Résumé : Bonne nouvelle : l’homme idéal existe ! Il ne parle pas : il jase. Il n’embrasse pas : il frenche. Il ne se déshabille pas : il se criss à poèlle. Vous l’aurez deviné : il est Québécois. Diane Ducret rhabille le mythe du Prince Charmant. L’homme idéal ? Satisfaite ou remboursée !
Mon avis : Fan de chick-lit de la première heure, quand je suis tombée par hasard sur Le journal de Bridget Jones, et même si depuis mes goûts littéraires ont changé, je ne résiste pas, de temps en temps, à retourner vers mes premières amours.
Que faire lorsqu’un québécois que vous connaissez à peine vous invite à passer une semaine dans son beau pays enneigé ? Bein y aller pardi !
C’est donc ce que fait notre héroïne pour le plus grand bonheur de la lectrice. En tout cas du mien ! J’ai passé un excellent moment avec ce livre. J’ai passé une bonne partie du temps à me retenir de pouffer de rire au boulot pour ne pas qu’on m’interne. J’ai également fait profiter toutes mes amies et collègues des bons mots qui me faisaient mourir de rire (rassurez-vous, vous ne serez pas en reste je vais vous en mettre une petite sélection un peu plus bas).
Je connais peu le Canada, si ce n’est ce qu’on peut en voir à la télévision dans les séries TV et documentaires, et ce malgré que j’y ai une amie qui y vit depuis plus d’un an. Mais je sais quand même que leurs expressions différent quelques peu des nôtres. Ce livre est un bon exemple des quiproquos que cela peut engendrer et j’ai purement adoré ! La répartie de l’héroïne et son phrasé en sont aussi pour quelque chose. C’est une femme que j’adorerai avoir comme amie. Je me suis contentée de la suivre dans ses aventures et j’adorerai pouvoir la suivre dans d’autres aventures.
Voici quelques citations qui m’ont particulièrement plu :
J’avais avant Gabriel, rencontré plusieurs exemplaires du parfait prototype du Parisien […]. Celui qui porte des sous-vêtements à l’effigie de superhéros – à quels moments il a pensé que vous craqueriez sitôt son Batman sorti, celui-là ?
Je connais Gabriel depuis à peine 3 semaines – j’entretiens une relation de plus longue durée avec un yaourt dans mon frigidaire.
-Il va s’habiller tout seul, t’inquiète pas.
À l’âge de cinq ans c’est là un concept à géométrie variable.
Je remercie Albin Michel pour cette lecture.
Je connais la plume de Diane Ducret… mais plus sur des thématiques moins légères.
Oui j’ai vu. Et même si le sujet est plus dur je suis tentée aussi.