♦ Éditeur : Bayard
♦ Nombre de pages : 297
♦ Date de parution : 6 juillet 2016
♦ Prix : 13,50€
Résumé : 1920, avant d’embarquer sur le Britanica, John Foggart donne à sa femme un coffre de reliques trouvé dans une crypte et contenant des objets énigmatiques, notamment des morceaux d’un métal inconnu. Il la met également en garde contre Aleksander Ardan. Depuis, leur coffre a été cambriolé deux fois et John Foggart a disparu en Norvège. Sa femme monte alors une expédition pour partir à sa recherche.
Mon avis : Le résumé du roman et sa couverture rétro m’ont attirée, je me suis donc laissée tenter. Je l’avoue, je suis faible (mais me semble que vous le savez déjà 😉 ).
Sam, jeune photographe rejoint l’équipe du professeur Zarco au sein de la SIGMA. Une agence qui fait des expéditions à travers le monde pour en découvrir les mystères (n’oublions pas que nous sommes en 1920). Le jour où la femme de John Foggart leurs demande de l’aider à retrouver son mari, les voilà parti au delà du cercle polaire.
Je ressors mitigée de cette lecture. J’étais emballée au début mais j’ai déchanté au fur et à mesure qu’avançait ma lecture. Je l’ai trouvé un peu longuette et un peu trop fournie en détails scientifiques. Ce qui n’est pas incohérent avec le thème du roman, mais ce n’est pas ma tasse de thé. Je m’ennuie vite dans ces cas là.
Heureusement les personnages remontaient un peu cette impression. Ils sont bien décrits, et, même s’ils sont nombreux, on arrive facilement à s’y attacher. Même si certains sont un peu caricaturaux, comme le professeur Zarco, le génie imbuvable par excellence, ou Elizabeth la femme indépendante qui sait tout sur tout, les autres sont plutôt normaux et ils apportent beaucoup au récit.
Là où j’ai vraiment eu du mal c’est avec l’accumulation de référence littéraire, comme celle sur 20 000 lieux sous les mers, comme étant une vérité. Une seule référence aurait pu tenir la route, mais là l’auteur en superpose trop. Jusqu’à la révélation ultime que j’ai trouvé vraiment trop exagérée. S’il n’y avait eu qu’elle ça aurait été, mais là, ça faisait vraiment trop. À vouloir faire trop extraordinaire César Mallorqui m’a perdu.
Cela fonctionne peut- être avec le public visé, mais pas avec moi. Je pense que cela peut tout de même séduire pas mal de prè-ado qui pourront alors voyager tout en parfaisant leur culture.
Je remercie Bayard pour cette lecture.
7 réflexions sur “L’énigme John Foggart : expédition au delà du cercle polaire – César Mallorqui”