Éditeur : Milady
Nombre de pages : 481
Prix : 7€
Résumé : Eugenie Markham est devenue reine de Terre-de-Daléa. Ça n’a rien d’une vie de château. Son royaume est en ruine, tout comme sa vie sentimentale… Et il y a toujours cette prophétie qui annonce que son premier né détruira l’humanité. Mais elle a d’autres sujets d’inquiétude : des jeunes filles sont enlevées en Outremonde et tous s’en contrefichent, y compris les hommes de sa vie. Avec ou sans leur aide, Eugenie doit résoudre cette énigme et apprendre à se fier à un pouvoir qu’elle maîtrise à peine. Car l’ennemi auquel elle doit faire face est rusé, subtil et s’intéresse à elle de manière très personnelle.
Mon avis : J’avais bien aimé le premier tome et c’est avec plaisir que le me suis replongée dans les aventures d’Eugénie. Bon… j’avoue, j’ai un peu de mal avec ce prénom… Eugénie… Même si je ne doute pas qu’il fasse très glamours aux USA, ici il fait vieillot. Mais passé les premières pages, on s’y fait. De toute façon le personnage est tellement attachant qu’on ne peut faire autrement…
Eugénie est maintenant reine de son propre royaume dans l’Outremonde et elle découvre toutes les responsabilités que cela engendre. Elle apprend sur le tas et un peu contre son gré. Elle ne veut pas de ce royaume, mais si elle l’abandonne il risque de dépérir. Alors elle assume. Elle jongle entre deux mondes et ce n’est pas toujours facile.
Ce royaume, qu’elle a modelé à l’image de Tuscon, sa ville natale, n’est pas habitué à ce climat, elle doit donc leur apprendre à survivre dans ce milieu. A ça vient s’ajouter des brigands s’attaquant aux villages et la disparition de jeunes filles… Bref, de quoi être souveraine par me baptême par le feu.
Eugénie fait face. Aidé de Kyio et Dorian, elle apprend à gérer son royaume et à devenir souveraine.
Ce qui n’est pas chose aisée quand une partie de soi est profondément humaine et déteste ce qui est d’Outremonde. Elle apprend à découvrir alors les étincelants et ainsi les deux points de vue d’une même chose.
La dualité entre les personnages de Kyio et Dorian est aussi très intéressante. Elle fait perdre les pédales à Eugénie tiraillée entre deux hommes, deux caractères différents, deux visions des choses différentes et devra faire son choix…
À travers ces deux mondes qui s’opposent, Richelle Mead nous brosse un portrait du racisme, de la différence qui fait peur depuis des années et comment la surmonter.
J’ai encore une fois adoré l’histoire d’Eugénie et attends avec impatience la suite. Richelle Mead est en lieu de devenir une de mes auteures préférées.