♦ Éditeur : Michel Lafon
♦ Nombre de pages : 427
♦ Date de parution : 6 novembre 2014
♦ Prix : 20,95€
Résumé : ~~ » Son histoire commença par un miracle… » 1804, sur l’île de Saint-Domingue consumée par les flammes de la révolution, un massacre n’épargne qu’une seule vie, celle d’un nourrisson. Recueillie par deux Français qui l’ont prénommée Ruth, la petite fille noire part vivre avec eux dans la bouillonnante ville de Savannah, au sud des États-Unis. Ainsi commence l’incroyable destin de celle qui grandira dans une Amérique à la veille de la guerre de Sécession, tombera follement amoureuse d’un Noir libre, avant d’être vendue comme domestique à une élégante famille de planteurs de coton, les O’Hara, et qui deviendra » la mamma » qui élèvera Scarlett, l’irrésistible belle du Sud. À travers trois générations de femmes, on découvre au fil des pages la vie secrète et les pensées de Ruth, derrière le masque de la domestique dévouée. Elle qui n’a jamais connu la liberté ne perd pas espoir, tel un rocher dans la rivière du temps. Elle aime avec férocité, et n’oublie jamais ceux qui ont succombé aux ravages de l’Histoire. Entre résilience et rêves brisés, Sous le soleil de Savannah jette une nouvelle lumière sur l’une des inoubliables héroïnes d’Autant en emporte le vent. LA PREMIERE PRÉQUELLE AUTORISEE DU CHEF-D’ŒUVRE DE MARGARET MITCHELL
Mon avis : Ce livre est un préquelle à Autant en emporte le vent. Je n’ai pas lu le livre, mais j’aime l’époque et j’avais envie de découvrir cette histoire.
Ce livre c’est l’histoire de Ruth, la mama du livre Autant en emporte le vent. Son histoire depuis sa « naissance » jusqu’au début du livre dont l’auteur s’est inspiré.
Le rythme de lecture est assez lent. Ce n’est pas un livre d’action, ni un jeunesse qui se lit très vite et où les événements s’enchaînent rapidement. Non c’est une histoire racontée chronologiquement au rythme lent des États Unis du Sud.
Je me suis laissée doucement par l’histoire. Tantôt drôle, tantôt triste, mais toujours racontée sur le même ton. Celui La Ruth, une négresse désabusée qui depuis longtemps s’est fait une raison sur ce qu’est sa vie. Jamais elle ne se plaint, elle accepte toutes les épreuves qu’elles et ses différents maîtres doivent traverser avec un certain détachement, une certaine fatalité qui fait parfois frissonner. L’histoire qui nous est racontée est une fresque de la vie des planteurs, plus ou moins riche de la Géorgie au début du 19ème siècle. J’ai appris plein de choses sur leur vie quotidienne et j’adore ça. Également sur la société de cette époque et bien évidement sur l’esclavage, même si je dois admettre que je m’attendais à une histoire beaucoup moins édulcorée. Mais cela n’a en rien gâché mon plaisir de lecture. J’ai aimé suivre Ruth et malgré le nombre de pages et la lenteur La l’histoire, j’aurai bien encore passé un moment avec elle. J’ai eu un peu de mal à la quitter et j’ai eu envie La lire Autant en emporte le vent dans la foulée, même si là j’ai eu peur d’avoir du mal à adhérer au style vu sa date d’écriture. Mais cette idée reste dans un quoi de ma tête et je pense bien le lire un jour.
C’est vraiment un livre que je conseille au fan du livre et du film dont il est inspiré.
Je remercie les éditions Michel Lafon pour cette lecture.
bonjour,
malgré la date d’écriture, Autant en emporte le vent se lit très bien, il n’as pas une écriture laborieuse comme dans la plupart des classique… Il a cependant un rythme lent; comme le vieux sud des états unis… 🙂 J’ai adorée !
L’histoire de Ruth m’intéresse, mais j’attendrai sa sortie en poche…