Kaleb tome 3 – Fusion – Myra Eljundi

 Éditeur : Robert Lafont / Collection R
Nombre de pages : 441
Date de parution : 14 novembre 2013
Prix : 18,50€ Notepaillons5

81DFg2S-iFL._SL1500_Résumé : Saison 3. La prophétie du volcan prédit l’avènement d’une nouvelle ère, initiée par l’Elu… Or qui, de Kaleb, Abigail, le colonel Bergsson ou encore Mary-Ann bouleversera à jamais le destin des enfants du volcan ? Et si la mort est la clé, tous ne sont-ils pas des morts en sursis ? Seul le Livre du volcan peut apporter des réponses à Kaleb et lui permettre de survivre au volcan qu’il a réveillé. Mais le tenir entre ses mains peut se révéler plus destructeur que tout… Ce dernier tome de la trilogie de Kaleb lève le voile sur une mythologie qui prend racine bien au-delà de ce que vous pouviez imaginer. Plus que jamais, il est question de pouvoir, de sombre passion, de manipulation machiavélique et du parfum sulfureux d’une saga millénaire dont le dénouement pourrait bien vous faire penser que tout est bien qui finit mal.

Mon avis : J’étais curieuse de connaître la suite et fin de cette trilogie et je peux vous dire qu’elle a tenue ses promesses jusqu’au bout.

Comme vous en avez maintenant l’habitude (ou vous allez la prendre) pas de résumé personnel de ce dernier tome pour éviter de trop vous en dévoiler.

Avec ce tome, je m’attendais à découvrir la fin des aventures de Kaleb, le dénouement de son combat contre les sentinelles, et j’ai eu l’agréable surprise de prendre connaissance de l’origine des enfants du volcan. Je ne pensais pas qu’on n’en saurait plus que ce qui était abordé dans les tomes précédents, mais l’auteure nous dévoile en fait la totalité de l’histoire de leurs origines.
Ce roman alterne entre les périodes actuelles où Kaleb et son petit groupe continuent leur lutte et les récit de l’origine des enfants du volcan. Et j’ai adoré découvrir l’histoire de la « création » des enfants du volcan. J’aime ces retours vers le passé et connaître les pourquoi des comment de maintenant, j’aime connaître les détails et là j’ai été servie ! J’ai même préféré découvrir la vie des ancêtres de Kaleb que la fin de sa lutte.
Pour moi qui aime savoir les origines des choses c’était impec’ ! Mais du coup j’ai trouvé que le dénouement de l’intrigue était un peu bâclée comme passée au second plan. Oh ! On connait bien la fin de l’histoire, qui est l’Élu et qui gagne sur qui, mais ça se passe super vite. Sur le coup je ne l’ai pas remarqué tant j’étais prise par le récit du passé, mais une fois refermé le livre, je me suis dit que tout se passait très vite et que quelques détails supplémentaires n’auraient pas été superflus. Ce qui n’empêche pas, bizarrement que la fin m’a tout de même surprise. Elle colle totalement au titre du tome par bien des aspects mais jamais je n’aurai pu l’imaginer.
En résumé je dirai que j’ai beaucoup aimé cette trilogie que je trouve originale. L’auteure écrit un livre qui nous montre que tout n’est pas rose, que notre monde est en réalité une véritable palette de gris. Plus encore, elle nous montre que tout le monde est un habile mélange de méchanceté et de gentillesse et qu’il est difficile de nous rentrer dans des cases. C’est un livre jeunesse sans complaisance, qui, s’il est lu au bon âge peut faire réfléchir.

 

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Kaleb saison 2 – Abigail – Myra Eljundi

Éditeur : Collection R
Nombre de page : 313
Date de parution : 28 février 2013
Prix : 17,50€ 4

kaleb-tome-2---abigail-3458573-250-400Résumé : Le mâle dans la peau…
SAISON 2. Magnétique et sensuelle, Abigail est l’arme la plus redoutable du réseau SENTINEL.
La jeune succube se nourrit de votre énergie vitale et vous consume dans l’extase.
Inutile de lutter : l’attraction qu’elle suscite est irrésistible.
Même si faire l’amour avec elle, c’est s’unir à la mort.

Kaleb Helgusson est plus dangereux encore, car il porte désormais l’empreinte du Mal.
Quand leurs routes se croisent, Abigail a beau le repousser, l’empathe l’attire comme un aimant.
Au terme d’un affrontement passionnel sans merci, ils découvriront avec effroi ce que la combinaison de leurs dons peut accomplir.
Mais seront-ils capables de maîtriser leurs désirs les plus sombres ?

Déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans

Mon avis : J’avais fini le premier tome avec un sentiment mitigé, mais tout de même curieuse de voir où l’auteur voulait nous emmener.

 Kaleb est un empathe, qui pour ne pas se laisser submerger par les sentiments envahissants des autres a décidé d’être méchant et de manipuler les autres, un peu dans le style c’est eux ou moi. Difficile dans ces cas là de le trouver sympathique surtout quand il laisse libre court à ses pulsions violentes. Sauf que dans cette histoire il lutte également contre une organisation qui veut faire la main basse sur tous les ados qui ont des dons dans le même style que Kaleb. Un méchant, pas si méchant que ça au final…

Pour une fois, j’ai bien fait d’être curieuse ! La saison deux est vraiment meilleure que la saison un ! J’ai passé un excellent moment avec Kaleb. Si dans le premier opus il était violent sans véritable raison, dans le second, chacune de ses colères est justifiée. Bon, les scènes qu’il déclenche sont aussi beaucoup plus violentes mais bizarrement je les ai trouvées moins choquantes que celle du premier tome.
Kaleb évolue beaucoup, il accepte sa différence et en fait sa force, devenant arrogant, ce qui le rend encore plus craquant au près de la gente féminine.
On découvre aussi plus le personnage d’Abigail et celle-ci reste pourtant obscure, insaisissable. On n’arrive jamais vraiment à définir dans quel camps elle joue. Elle brouille les cartes régulièrement et il est difficile de savoir alors comment va évoluer le récit.
J’ai beaucoup aimé l’atmosphère du roman, ayant parfois l’impression de retrouver celle de la saga des sorcières d’Anne Rice. Un peu dark et emprunt d’une aura de magie, et toujours dans l’incertitude…
J’aime naviguer en eaux troubles, laissant l’auteur me mener là où il a envie. Je me laisse surprendre à chaque chapitre et peux ainsi faire autant de suppositions que je veux. D’ailleurs là, après avoir terminé le deuxième tome, je ne sais toujours pas où l’auteur va nous mener. Oh ! J’ai bien quelques idées, c’est d’ailleurs ça qui me donne envie de lire la suite, pour voir si j’ai raison et ce que je vais découvrir encore. J’attends donc avec impatience la suite des aventures de Kaleb et Abigail.

Je remercie la collection R pour cette lecture.

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Kaleb saison 1 – Myra Eljundir

 Éditeur : Robert Laffont / Collection R
Nombre de page : 442
Date de parution : 14 juin 2012
Prix: 18,00€

Résumé : C’est si bon d’être mauvais…
SAISON 1. À 19 ans, Kaleb se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

Mon avis : Quand la possibilité m’a été donnée de lire ce livre et que j’en ai découvert le synopsis, je n’ai pas hésité une seule seconde, j’allais pouvoir lire un livre jeunesse un peu différent de ce que j’ai l’habitude de lire.

Kaleb est un jeune adulte de 19 ans au charme ravageur et au parcourt atypique. Sa maman est morte en couche et son père le trimbale de gauche à droite depuis sa naissance. Ils sont à Paris depuis 3 ans quand Kaleb succombe à des accès de violence assez stupéfiants. Ne comprenant sa réaction, il cherche alors à comprendre, et ce qu’il va découvrir, va bien plus loin qu’un simple mal être d’adolescent…

Je vous préviens tout de suite, ce livre, même s’il fait partie d’une collection jeunesse, n’est pas destiné aux plus jeunes, d’ailleurs, la maison d’édition elle-même le conseille à partir de 15 ans.
Je suis partie à la découverte de Kaleb avec envie et en essayant de ne pas me faire influencer par les avis que j’avais survolé à droite et à gauche, vu qu’ils étaient plus partagés. J’ai beaucoup aimé lire les aventures d’un anti-héros. Non, Kaleb n’est pas parfait, ce n’est pas le héros type, certes un peu mystérieux, mais surtout plein de bonne intention. Kaleb est colérique, égoïste, profiteur… mais c’est aussi quelqu’un d’intelligent, qui aime sa famille et essaye de faire au mieux.

L’auteure nous expose ici les conséquences de l’empathie poussée à l’extrême. Si une personne était une vraie éponge et absorbait toutes les émotions des autres jusqu’à ne plus faire la différence avec ses propres émotions. Vous avouerez que ça a de quoi déstabiliser même les plus cartésiens d’entre nous. J’ai trouvé personnellement que Kaleb ne se débrouillait pas trop mal face aux découvertes qu’il fait tout au long du livre, il n’a pas toujours les bonnes réactions, enfin, plutôt les réactions politiquement correctes, mais il fait ce qu’il peut avec ce qu’il a : son caractère, son passé et son don.
Ce qui fait donc la force de ce livre, c’est son personnage principal atypique, un peu (beaucoup parfois) violent et un chouilla égoïste. Mais ce qui fait qu’on a envie d’avancer dans notre lecture et de continuer cette série, c’est l’intrigue. Les dons des enfants du volcan (d’où viennent-ils, combien de personnes les possèdent ?…), dont Kaleb découvre qu’il fait partie, l’organisation qui les traque (qui est-elle ? Va-t-elle réussir ?) et cettre prophétie que l’on n’arrive pas encore à cerner.
Ce qui a titillé ma curiosité c’est cette fin, qui pose plus de questions qu’elle ne donne de réponses à celles posées tout le long du livre. Bref, j’attends la suite avec impatience !

Merci aux éditions Robert Laffont pour cette lecture.