♦ Éditeur : Harlequin / Mosaïc
♦ Nombre de page : 389
♦ Date de parution : 12 mars 2013
♦ Prix : 18,90€
Résumé : Un meurtre barbare. Une disparition angoissante. Un policier au-dessus de tout soupçon. Et un journaliste lancé dans une quête effrénée de la vérité…
Quand le corps d’une prostituée est retrouvé à moitié enterré dans le bois d’Ellicott Creek, non loin de Buffalo, Jack Gannon devine aussitôt que cette affaire pourrait donner à sa carrière de journaliste le sérieux coup de pouce dont elle a besoin : s’il parvient à obtenir des informations exclusives, peut-être pourra-t-il décrocher le poste dont il rêve dans un grand quotidien new-yorkais ? Son intérêt pour le meurtre d’Ellicott Creek grandit encore lorsqu’il apprend qu’une des amies de la victime, une ancienne prostituée, vient de disparaître sans laisser de traces. Dès lors, Jack en est sûr : les deux affaires sont liées. Et le tueur va de nouveau frapper.
Très vite, son enquête s’oriente vers Karl Styebeck, un inspecteur respecté et apprécié de tous, mais qui semble avoir des liens avec les deux victimes. Persuadé que les policiers se refuseront à mettre en cause un des leurs, Jack décide alors de tout faire pour révéler au grand jour les secrets sombres et inavouables de cet homme apparemment au-dessus de tout soupçon. Sans se douter qu’il va ainsi mettre en jeu bien plus que sa carrière, et entamer une terrifiante descente aux enfers…
Mon avis : Je connais la collection Mosaïc grâce à Mylène qui en lit quelques un et ses différents avis m’avaient donnée envie. Et voilà que l’occasion se présente de lire Vengeance road, que demande le peuple ?
Jack est journaliste au Sentinel de Buffalo. C’est un bon journaliste qui a failli obtenir le prix Pulitzer. Il rêve de travailler dans un grand journal de New York et guette la moindre opportunité. Et il pense l’obtenir quand un flic est soupçonné du meurtre d’une prostituée et que tout le monde essaye d’étouffer l’affaire. Bien décidé à écrire l’article qui le fera accéder à son rêve, Jack est déterminer à mener l’enquête…
Ce livre est donc publié chez Harlequin dans la collection Mosaïc mais vous ne trouverez aucune romance dans ces lignes. C’est un vrai polard et il n’a pas à démériter comparé à ceux publiés dans des maison spécialisées dans le roman policier.
Le personnage de Jack est assez atypique dans le sens où il est normal. Je sais, c’est assez contradictoire comme phrase, mais je vous explique. Souvent les héros de romans policiers sont des supers flics, d’anciens flics pourris qui veulent se racheter, des têtes brulées qui ne s’en laissent pas compter, des détectives privés un peu ratés… Là rien de tout ça, Jack est un journaliste qui a une vie normale, il a certes du caractère et c’est un très bon enquêteur mais cela s’arrête là. D’ailleurs le roman nous dresse une galerie de portraits tout ce qu’il y a de plus normaux. Ce qui rend le livre encore plus prenant, ce qui leurs arrive, cela pourrait nous arriver aussi. Bien entendu, le coupable lui, n’est pas normal (les tueurs en série le sont rarement, je vous l’accorde), ce qui ne le rend pas pour autant détestable, l’auteur nous exposant tout de sa vie, nous expliquant comment il est en arrivé là, nous rendant ses actes compréhensibles.
L’intrigue est très bien construite. J’ai vu certaines choses arriver à un moment, mais je pense que c’est parce que l’auteur voulait nous les dévoiler. L’enquête menée par Jack est cohérente et bien des fois je pense que j’ai du pester avec lui des bâtons dans les roues qu’on lui mettait.
J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, mais une fois bien accrochée aux basques de Jack, je ne l’ai plus lâcher et j’ai dévoré ce livre en deux jours.
Le petit plus : L’auteur a écrit plusieurs livres aux USA. J’en ai trouvé deux autres traduits en français disponible en format Kindle. Ces deux livres font apparemment partie d’une série : Reed & Sydowski. Le tome 1, La dérive des anges et le tome 2, la Peur au corps.
Je remercie les éditions Harlequin et la collection Mosaïc pour cette lecture.
Une réflexion sur “Vengeance Road – Rick Mofina”