♦Éditeur : Alter Real
♦Nombre de pages : 277
♦Date de parution : 23 septembre 2022
♦Prix : Papier : 20,00€, Numérique : 7,99€
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Résumé : Zoé Monaco, une jeune coiffeuse habitant dans les monts du lyonnais, est retrouvée morte chez elle, le crâne fracassé.
Nuno, son fils de deux ans, est là, dans son trotteur. Il a assisté à l’assassinat de sa mère. Problème : il ne parle pas.
L’autre témoin du meurtre n’est autre que Geronimo, le chat de Zoé, un superbe norvégien semi-sauvage.
Quelques jours plus tard, une lycéenne de la région disparaît et des églises brûlent. Y a-t-il un lien entre ces événements ?
Le capitaine lyonnais Roccasecca est chargé de mener l’enquête. Cet homme à femmes adore résoudre des énigmes, et il se prend au jeu avec délectation. Et plus il avance dans l’enquête, plus les indices le ramènent au même point : le chat Geronimo.
Impasse totale.
Mon avis : Un polar avec des chats ? Il n’en fallait pas plus me convaincre !
Zoé, petite coiffeuse sans soucis est retrouvée morte chez elle à côté de son bébé et de son chat. Qui pouvait bien en vouloir à cette jeune femme sans histoire ? Pourquoi vouloir la massacrer avec un marteau ? Roccasecca va mener l’enquête et il ne faut pas lui en conter.
Cette enquête avait tout pour me plaire : un meurtre sauvage et sans raison apparente, un capitaine qui n’a pas la langue dans sa poche, des pistes variées, un suspect trop évident avec une très mauvaise réputation, et un magnifique chat qui tourne autour de tout ça. Eh bien il a tenu ses promesses. Je ne me suis pas du tout ennuyée dans ma lecture.
Dès le début on plonge dans une ambiance un peu glauque, de part la nature du meurtre surtout. Ensuite s’enchaine les découvertes de personnages qui nous mènent de piste en piste. On perçoit très vite que dans ce petit village beaucoup ont des choses à cacher. Les pistes sont suivies jusqu’à découvrir la fin et celle-là je ne l’avais pas du tout vu venir. L’auteur arrive habillement à nous mettre le doute et à nous envoyer vers de mauvaises pistes.
Passons au capitaine Roccasecca qui enquête. Mon avis sur lui est plus mitigé. Certes, il sait diriger son équipe, suivre des pistes, poser les bonnes questions pour arriver à trouver le couple. Il est posé et réfléchit, dit ce qu’il pense sans pour autant être une tête brulée. J’ai vraiment aimé sa façon de faire. J’ai eu plus de mal avec sa vie privée. Elle est beaucoup moins classique que ce qu’on connait, et, même si je ne suis pas prude, loin de là, certaines choses m’ont gênée. Tout est trop facile, tout le monde accepte les choses comme elles viennent sans accro. C’est difficile à définir. Et il y a aussi la façon détournée de l’auteur de faire la morale sur ce qui est bien ou pas. Ce n’était peut être pas voulu, mais c’est ce que j’ai ressenti.
Donc je dirais que ce livre est un grand oui pour l’enquête, mais un « je ne sais pas encore » pour le personnage principal. À voire si on le retrouvera dans d’autres romans.
Je remercie Alter Real pour cette lecture.
Une réflexion sur “Géronimo – Rémy D’Aversa”