♦ Éditeur : Casterman
♦ Nombre de pages : 369
♦ Date de parution : 1er mars 2017
♦ Prix : 17,00€
Résumé : DIX – L’âge que j’avais quand mon cerveau s’est détraqué.
HUIT – Années de validité de mon passeport.
SIX – Le nombre de personnes qui me cherchent au Spitzberg, dans l’Arctique.
QUATRE – L’âge auquel j’ai rencontré ma meilleure amie. Je ne dois plus jamais l’appeler, ni lui envoyer de SMS.
DEUX – Deux cailloux noirs. L’un m’appartient, l’autre est à Drake. Je le rejoindrai, où qu’il soit.
UN – Un souvenir. C’est tout ce qu’il me reste.
FLORA BANKS : LE LIVRE QUE VOUS N’OUBLIEREZ JAMAIS.
Mon avis : Flora a la mémoire altérée suite à une tumeur. Elle oublie tout toutes les 2 heures. Pas facile d’être adolescente dans ces cas là et encore moins d’avoir une vie normale.
L’idée du livre m’a plu, c’était plutôt original, le thème de l’amnésie n’est pas souvent traité dans les romans que j’ai l’habitude de lire et j’avais envie de le découvrir.
On est d’entrée immergé dans le monde de Flora. Le livre c’est elle qui le raconte et elle nous confronte de suite à sa réalité. J’ai beaucoup aimé ce début de roman, cette prise de contact avec Flora, voir comment elle gère la situation, comment elle interagit avec son entourage, comment son entourage vit la situation… Très vite l’auteure nous plante le décor et la problématique. Mais on sent qu’il y a un lourd secret derrière tout. Secret qui m’a turlupiné tout le temps de la lecture.
Flora est un être fragile mais très débrouillarde et surtout têtue, c’est ce qui permet au roman d’exister. Sans cette détermination, il n’y aurait pas eu d’histoire à raconter, mais si. Flora a une idée en tête et rien ne eut l’en dissuader. On a autant envie de protéger Flora que de la pousser à continuer sa quête.
C’est un joli roman qui montre que tout est possible quand on est bien entouré et que les gens qui vous aiment vous font confiance. Que les handicaps vous compliquent certes la vie et vous mettent des barrières qui ne sont pas toutes franchissables mais que bien aidé on peut arriver à faire tout de même pas mal de choses.
Je remercie Casterman pour cette lecture.

43/65
Très jolie chronique ! 🙂
Merci !