Tiny Pretty Things tome 1 – La perfection a un prix – Sona Charaipotra et Dhonielle Clayton

Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 451
Date de parution : 2 mai 2019
Prix : 18,00€
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Résumé : Gigi, Bette et June sont danseuses dans la prestigieuse école du Ballet de New York.
Lorsque Gigi, nouvelle et seule élève noire, est choisie pour incarner le rôle phare du premier ballet de l’année, les rivalités se déchaînent. Bette, ballerine star de l’école, est prête à tout pour récupérer son titre et éviter la rage de sa mère, qui ne tolère pas qu’elle ne soit pas la meilleure. La perfectionniste June rêve quant à elle de ne plus être cantonnée au rôle de l’éternelle doublure. Lorsque Alec, petit ami de Bette, devient le partenaire de Gigi : c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase !
Les trois filles ont bien du mal à résister à la pression du monde impitoyable de la danse… Amies ? Ennemies ? Peu importe finalement, ce qui compte c’est d’être la meilleure des meilleures !

Mon avis : Je ne suis pas fan du monde de la danse classique, un peu trop strict pour moi, mais ce livre m’a attiré par la relation qu’il laissait entrevoir entre les personnages.

June, Bette et Gigi sont dans la même école de danse. Tenue par des russes, celle-ci n’est qu’enchainement de cours et exigence. Chacune des trois veut obtenir le premier rôle du ballet, grâce à un travail acharné bien sûr, mais certaines sont prêtes à beaucoup plus pour atteindre leur but, beaucoup, beaucoup plus !

Dans les premières pages, ma lecture a été un peu fastidieuse, je n’avais aucune empathie pour les personnages : Gigi que je trouvais un peu cruche, Bette qui était trop méchante et égoïste, June centrée sur elle-même et ses problèmes… Pas du tout le genre de personnages que j’aime suivre. Puis l’intrigue s’est installée et est devenue addictive, je n’ai plus réussi à lâcher le livre.
Toutes n’ont qu’un seul objectif : être celle qui obtiendra le rôle principal du prochain ballet. De mensonges en mesquineries, elles espèrent toutes être la meilleure, celle qui les professeur remarqueront, celle qui sera la première… J’ai été effarée de voir jusqu’où certaines sont capables d’aller, jusqu’à quel point d’autres sont naïves et mettent un temps fou à réaliser ce qu’il se passe. J’ai été purement fascinée par autant de manipulations, moi aussi je dois être un peu naïve ;-), je ne savais pas que les gens pouvaient se faire autant de coups de vache et autant de mal parce qu’une seule place est disponible.
À partir de la seconde partie du roman, je ne l’ai plus posé. Parce qu’à ce stade, on sait qu’il va arriver quelque chose de grave, mais on ne sait pas où, quand, comment et encore moins à qui (même s’il est vrai que certains indices sont distillés) et on veut absolument savoir, JE voulais absolument savoir ! Je n’ai d’ailleurs pas été déçue, non, juste frustrée de ne pas avoir la fin…
Un deuxième tome est prévu et je peux vous assurer que je ne le raterais pas !

Je remercie Hachette pour cette lecture.

34/65

La passeuse d’âme tome 3 – Saison chaude – Marie Vareille

Éditeur : J’ai lu
Nombre de pages : 410
Date de parution : 21 mars 2019
Prix : 16,90€
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Résumé : Suite à l’échec de l’attaque du Conclusar, les combattants de l’Aube ont été décimés, Tim a disparu et Solstan est passé à l’ennemi.
Elia, activement recherchée par le Palatium, doit fuir la Cité pour survivre.
Dans un monde fait d’injustice et de violence où les Passeurs d’Âmes ont désormais les pleins pouvoirs, elle devra affronter le pire.
Seule face à la puissance du Palatium, saura-t-elle se relever et sauver ceux qu’elle aime ?

Mon avis : J’aime beaucoup les romans de Marie Vareille et tout particulièrement cette série jeunesse. J’avais donc hâte d’en découvrir le dernier tome.

Ce tome étant le troisième d’une série où il se passe beaucoup de choses je préfère ne pas faire de résumé personnel.

Pour une fois, je n’ai pas eu trop de mal à me replonger dans l’histoire et de la reprendre là où elle m’avait laissée après le tome 2. Cela m’a fait plaisir de retrouver les personnages créés par Marie Vareille et de suivre à nouveau leurs aventures.
Elia m’a un peu agacé dans les débuts, son abattement, même s’il est justifié m’a donné envie de la secouer. L’impression du début c’est que tout met du temps à se mettre en place, mais au fil des pages tout prend un sens, on ne fait pas une révolution en une dizaine de pages. Certains personnages prennent le temps de se dévoiler et prennent de l’ampleur dans l’histoire. De personnages secondaires ils passent à personnages principaux et j’ai aimé les suivre.
On apprend des secrets, des alliances incongrues qu’on voyait venir, des trahisons qu’on n’avait pas vu venir à l’inverse et plein d’événements qui font la richesse de ce tome. J’ai suivi l’enchainement des événements avec le cœur qui palpitait, j’ai eu envie de crier ma colère et ma tristesse avec les personnages, ma joie également, même si elle n’a pas été totale.
Sans vouloir trop vous en dévoiler sur la fin de cette trilogie, je peux vous dire que chaque victoire à son lot de pertes et cette victoire a un prix amer et un goût de sang.

Je remercie Marie Vareille et PKJ pour cette lecture.

33/65

Toffee Darling – Joanne Richoux

Éditeur : Sarbacane / Exprim’
Nombre de pages : 249
Date de parution : 3 avril 2019
Prix : 16,00€
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Résumé : 6 juin 1964, Paris.
Vivianne, 19 ans, ne supporte plus Jérôme. Ni cette confiserie qu’ils tiennent ensemble.
Alors cette nuit, elle part.
Où ? Aucune idée.
C’est comme ça qu’elle rencontre Kathleen, une magnétique pin-up aux boucles bicolores. Elle se perd dans son sillage et décide de la suivre en Amérique. Reste à convaincre Jérôme ; après tout, elle l’aime. Elle a besoin de lui à ses côtés.
À travers les États-Unis des sixties, le trio va écumer les villes, les angoisses, la nature sauvage, les joies, les routes et les chagrins.
Un seul moteur : la liberté.

Mon avis : Depuis peu, j’ai découvert que j’appréciais les Road trips, quand j’ai lu le résumé de Toffee Darling, je me suis dit que ce roman me plairait donc forcément.

1964, Vivianne n’a que 19 ans, mais elle s’ennuie déjà dans sa vie de femme mariée. Elle a l’impression de tourner en rond. Quand le hasard lui permet de rencontrer une jeune américaine, Kathleen qui veut l’entrainer avec elle aux États-Unis, elle la suit. C’est accompagné de son mari Jérôme que les deux femmes atterrissent à Los Angeles pour 3 mois de folles aventures.

J’ai eu un peu de mal avec le début du roman. Vivianne m’agaçait un peu. J’avais du mal à comprendre qu’une jeune femme de 19 ans soit aussi blasée. C’est un peu parce que j’avais tendance à oublier que le roman se déroule dans les années 60 et que les mœurs étaient différentes à l’époque. J’ai d’ailleurs dû souvent me le répéter… À côté de ça, le départ pour les USA était un peu trop précipité et facile pour moi. Souvent les problèmes d’argent sont résolus avec une pirouette et mon esprit cartésien a eu beaucoup de difficultés à s’y faire.
Une fois le trio arrivé en Californie et lancé sur les routes, il a été plus facile pour moi d’adhérer à l’histoire et de m’attacher aux personnages. Pour ça il a vraiment fallu que j’apprenne à les connaître au fil des pages. J’ai eu plus d’affinité avec Kathleen et sa sensibilité à fleur de peau qu’avec Vivianne et ses réactions d’enfant gâté ou Jérôme et son caractère quasi inexistant. Oui, le petit couple est souvent agaçant. Heureusement il grandit tout au long de l’histoire et j’ai préféré cette version-là d’eux-mêmes.
Une partie du roman m’a paru toutefois hors de portée de son lectorat. Je ne suis pas sure que certains passages intéressent le jeune lecteur, même pour moi ils étaient plutôt ardus… Ou alors je ne les connais plus tout…
Une belle lecture dans l’ensemble qui m’a permis de passer un bon moment caler sous mon plaid par cette météo de mai capricieuse.

Je remercie Sarbacane pour cette lecture.

32/65

Collé(s) – Sophie Laroche

Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 331
Date de parution : 20 mars 2018
Prix : 13,90€
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Résumé : Ils sont cinq dans la même galère : collés ensemble de 8 à 17 heures.
Pourtant ils n’ont pourtant rien en commun.
Roxane est l’intello de service ; Ruben, l’ado rebelle ; Gabrielle, la fanfaronne de sa classe ; Arthur, le sportif turbulent ; et Coline, la rêveuse timide.
Qu’est-ce qu’il ont bien pu faire pour en arriver là ?
Et si cette journée qui s’annonce d’un ennui mortel passait finalement trop vite ?

Mon avis : Le résumé m’a fait pensé à un film des années 80 dont je n’arrive pas à me rappeler du titre (mais je suis sure que vous si et que vous allez dire en commentaire) et j’ai eu envie de le découvrir.

5 élèves d’un collège, quatre 4ème et une 6ème, se retrouver collés le même jour pour des faits différents. Ils vont alors apprendre à se connaitre et pour certains régler de vieilles affaires.

J’ai beaucoup aimé ce roman, même s’il n’avait rien à voir avec le film américain dont je me souvenais. Tout d’abord parce que les personnages sont plus jeunes que dans le film, et ensuite parce que la France n’est pas l’Amérique. Mais il est tout de même agréable à lire.
J’ai aimé la façon dont l’auteur aborde le sujet. Sous prétexte de nous décrire le déroulé d’une journée d’exclusion-inclusion (seule l’éducation nationale française est capable d’un tel paradoxe), elle nous expose cinq histoires différentes, personnelles et touchantes de 5 ados que la vie malmène parfois.
J’ai été touchée par les cinq histoires. Chaque ados a eu sa manière de toucher mon cœur et de me faire réfléchir. Je pense sincèrement que ce livre peut aider les élèves de cet tranche d’âge (11-15 ans) à comprendre les changements qui s’opèrent entre eux et qu’il est difficile de vivre dans cette « société adolescente ». Sans sombrer dans les clichés, Sophie Laroche nous livre une histoire qui a des vrais accents vérité. Je pense qu’il parlera à beaucoup d’ados, et même aux adultes qui portent encore l’ado qu’ils étaient en eux.
Je pense que ce livre trouvera sa place dans tous les CDI.

Je remercie Hachette pour cette lecture.

31/65

Zénith tome 1 – Les forces du passé – Sasha Alsberg et Lindsay Cummings

Éditeur : Bayard
Nombre de pages : 631
Date de parution : 20 mars 2019
Prix : 18,90€
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Résumé : Un gang de filles sanguinaires règne sur la Galaxie Mirabel. Surentraînées, expertes en maniement des armes, pilotes de génie, ces rebelles ne respectent qu’une loi : la leur !
À leur tête, Androma Racella, alias la Baronne Sanglante, criminelle recherchée dans tous les Systèmes Unifiés, compte les morts qu’elle laisse sur son passage.
Mais quand Dex, une sombre figure du passé, resurgit pour leur proposer un marché, leur errance s’arrête brutalement. Andi se retrouve face à un terrible dilemme : mourir ou trahir.
Si la Baronne Sanglante n’a plus rien à perdre, elle a une dernière mission à accomplir : la vengeance. Et Androma est plutôt douée dans son genre.

Mon avis : Au début lorsque j’ai lu la 4ème de couverture, je n’ai pas été tentée de lire ce roman. Mais un rendez-vous avec les éditrices de la maison d’édition lors du salon du livre jeunesse de Montreuil a tout changé. Marianne a réussi à me convaincre de lui laisser sa change et elle a eu raison !

Andi est une pirate de l’espace. Elle va là où les opportunités la mènent et ne rate aucune occasion de faire une bonne affaire. Avec son équipage exclusivement féminin elle sillonne l’espace. Jusqu’au jour où son passé la rattrape et qu’il la conduit dans des situations de plus en plus dangereuses.

Dès le début j’ai apprécié Andi. Cette jeune femme forte qui cache d’énormes blessures que l’on découvre petit à petit tout le long de notre lecture. C’est un des personnages central de l’histoire, mais pas que, c’est en tout cas celui que j’ai préféré. J’aime ces femmes qui connaissent leurs limites mais tentent toujours de les dépasser. J’ai aussi aimé l’entente avec l’équipage et la complémentarité de chacune. Elles s’entendent très bien et avance ensemble avec les mêmes envies, même si elles n’ont pas toutes les mêmes motivations de se trouver là.
Dex, le personnage masculin « principal » rempli son rôle de prétendant comique et courageux haut la main ! Il est attendrissant et parfois même agaçant, bref, il a tout ce qu’il faut pour prétendre au héros pas excellence. Il m’a bien souvent fait sourire.
Les méchants de l’histoire, comme souvent, ne sont pas toujours ceux auxquels on pense et certains revirement de situations arrivent très lentement, les autrices distillant le doute à chaque page.
J’ai tout bonnement adoré l’histoire ! Bien sûr certains événements étaient prévisibles mais beaucoup m’ont surprise et je suis restée sur le c*** ! Surtout cette fin ! Bon, d’accord, les autrices dévoilent des éléments petit à petit au fil des pages et tout s’imbrique alors parfaitement, mais quand même ! J’ai vraiment hâte de lire la suite, parce que je ne peux pas rester trop longtemps sur cette fin !

Je remercie Bayard pour cette lecture.

30/65