, Leslie, « l’héroïne » me tapait un peu sur les nerfs. L’ado typique, mal dans sa peau, et légèrement égoïste sur les bords (oui bon moi aussi j’étais un peu comme ça, mais avec le temps on a tendance à oublier). Bref, une ado à qui on a envie de mettre des baffes pour lui remettre les idées en place. Puis l’histoire commence, et en l’occurrence celle que Leslie commence avec Jason. Elle est difficile à lire cette histoire parce qu’elle n’a rien à voir avec celle qu’on a l’habitude de lire. Parfois, les jeunes filles rencontrent des jeunes hommes mal intentionnés qui font tourner ce qui devait être une jolie romance, au cauchemar.
L’auteur a voulu informer le jeune public. Vouloir une histoire d’amour c’est ce qu’on cherche tous à l’âge de l’adolescence, mais il faut faire attention sur qui on tombe et surtout ne pas avoir peur de parler, d’agir…Loin d’être un donneur de leçons Allan Stratton veut que les jeunes filles prennent de la confiance en elles et qu’elles sachent quoi faire si cela devait leur arriver.
Comme je le disais en introduction, ce livre n’est pas toujours facile à lire, même si l’auteur ne rentre pas dans les détails et qu’il est plutôt pudique dans sa narration, mais il faut que ce genre de livre existe pour qu’on garde en mémoire que notre monde n’est pas celui des Bisounours.
J’ai beaucoup apprécié celle lecture, pas des plus gaie mais nécessaire.

Je remercie Milan pour cette lecture.

17/65

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