Blood family – Anne Fine

♦ Éditeur : L’école des loisirs
 Nombre de pages : 381
 Date de parution : 2 novembre 2017
♦ Prix : 7,80€
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Résumé : Il revient de loin. Edward. Jusqu’à l’âge de 7 ans, il a vécu enfermé dans l’appartement avec sa mère, sous l’emprise d’un homme alcoolique et violent. Lorsqu’il est délivré de son bourreau, il peut enfin découvrir le monde qui l’entoure. Mais est-il libre pour de bon?
Recueilli par les services sociaux, puis balloté de famille d’accueil en famille d’adoption. Edward se construit en tentant d’oublier son passé. Mais au fil des années, ce passé le suit pas à pas et ne cesse de se rappeler à lui. La force, le courage et la volonté lui suffiront-ils pour lui échapper ?

Mon avis : Depuis quelques temps je lis des livres de l’École des loisirs, car, contrairement aux apparences, ils ne sont pas destinés qu’au jeune public et réservent de vraies pépites.

Comment faire pour grandir normalement quand lors  des 7 premières années de votre vie vous avez dû vous faire le plus petit possible et où la vie quotidienne se résume à 4 murs ? C’est ce qu’a dû faire Eddie, et il a fait du mieux qu’il a pu avec ce qu’il avait.

Dès les premières lignes j’ai été fascinée par la vie d’Eddie. Si on peut appeler ça une vie… Le pauvre gosse a surtout tenté de survivre lors de ses sept premières années. Il ne s’en sort même pas trop mal finalement, quand on le compare à sa mère… Mais même s’il est délivré de l’enfer qu’était sa vie, ce n’est pas pour autant qu’il est sauvé. Il dois apprendre à vivre comme tout le monde, il découvre pas mal d’objets de notre quotidien, auxquels nous ne faisons plus attention, mais qui pour lui relève presque du miracle. Il doit aussi apprendre à ne pas trembler à chaque bruit que peuvent faire les autres.
Il s’en sort même plutôt bien. Il a un bon instinct de survie et surtout il est intelligent et s’adapte très vite. Mais on ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour lui : est-ce qu’il va s’en sortir ? Est-ce qu’il va réussir à être heureux ? À s’adapter ? Et la grande question : est-il finalement capable d’aimer ? De vivre normalement dans sa nouvelle famille ?
L’apprentissage de la vie « normale » n’est pas facile et bien souvent j’ai eu peur pour lui. J’aurais aimé le prendre dans mes bras en lui murmurant que tout allait s’arranger, qu’il avait droit à l’erreur et que même si ce n’est pas toujours facile, quand on n’est pas seul tout est (presque) possible.
J’ai vraiment adoré ce livre que j’ai lu très très vite. J’aurais même passer plus de temps en compagnie d’Eddie.

Je remercie l’École des loisirs pour cette lecture.

14/80

 

Ma dernière chance s’appelle Billy D. – Erin Lange

Éditeur : L’école des loisirs
Nombre de pages : 254
Date de parution : 7 juin 2017
Prix : 19,00€

Résumé : Dans la vie, il faut se battre. Dane Washington ne le sait que trop bien. A la moindre occasion, ses poings le démangent et ils parlent pour lui. Jusqu’à présent, ses bons résultats au lycée lui ont évité les plus gros ennuis. Seulement, il n’a plus droit à l’erreur : encore une bagarre et ce sera l’exclusion. Mais la violence, Dane ne parvient pas à la contrôler. Sa dernière chance s’appelle Billy D., un garçon qui vient de s’installer à côté de chez lui avec sa mère.Billy D. est trisomique, il n’a pas les moyens de se défendre, et certains en profitent. Si Dane acceptait d’être son ambassadeur au lycée, cela pourrait lui offrir le salut. Billy D. a une autre mission pour Dane : il voudrait qu’il l’aide à retrouver son père. Leur seul indice : un atlas des États-Unis, et des énigmes à toutes les pages ou presque.

Mon avis : J’aime les voyages initiatiques, où les ados sont entrainés dans de folles aventures qui leur permettent de grandir. Le résumé de ce roman m’a donc séduit, même si je dois avouer que c’est moins le cas de la couverture 😉

Dane, cogneur à ses heures perdues, fait la connaissance de son nouveau voisin Billy D. Celui-ci va peut-être être son joker au lycée, mais pour ça il faut qu’il l’aide à retrouver son papa.

J’ai lu ce livre rapidement. L’histoire est simple et prenante à la fois.
Je me suis de suite attachée au personnage de Dane, j’ai aimé son côté révolté, écorché vif, qui donne des coups pour mieux encaisser les coups durs de la vie.  Il a une vie de famille presque banale de nos jours mais pas pour autant facile à assumer. Il fait ce qu’il peut du haut de ses 16 ans. Il a réussi à mettre en place un pseudo équilibre dans sa vie, enfin quelque chose qui lui convient presque, jusqu’au jour où il a de nouveaux voisins et qu’il rencontre Billy D. Il a quelques années de moins que lui, mais surtout Billy D. est trisomique. C’est peut-être pour ça qu’il le prend sous son aile. C’est ainsi qu’ils vont se faire évoluer l’un et l’autre, chacun grâce à sa quête personnelle.
J’ai beaucoup moi aimé Billy D. pas à cause de son handicape mais parce qu’il est trop têtu et que parfois ça en devient absurde. Peut-être aussi parce que je ne suis pas vraiment patiente et que je peux parfois expédier certaines choses voire certaines personnes. Heureusement qu’il y avait également un peu d’humour dans le livre et que la complicité entre Dane et Billy était attendrissante, cela a bien remonter mon appréciation.
Je reste toutefois mitigée de ma lecture. C’était bien, mais il me manquait un petit quelque chose pour que j’apprécie vraiment ce roman. Malgré le thème justement abordé, il me manquait un petit truc… Mais ce livre vous séduira sûrement par sa justesse .

Je remercie l’école des loisirs pour cette lecture.

69/80

Espionnage intime – Susie Morgenstern

Éditeur : L’école des loisirs
Nombre de pages : 141
Date de parution : 26 octobre 2016
Prix :  12,80€Notepaillons3.5

71adpzw5lRésumé : Angélique, une ado modèle ? Une collégienne bien dans sa peau, bien dans sa famille, bien dans sa vie ? Vraiment ? Vous en êtes sûr ? Et pourtant… La jeune fille parfaite se comporte plutôt bizarrement ces derniers temps. Elle se transforme, change de tenues, porte des hauts moulants et des mini-jupes, elle fume et traîne dans les bars où il lui arrive de faire des rencontres…Vous avez du mal à y croire ? Tout est pourtant écrit noir sur blanc dans le cahier rose fushia que sa mère lui a offert. La collégienne en a fait son journal intime, dans lequel elle est censée raconter tous ses secrets. Elle y décrit une Angélique inconnue de tous, une Angélique… diabolique !

Mon avis : La 4ème de couverture m’a intrigué, beaucoup plus que la couverture par elle-même que j’ai trouvé assez simple.  Une ado qui cache un secret, ça m’intéresse toujours.

La mère d’Angélique lui a offert un cahier rose fushia pour en faire son journal et parfaire son orthographe. Pas très enthousiaste au départ Angélique se prend très vite au jeu et ne peut laisser se passer un jour sans écrire dans son journal.

J’ai commencé le livre en me disant que j’allais passer un moment lecture sympathique, le livre étant court et le résumé tentant. Le début ne m’a pas déçue, j’ai fait connaissance avec Angélique et sa famille, plutôt classique. D’ailleurs Angélique elle-même est classique, limite banale voire même sans relief. C’est une ado sans histoire. Et ça lui va bien comme ça !
Sauf que son journal évolue et qu’on se demande ce qui lui arrive à filer un si mauvais coton.
Le sujet abordé dans le roman et la place de la confiance qu’on accorde à chacun dans une famille. L’espace d’intimité qu’on doit laisser à chacun pour qu’il puisse évoluer, grandir, se faire ses propres expériences. Tout en lui faisant confiance pour qu’il fasse les bons choix. On apprend tous de nos erreurs et l’expérience des uns ne profite jamais aux autres. C’est bien connu ! Il nous apprend également les nuances de gris dont sont composés nos choix et la vie en général. Que parfois on ne fait pas ce qu’on veut tout ça pour ne pas blesser les autres. Bref des sujets assez universels dans lesquels chacun se retrouvera un peu.
J’étais intriguée quand j’ai commencé ma lecture et au final je suis tout de même restée un peu sur ma faim. Le roman est court et l’histoire est elle-même est donc rapide, j’aurais aimé que le tout soit plus développé, parce que j’avais appris à aimer la famille d’Angélique et je j’aurais bien passé plus de temps avec elle.

Je remercie L’école des loisirs pour cette lecture.

18/65

18/65