Au cœur du silence – Graham Joyce

 Éditeur : Milady
Nombre de pages : 325
Date de parution : 20 septembre 2013
Prix : 15,20€ Notepaillons3.5

91bERjD5g9L._SL1500_Résumé : Souvenez-vous du goût de la vie… Zoé et Jake espéraient profiter en amoureux des joies des sports d’hiver, mais une avalanche les attend au détour d’une piste enneigée. Alors qu’ils parviennent miraculeusement à s’en sortir, de retour à l’hôtel, les rescapés découvrent que la ville a été désertée. Redoutant le pire, ils tentent de trouver refuge dans la station voisine. Peine perdue : quelque chose les pousse systématiquement à revenir sur leurs pas. Pris au piège dans ce lieu glacial, les voilà condamnés à un huis clos qui va révéler la force de leur amour.

Mon avis : J’ai été attiré par ce livre en flânant dans ma librairie, la 4ème de couverture parlant de fantastique m’a séduite. Il n’était pas prévu dans mes achats mais a fini quand même dans mon panier.

Zoé et Jake sont en vacances au ski dans les Pyrénées (donc pas loin de chez moi), ils réchappent à une avalanche mais une fois retourné au village, ils sont seuls et ils n’arrivent pas à rejoindre le village voisin.

J’ai bien fait de craquer et d’acheter ce livre, parce que je l’ai lu très rapidement et que j’ai passé un très bon moment ! J’aime tout ce qui est fantastique et j’ai été servie. Bien sûr c’est sur fond de romance, mais celle-ci n’est pas omniprésente et n’a en rien gâché ma lecture, bien au contraire. C’est peut-être parce qu’elle est écrite par un homme que je l’ai trouvé moins guimauve…
Le thème abordé par l’auteur n’est pas original, il m’a d’ailleurs fait penser à un épisode de la 4ème dimension que j’avais vu étant enfant, mais il est bien mené et même si j’ai anticipé la fin à partir de la moitié du roman, cela ne m’a pas empêcher de l’apprécier. Je me suis laissée porter par l’histoire de ce couple, j’ai aimé leur façon de se chambrer, de se mettre en boite, leur répartie… leur dynamique m’a plu, un peu différent des couples traditionnels que l’on a l’habitude de côtoyer dans les romances. L’auteur leur donne un ton ironique qui m’a plus que charmé, grande fan de ce style d’humour.
Pour moi ce style réussi à allier sentiment, humour et fantastique avec brio permettant aux fans de chaque style d’y trouver son compte.


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De la Fantasy et autres genres

J’ai écrit cet article il y a quelques temps pour un forum où les membres s’emmêlaient un peu les pinceaux avec tous les genres de la fantasy. Je le reprends aujourd’hui et lui apporte quelques modifications ayant étoffé mes recherches.

La Fantasy est un mélange de légendes, de mythes et de contes où tout est permis. Les livres se déroulent principalement dans les contrées imaginaires donc l’époque peut se comparer à notre Moyen-âge. Cela permet alors de mettre en scène des chevaliers et autres personnages mythiques. Le tout rehaussé d’un soupçon de magie, ou alors nous sommes plongé carrément dans un monde « magique ». Nous y classerons par exemple Les bannis et les proscrits de James Clemens, ou Eragon de Christopher Paolini.

La Fantasy se divise en plusieurs sous-genres, parmi eux nous retrouvons :
L’Heroïc Fantasy est le nom donné à l’origine à la fantasy. On y retrouve les éléments de la définition de la fantasy : un monde imaginaire où les héros vivent des aventures fantastiques teintées de magie. La différence est que le personnage principal est mis en avant souvent au détriment des autres personnages ou même de son environnement. Il doit affronter mille et un périples. Au départ les BD et comics représentaient essentiellement le genre, rejoints ensuite par les romans. Nous pouvons y classer le cycle de L’épée de vérité de Terry Goodkind, le cycle de l’Assassin Royal de Robbin Hobb et le cycle de Drenaï de David Gemmell par exemple.

La High Fantasy aborde elle des sujets très sérieux tels la lutte du bien contre le mal, la fin du monde… Ici le héros part dans une quête contre le mal pour sauver le monde auquel il appartient. Ici le héros est accompagné d’un groupe d’amis, comme dans le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien.


La différence de la Dark Fantasy est dans l’ambiance plus noire et proche de l’apocalypse. Les limites entre bien et mal sont très floues et les héros sont souvent découragés et pessimistes. Les auteurs nous dépeignent alors pas mal de combats sanglants proches de l’horreur. Comme titres phares nous trouvons La tour sombre de Stephen King et Le mythe de Cthulhu de L.H. Lovecraft.

La Light Fantasy quant à elle en est l’opposée. Cette fantasy est légère et humoristique. Elle reprend souvent les thèmes de la High Fantasy qu’elle parodie. On y retrouve Les annales du disque monde de Terry Pratchett, et, une fois n’est pas coutume, je vais citer un exemple de série TV : Kaamelott que j’ai personnellement adoré, mais là je m’égare…


À ces sous-genres on peut ajouter : l’Animal Fantasy, la Fantasy Historique, la Fantasy Mythique et la Fantasy Arthurienne dont les noms parlent d’eux-même.

Personnellement je m’intéresse plus à l’Urban Fantasy. Nous retrouvons les même éléments magiques, la différence notable est que l’action se déroule dans notre monde, ou dans un futur très proche. Les dossiers Dresden de Jim Butcher.
L’urban fantasy est elle aussi divisée en d’autres sous-genres :

Tout d’abord la Bit-Lit qui fait tant de bruit actuellement. Dans ce genre, le personnage principal est une femme. Cette dénomination est un mélange de bit « mordre » en anglais, et lit pour littérature, (que l’on retrouve aussi dans chik-lit). Littéralement nous sommes dans de la littérature mordante pour jeune femme. La logique voudrait que l’on y trouve que des personnages à dents et/ou crocs, soit des vampires ou des loups garous. La série des Anita Blake de Laurell K. Hamilton en est la figure de proue, mais l’on peut citer aussi la série Mercy Thomson de Particia Briggs, ou Kate Daniels de Ilona Andrews.

La Romance Paranormale est elle aussi un sous-genre de l’Urban Fantasy. Il s’agit de livres s’axant principalement sur la romance avec un soupçon de fantasy. Nous y trouvons la série des Dark hunters ou chasseurs de la nuit en Français de Sherrilyn Kennion. Les éditions Harlequin ont d’ailleurs une collection, Darkiss, dédiée à ce genre pour ceux ou celles que ça intéresse.

Parmi la Bit-Lit et la Romance Paranormale nous rencontrons les livres dit « young adult », dont l’action se passe de nos jours où se mêlent fantastique et vies d’adolescent ou très jeunes adultes, souvent très romancé. La saga Twilight est le phénomène qui a fait émerger ce genre en France, suivi par toutes sortes de parutions dont Frisson de Maggie Stiefvater, ou la série La maison de la nuit de P.C Cast et Kristin Cast, sans oublier Vampire Academy de Richelle Mead.


Je viens de découvrir qu’il existait aussi de la Science Fantasy. Ce genre mêle donc fantasy et science-fiction, des éléments modernes étant ajouté dans un monde de fantasy ou inversement. Ce terme ne met toutefois tout le monde d’accord… Il apparaît donc que certains livre de ce sous-genre soient à tort classés en science-fiction. Personnellement, je mettrais la série Lila Black de Justina Robin dans ce genre, s’y trouve également La terre mourante de Jack Vance.

Je n’ai pas la prétention que mon article fasse référence. Je l’ai écrit suite aux recherches que j’ai effectuées pour mes connaissances personnelles. Si jamais celui-ci pouvait vous être utile dans la foulée, ça ne serait qu’un bonus !

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Heroic_fantasy
http://www.pochesf.com/index.php?page=fantasy
http://www.elbakin.net/fantasy/presentation.htm