♦ Éditeur : Michel Lafon
♦ Nombre de pages : 283
♦ Date de parution : 14 mai 2015
♦ Prix : 15,95€
Résumé : De loin, AnikaDragomir est une adolescente de 15 ans parfaite : cheveux blonds, lèvres glossées, troisième fille la plus populaire du lycée. De près, par contre, elle est complètement à côté de ses pompes : un mélange de plans diaboliques (comme mixer des somnifères dans les milkshakes) et de pensées révolutionnaires (remettre en question l’échelle de popularité du lycée). Mais elle est prête à tout pour garder ses secrets et maintenir son rang social. Car un pas de travers et Becky Vilhauser, alias le DarkVador rose bonbon qui règne sur le lycée, transformera sa vie en enfer. Alors quand l’ex-loser absolu, Logan McDonough, débarque transformé à la rentrée – beau, intelligent et mystérieux comme jamais –, Anika sait qu’il est interdit de le fréquenter. Après tout, ne serait-ce pas totalement dingue de tout lâcher pour un raté ?
Mon avis : J’aime les livres jeunesses et tout particulièrement les livres jeunesses américains car j’aime découvrir leur style de vie, celui-ci n’a pas fait exception surtout qu’il avait l’air en plus un peu déjanté.
Anika est une jeune fille tout La 15 ans ce qu’il a d’ordinaire. Elle a une famille recomposée ordinaire, va dans un lycée ordinaire, a une meilleure amie ordinaire et suit des cours ordinaires. Sauf qu’elle est persuadée de ne pas être si ordinaire que ça…
Le roman est écrit à la première personne et on entre d’emblée dans la vie d’Anika. Elle nous fait tout partagé même ce dont elle n’est pas fière. Elle nous présente tout ça franchement avec un humour qui m’a séduite. J’ai souvent souris à ses bons mots. Elle analyse sa vie avec beaucoup de justesse. Même si on se rend vite compte qu’une partie de sa vision des choses est faussée par son implication émotionnelle.
J’ai aimé passer le temps de ce roman avec elle, sa famille (je suis franchement fan de sa mère) et ses amis, j’ai aussi aimé détester les gens qu’elle n’aime pas elle-même mais avec lesquels elle doit faire.
L’histoire est au début assez classique, on suit la vie d’une lycéenne, le petit plus original est le ton de la narration et l’humour de la narratrice, Anika, ensuite l’histoire prend une autre tournure que j’ai eu du mal à cerner, j’étais même impatiente de voir quelle fin l’auteure nous réservait et je dois bien avouer que je ne m’attendais pas du tout à ça. J’ai aussi aimé découvrir cette fin et ressentir ce flot d’émotion.
Le second thème du roman est la pression sociale que subissent les lycéens américains avec leur « société lycéenne », les « classes » qui se créent et qui ne se mélangent pas. Les plus populaires qui font subir leurs choix et leurs lois aux autres, où chaque action est disséquée, analysée et surtout critiquée, où personnes ne fait rien sans s’être demandé ce que les autre vont en penser. Je suis fascinée par ce milieu lycéen américain et j’ai aimé l’analyse qu’en fait l’auteure.
J’ai surtout aimé le message véhiculer par ce livre, on est tous plus ou moins bizarre, avec notre part d’ombre, on subit également tous une pression sociale sur ce sacro-saint paraître,mais que cela ne nous empêche pas de profiter de chaque minute de notre vie et surtout pas de nous empêcher de dire aux gens ce qu’on ressent pour eux.
Je remercie les éditions Michel Lafon pour cette lecture.
J’ai très envie de le lire 🙂
C’est normal il est très bien 😉
Encore un que je vais ajouter dans ma PAL 😉 Merci pour ton post passe un bon week end 🙂