Le monstre chez moi – Amy Giles

Éditeur : Nathan
Nombre de pages :  389
Date de parution : 2 juillet 2020
Prix : 17,95€
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Résumé : Hadley est une élève parfaite. Une athlète accomplie. La fille modèle. Mais elle sache un lourd secret.
Lorsque crash d’avion prend la vie de ses deux parents, les enquêteurs cherchent à savoir quel rôle a joué Hadley dans l’accident. Et pourquoi elle a tenté de se suicider quelques jours après le drame.
Un thriller haletant sur une famille bien sous tous les rapports et les secrets dissimulés dans l’intimité du foyer…

Mon avis : Et si j’alliais mes deux genre préférés dans ce romans : le livre et jeunesse et le polar psychologique ? Hop c’est chose faite !

Hadley vit dans une famille bien sous tout rapport. Enfin en apparence, parce qu’à la maison la vie est loin d’être rose entre un père tortionnaire et une mère démissionnaire. Mais comment Hadley pourrait y échapper ?

J’ai eu un peu de mal au début. Il m’a fallu du temps pour m’habituer à l’ambiance lourde du livre. J’avais l’impression d’avaler un liquide trop épais et trop chaud, quelque chose de visqueux qui laisse une impression désagréable… Comme une brume moite qui collerait à la peau…
La vie de Hadley est rythmé comme du papier à musique et elle n’a pas intérêt à déroger à son emploi du temps ou elle risque de passer un sale quart d’heure. Son père est despotique et veut tout régenter à la maison. Personne n’a son mot à dire. La mère n’est plus assez présente pour protéger ses filles, mieux vaut se protéger d’abord, alors Hadley a décidé de protéger sa petite sœur quitte à tout encaisser. Mais jusqu’à quelle limite ?
Le sujet abordé n’est pas facile. La violence dans une famille n’est pas toujours dirigée vers la femme, les enfants en sont victimes également. Quand ils doivent à tout prix représenter un idéal définit par le parent violent, ou même sans raison apparente, leur vie peut devenir un vrai calvaire. L’autrice est très subtile pour nous faire ressentir tout cela, il y a très peu de scènes de violence et c’est encore pire, je pense, si vous laissez faire votre imagination.
Il faut que les enfants victimes de ces violences parlent. Et pour cela il faut mettre ce livre entre toutes les mains !

Je remercie Nathan pour cette lecture.

 

 

Une petite bafouille ?

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