La plus forte – Jo Watson

♦Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 317
♦Date de parution : 10 août 2022
♦Prix : Papier : 19,00€, Numérique : 12,99€
♦Acheter : Amazon

Résumé : Trouvera-t-elle sa place dans un monde à taille unique ?
Lori Palmer est la nouvelle élève au lycée Bay Water, un endroit où cheveux soyeux, « beach body » et « thigh gap » sont de rigueur. Son ancienne école lui manque – un endroit où son talent artistique avait plus d’importance aux yeux de ses camarades qu’une recette de smoothie aux graines de chia.
Mal dans sa peau, Lori espère survivre à son année de terminale et à la chaleur infernale de l’été en se fondant dans le décor autant que possible. Mais ses plans tombent à l’eau lorsqu’elle apprend que Jake, le sportif populaire du lycée, est bénévole à l’école de Zac, son petit frère. Lori se retrouve alors plongée dans le monde de Jake, où se mêlent water-polo, fêtes et observation des étoiles.
Alors qu’elle se rapproche de Jake et que sa relation avec sa mère se détériore, les anciennes angoisses de Lori refont surface et elle se jette à corps perdu dans son art. En empruntant une nouvelle direction, Lori découvre que trouver sa voix peut lui attirer des ennuis, mais surtout qu’il est aussi important de défendre ses idées que de se défendre elle-même.

Mon avis : Je suis de loin le courant body positive, pas parce que que je me sens pas concernée, mais parce que ce n’est pas une des batailles que je veux mener en premier. Mais de temps en temps j’aime lire ce style de roman qui réchauffe un peu le cœur.

Lori a du changer d’école car sa famille a déménager. Ce n’est facile pour personne de réussir à se faire une place dans une nouvelle école, mais ça l’est encore plus pour Lori qui est ronde et n’a pas une très bonne estime d’elle-même. Mais elle n’a pas d’autres choix que de faire front.

Je savais que ce livre allait me plaire et c’est le cas. C’est un livre qui se lit très vite, sans prise de tête même s’il traite de sujets qui sont toujours d’actualités (malheureusement) la grossophobie et le harcèlement. Le sujets sont abordés de manière un peu simpliste, mais je n’en demandé pas plus. Je voulais me divertir avec une histoire qui me touche.
Les personnages sont complexes, il est difficile de définir qui est réellement méchant ou réellement gentil. D’ailleurs je ne pense pas qu’il y ait de méchant. A trop vouloir être positif, ce livre va parfois dans le trop facile ou tout s’arrange trop vite et trop bien.
Mais c’est aussi un des point fort de cette histoire. Ce livre redonne le sourire. Il montre qu’il ne faut pas juger les gens trop vite dans un sens ou dans l’autre. Que les apparences sont parfois trompeuses et qu’il faut donner sa chance à tout le monde. Et surtout, le message qu’il veut faire passer c’est que bien souvent les gens ne nous voient pas de la même façon que nous, et qu’on devrait aussi leur faire confiance pour nous revaloriser.

Moi, Themba – Sophie Blitman

♦ Éditeur : Hachette
♦ Nombre de pages :  252
♦ Date de parution : 21 avril 2021
♦ Prix : 12,90€
♦ Acheter : Amazon

Résumé : Themba vit à Soweto, en Afrique du Sud. À douze ans, elle devrait mener la même vie que toutes les jeunes filles de son âge : se concentrer sur l’école, ses amis, sa famille. Mais nous sommes en 1972, le régime de l’Apartheid est de vigueur, et elle est noire.
Elle se sent incomprise et très seule, jusqu’à ce que Waldo, son grand frère, la prenne sous son aile. Contrairement à leurs parents qui font tout pour ne pas se faire remarquer, Waldo pense que les Noirs doivent se révolter.
Themba intègre alors un club de lecture clandestin, qui lui ouvre les yeux et l’introduit à l’activisme. Là-bas, elle peut parler, échanger, débattre librement d’égal à égal. Elle y rencontre des amis, des alliés. Mais surtout, elle se rend compte de l’injustice qu’elle vit au quotidien.
Dès lors, elle va se battre. D’abord discrètement, puis de plus en plus fort, jusqu’à ce que sa voix, mêlée à celle des autres, démolisse l’Apartheid.

Mon avis : Deux fois n’est pas coutume, mais je me suis laissée tenter par des romans jeunesses historiques dernièrement. Il n’est jamais trop tard pour parfaire ses connaissances.

Themba est une ado qui vit pendant l’apartheid en Afrique du Sud. Elle nous fait découvrir son pays et ses conditions de vie à travers ses yeux d’enfant puis d’adolescente.

L’autrice aimant beaucoup l’Afrique du Sud elle a voulu écrire sur cette période du pays, pas si lointaine et si peu reluisante. À travers les yeux d’une enfant elle nous fait découvrir son pays et les lois archaïques qui le régissent. J’ai du mal à me représenter une telle ségrégation aujourd’hui, dans ma vie confortable et Sophie Blitman.
Je n’imaginais pas une telle peur, une telle haine de l’autre qui oblige une partie de la population d’un pays à vivre dans de telles conditions… L’autrice a réussi à rester soft et, sans édulcorer la réalité, à nous raconter la vie de Themba et sa famille. Comment doucement un peuple en est venu à se révolter en douceur pour qu’un pays puisse se reconstruire, en unissant la totalité de sa population.
Le regard de Thema, du haut de ses 12 ans au début du livre, ne comprend pas la totalité des subtilités qui entourent son quotidien. Mais petit à petit elle s’éveille, se révolte et nous fait partager ses sentiments. Elle nous montre à travers ses yeux, comment les jeunes noirs de Soweto ont décidé de bouger pour changer leur vie.
J’ai vraiment apprécié lire ce livre et en apprendre plus sur cette partie de l’Afrique et sur son histoire. C’est un roman qui aborde également des thèmes actuels, tel que la famille et l’éveil des sentiments amoureux. Il plaira alors d’autant plus aux ados.
Je suis juste un peu déçue de la fin. J’aurais aimé en savoir plus sur cette révolte qui ne faisait que naitre et comment Themba l’avait vécu… Mais cela serait sorti du cadre initial du livre…

Je remercie Hachette pour cette lecture.

33/35

 

La rue qui nous sépare – Célia Samba

Éditeur : Hachette
Nombre de pages :  390
Date de parution : 20 janvier2021
Prix : 18,00€
Acheter : Amazon

Résumé : Noémia a dix-neuf ans, Tristan vingt et un. Ils se croisent tous les jours, ils se plaisent, c’est évident. Mais Noémia est étudiante et Tristan est sans-abri. Entre eux, il y a le froid, la société ; entre eux, il y a la rue… qui pourrait se révéler difficile à traverser.

Mon avis : J’avais très envie de découvrir ce livre qui aborde un thème que j’ai très peu lu. Et en voyant les avis des autres lecteurs, j’en avais encore plus envie. Dès qu’il est arrivé j’ai moi, il n’a pas trainé dans ma PAL.

Noémia est une jeune étudiante débarquée à Paris il y a peu. Tous les jours elle croise Tristan en se rendant à la fac. Une histoire banale me direz-vous, sauf que Tristan est SDF et que cela pourrait compliquer l’histoire naissante.

J’ai commencé ce livre pleine d’entrain, mais j’ai assez vite été refroidie. J’ai eu beaucoup de mal à m’attacher au personnages. Noémia n’a rien réussi à faire vibre chez moi. Tristan un peu plus. Son histoire m’a plus touchée. Par contre les deux ont le même défauts d’avoir leurs pensées qui tournent en boucle en s’apitoyant sur leur propre sort. Ils ont du mal à sortir leur nez de leur nombril et ça m’a un peu agacé. J’ai du mal avec les gens qui geignent en général et là c’était beaucoup trop pour moi.
Certains passages sont trop faciles. Trop clichés. Tristan n’a pas eu une vie facile, mais il continue à enchainer les mauvais coups du sorts plus téléphonés les uns que les autres. Noémia aussi les enchainent mais pas dans le même sens. Un remake de la belle et le clochard qui accumule les images sans avoir réellement réussi à me toucher. Trop de personnages clichés, trop de situations clichées, et trop de pages qui ne servent à rien.
L’écriture est fluide et on sent le travail de l’autrice. Elle est jeune et c’est son premier roman, on peut saluer le travail d’écriture et de recherches, mais on sent le manque de maturité. C’est toutefois une autrice que je suivrai, car je suis certaine que ces prochains écrits seront de mieux en mieux. Un fort potentiel à ne pas quitter des yeux.

Je remercie Hachette pour cette lecture.

18/35

Blue moon, l’esprit de la lagune – Laia Lopez

♦ Éditeur : Hachette
♦ Nombre de pages :  212
♦ Date de parution : 12 novembre 2020
♦ Prix : 13,90€
♦ Acheter : Amazon

Résumé : Diana et ses amis pensaient savourer des vacances bien méritées. C’était sans compter qu’une nouvelle série de dangers surgiraient. Tandis qu’un dragon menace de tout détruire sur son passage, une puissante créature tapie dans les eaux obscures de la lagune s’apprête à sceller un pacte aux conséquences terribles. Comme si cela ne suffisait pas, d’étranges journalistes se mettent à enquêter sur le campus.
Pour les sirènes, cela devient impossible de garder secrète leur identité… De son côté, Eiden est en proie à des cauchemars de plus en plus nombreux, et sa sœur Liv se trouve aussi en mauvaise posture. Diana en est chaque fois plus sûre : une terrible malédiction plane sur leur famille. Alors que le compte à rebours jusqu’à la prochaine pleine lune a commencé, Diana est bien déterminée à sauver ses amis…
quelles qu’en soient les conséquences.

Mon avis : Les dessins et l’histoire du premier tome m’avaient beaucoup plu, j’avais hâte de connaitre la suite et fin des aventures de Diana la sirène (mon avis ICI).

Vivre en tant que sirène dissimulée parmi les humains n’est pas facile tous les jours, encore moins quand votre ami humain est menacé par une puissance obscure.

Je dois avouer que j’ai trouvé les dessins de ce tome encore plus beaux que ceux du livre précédent. Je ne pensais pas que cela était possible mais ici nous avons des pages et des doubles pages magnifiques ! J’apprécie beaucoup le travail de Laia Lopez, que l’on peut retrouver sur Instagram. Si mon homme n’était pas retissant, j’en mettrai une dans mon nouveau logement, mais je m’éloigne du sujet.
L’histoire trouve son dénouement dans ce tome et l’autrice réussi à mêler habillement différents mythes, tout est parfaitement équilibré et tient la route. J’ai tout particulièrement aimé le monde aquatique des sirènes. Il n’est pas basique mais plutôt tout en nuance. Tellement qu’il mériterait d’être repris dans d’autres livres. J’aimerai vraiment découvrir plus de choses sur cet univers.
Le petit reproche que j’aurai à faire est sur les personnages. Je n’ai pas réussi à m’attacher à eux. Diana est peut-être celle que j’ai préféré, qui se démarque un peu mais sans plus… Ils leurs manquent de la profondeur. Il faut dire que c’est difficile de leur en donner en 200 pages de livres ponctués de dessins.
Dans l’ensemble, j’ai passé un très bon moment lecture qui a eu le mérite de me faire voyager à travers de jolies illustrations.

Je remercie Hachette pour cette lecture.

16/35

Concours Challenge Jeunesse Young Adult – Hachette

Pour ce concours Hachette a décidé de vous gâter en goodies et pas n’importe quels goodies !

Pour ce concours vous pouvez gagner :

  • 3 ex libris Strawberry Moon
  • 5 marque page Midnight Sun
  • 2 tote bag Midnight Sun

Soit 10 gagnants au total !!!!

Conditions de participation :
Tout le monde est bienvenu mais bien évidemment tous les inscrits au challenge auront droit à la fameuses chance supplémentaire, les participants « actifs » auront eux droit à 3 chances supplémentaires.
– Remplissez le formulaire ci-dessous.
Les envois se font en France et  en Belgique.
Pour les participants du challenge, rappelez-moi le pseudo sous lequel vous avez participé que je n’oublie pas votre +1 ou +3 !
– Pour avoir d’autres chances supplémentaires vous pouvez aimer ma page Facebook ICI, mon compte Twitter , mon compte Instragram ICI, ou encore la page Facebook de la maison d’éditions ICI (Vous pouvez cumuler 4 chances supplémentaires).
– Les lots sont envoyés par la maison d’édition. Elle ne peut être tenue responsable en cas de perte du lot par la poste.
– Une seule participation par foyer : même non, même adresse.
– Les gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses.
– En participant vous me donnez le droit de citer votre prénom et la première lettre de votre Nom ainsi que votre département si vous ne possédez pas de pseudo.

Concours ouvert de aujourd’hui jusqu’au vendredi 9 octobre 2020 23h59