Victime 55 – James Delargy

Éditeur : Harper Collins Noir
Nombre de pages :  448
Date de parution : 8 janvier 2020
Prix : 20,00€
Acheter : Amazon

Résumé : Une petite ville perdue en Australie. Un officier de police habitué à régler des petits problèmes de vie domestique et querelles de voisinage.
Un jour de canicule débarque un homme, couvert de sang. Gabriel déclare avoir été séquestré dans une cabane par un serial killer. Le dénommé Heath a déjà tué 54 personnes. Gabriel est sa prochaine victime.
Quand la chasse à l’homme commence, ce même jour de canicule, débarque un deuxième homme. Heath est couvert de sang. Heath déclare avoir été séquestré dans une cabane par un serial killer, un certain Gabriel. Gabriel a déjà tué 54 personnes. Heath est sa prochaine victime.
Qui est le numéro 55 ?

Mon avis : En période de confinement, j’ai du mal à lire autre chose que des livres policiers. Alors j’écluse ma PAL et je lis des polars bien noirs.

Une petite bourgade au milieu du bouche australien. Tranquille, peu d’habitant et un service de l’ordre restreint. Tout vol en éclats lorsque deux hommes se présentent à commissariat racontant la même histoire d’enlèvement, sauf que chacun accuse l’autre de l’avoir enlevé…

Dès les premiers pas dans cette petite ville australienne, je me suis sentie chez moi. L’auteur a parfaitement réussi à retranscrire l’ambiance et la chaleur accablante qui assaille tout le monde. J’avais même parfois l’impression de la subir également.
Le personnage de Chandler m’a plu également de suite. Il est simple, ce contente des petits bonheurs de la vie (et ce n’est pas dit au sens péjoratif), et vie entouré de sa famille. Sa vie n’est certes pas palpitante, mais je pense que c’est ce qu’il aurait préféré vivre toute sa vie, sans que cela ne change jamais. Mais le destin en a voulu autrement. Son pendant négatif est Mitch à qui j’aurai adoré donner une paire de baffes bien sentie ! Et pas qu’une fois ! C’est là qu’on voit que les amitiés ne sont pas éternelles.
L’intrigue est très bien trouvée, et c’est même innovent par rapport à tout ce que j’ai lu dernièrement. J’ai vraiment douté du coupable tout le long du roman et j’ai eu du mal à discerner ses motivations. On ne découvre tout cela vraiment qu’à la toute fin.
D’ailleurs je n’ai pas aimé la fin. Je l’ai trouvé vraiment trop ouverte. J’aurais aimé que l’auteur fasse un choix et qu’il l’assume plutôt que de laisser cette décision au lecteur.

Je remercie Harper Collins Noir et Netgalley pour cette lecture.

 

Hate to love – Penelope Douglas

♦ Éditeur : &H
 Nombre de pages : 432
 Date de parution : 2 novembre 2017
♦ Prix : 174,90€
♦ Acheter : Amazon

Résumé : Ils étaient faits l’un pour l’autre… jusqu’au jour où ils se sont rencontrés Depuis plus de sept ans, Misha et Ryen échangent des lettres. Des lettres dans lesquelles ils se racontent, se livrent, se soutiennent. Une seule règle : ne jamais chercher à se rencontrer. Un interdit qui a convenu à Misha pendant toutes ces années. Il n’a pas besoin de connaître le visage de Ryen pour qu’elle soit sa muse, son inspiration, celle pour qui il écrit ses chansons et, quelque part, son âme sœur. Mais, un soir, il croise une jeune fille dont les goûts excentriques se rapprochent un peu trop de ceux que Ryen lui a décrits dans ses lettres pour que ce soit une coïncidence… Et alors, face à cette jeune fille d’une beauté solaire, renversante, Misha n’a aucun doute : il sait que c’est elle. Maintenant, impossible de résister, il doit s’approcher. Quitte à ne jamais révéler à Ryen qui il est vraiment. Et quitte à découvrir une Ryen bien différente de l’idéal qu’il s’était imaginé…

Mon avis : Cela faisait quelques temps que je n’avais pas lu de romance ado, la couverture et le résumé de Hate to love m’ont séduit. Il ne m’en a pas fallu plus pour me convaincre.

Misha et Ryen s’écrivent depuis des années. Depuis qu’ils ont 11 ans. Ils se sont promis de ne jamais se rencontrer. Mais si un événement venait tout changer…

Après les premières pages, je me suis vite aperçue que ce roman n’était pas un roman pour ado comme les autres. D’ailleurs ce n’est même pas un roman ado tout court ! Alors oui, les personnages ont à peine 18 ans, mais je trouve que les gens de cet âge ont bien changé. Ou alors je suis devenue vielle bique sans m’en apercevoir (remarquez, c’est possible aussi). Mais j’ai beaucoup aimé leur caractère qui n’étaient pas piqués des vers ! Pour une fois aucun des deux ne se laisser faire et j’ai adoré lire leurs joutes verbales. Cela donne pas mal de piquant à l’histoire. Cela laisse moins présager de la fin, souvent évidente, de l’histoire.
D’ailleurs, je l’ai aussi beaucoup aimé l’histoire. Elle est plutôt originale et bien menée. Même si « l’intrigue » principale est plutôt vite cernable, le rebondissement qui arrive en fin de roman m’a totalement prise au dépourvue ! Et j’adore ça.

J’ai passé un très bon moment avec ce roman, même si la lecture a été difficile avec ce début d’année.

 

Les jumelles – Claire Douglas

Éditeur : Harper Collins / Noir
Nombre de pages : 341
Date de parution : 19 octobre  2016
Prix :  17,90€ Notepaillons4

51neohhlpdlRésumé : Après un accident tragique, obsédée par la mort de sa sœur Lucy, Abi s’installe à Bath dans l’espoir de reprendre pied. Mais elle y rencontre Beatrice et Ben, un couple de jumeaux qui l’attirent dans leur univers privilégié et trouble…
Invitée par Bea à vivre dans l’hôtel particulier qu’elle partage avec Ben, Abi met tout en œuvre pour satisfaire les exigences de ses amis. Aimantée par eux mais déstabilisée par leurs comportements étranges, elle est poussée vers la folie quand elle est visée ? mais l’est-elle vraiment ? par des événements inquiétants qui se produisent dans la maison…
Thème romanesque par excellence, la gémellité est ici abordée sous l’angle d’un suspense psychologique prenant qui joue des aspects les plus sombres de cette relation fusionnelle, dangereuse, et qui les révèle sans tabous.

Mon avis : Pour ceux qui ne le savent pas encore, Mosaïc a changé de nom et s’appelle maintenant Harper Collins. On y trouve toujours des thriller et celui-ci m’a fait sérieusement de l’œil. Alors vous connaissez ma faiblesse : j’ai cédé !

Abi a perdu sa sœur jumelle et se sent responsable de sa mort. Elle rencontre alors une jeune femme qui lui ressemble et qui elle aussi a un jumeau (vous me suivez ?). Rien de bien extraordinaire, jusqu’à ce qu’Abi emménage avec Beatrice et Ben.

Dès le départ on nage dans le flou. On n’apprend pas de suite ce qui est arrivé à Abi et sa jumelle. C’est petit à petit que l’auteure nous dévoile tout ça. Elle fait de même avec l’histoire de Bea et Ben. Il y a donc deux secrets qu’on a envie de connaître (et vite tant qu’à faire). Et comme si ce n’était pas suffisant Claire Douglas nous en rajoute un troisième ! Oui, elle ose, pour le plus grand plaisir du lecteur.
On navigue alors en eaux troubles. On émet toutes sortes d’hypothèses qui parfois se révèlent vraies, parfois fausses. La galerie de personnages imaginées par l’auteure et elle aussi très sombre et très floues. Idéal pour que les soupçons voyagent de l’un à l’autre et que le lecteur y perde le peu de latin qu’il a !
C’est une intrigue finement imaginée où le lecteur aime faire des suppositions qui se vérifient parfois. Je ne sais pas comment l’auteure à trouvé l’idée, ni comment elle l’a peaufiné mais indéniablement il y a du travail. J’ai adoré la fin du roman. Vraiment ! Je ne pensais pas à une telle fin, sur deux points que je vous laisserai découvrir. Un petit bémol toutefois, l’histoire tire parfois en longueur… Mais rien que la fin n’a su rattraper. Vous avez donc deviné que j’ai passé un très bon moment avec ce livre.

Je remercie Harper Collins pour cette lecture.