♦ Éditeur : Bayard
♦Nombre de pages : 393
♦Date de parution : 12 juin 2019
♦ Prix : 15,90€
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Résumé : Comment survivre au lycée ?
« Cliff, c’est mon prénom. Mais cela n’exclut pas les résonances métaphoriques. Il se trouve que mon prénom colle très bien avec cette histoire.
Mais oui : cliff ça veut dire la « falaise » en anglais, et ça t’évoque le vide, l’à-pic, le bord, le danger.
Voilà, tu y es. Je m’appelle Cliff. Cliff Sparks. Je suis au bord. À la limite. En équilibre. »
Il ne reste qu’une seule et courte année de lycée à Cliff pour trouver une petite amie, et pour… « devenir un homme ». Problème : il n’a jamais été doué avec les filles. Pire, ses dernières (très rares) tentatives d’approche de la gent féminine ont tourné à la catastrophe.
Cliff doit aussi trouver ce qu’il peut faire du reste de sa vie, mais ses perspectives sont très réduites. Car depuis que son père est au chômage, plus question d’aller à l’université, trop coûteuse. Et le lycéen n’a aucun doute : à la seconde où il sera majeur, on le mettra à la porte de la maison familiale.
Entre ses envies d’avenir et le monde sans pitié des adultes, difficile de suivre sa propre voie…
Mon avis : J’aime les histoires d’adolescents… Peut-être parce que j’aurais aimé vivre la mienne (d’adolescence) différemment et que de lire celle des autres me « console ». Bref… Le résumé du livre m’a plu et il ne m’en a pas fallu plus pour céder.
Cliff est un adolescent de 17 ans. Il est en dernière année de lycée, ne sait pas encore ce qu’il fera plus tard, et la vie n’est pas toujours rose avec le budget serré à la maison. Et surtout, il est toujours puceau et ça commence sérieusement à le travailler.
Avec mon résumé le ton est donné ! Et je pense que j’aurais un peu plus hésité si j’avais sur que la partie « perdre sa virginité » était aussi présente. Parce que clairement, celle d’un garçon me parle beaucoup moins que celle d’une fille… Et j’ai donc eu du mal à m’identifier.
Sans parler de la narration à côté de laquelle je suis totalement passée. Elle est à la première personne, du masculin donc, et il interpelle régulièrement le lecture. Comme un pote te qui raconte une histoire. Sauf que moi, je suis loin d’être son pote. Je pense que c’est le premier livre jeunesse pour lequel je me suis sentie complètement à coté de la plaque ! Du coup, ses aventures me sont également totalement passées à côté.
Bein oui, je n’ai jamais eu le genre de préoccupation que Cliff. Et j’ai vraiment eu du mal à les comprendre quand je ne haussais carrément pas les sourcils ! Je pense que je ne fait clairement pas partie du lectorat visé, et qu’il plaira plus aux garçons entre 12 et 17 ans.
Heureusement la fin remonte un peu le niveau à mes yeux, elle a été plus touchante et plus prenante. Je n’ai pas passé un mauvais moment avec ce roman, mais clairement je ne l’aurais surement pas lu si j’en avais lu un avis avant.
Je remercie Bayard pour cette lecture.

45/65
J’imagine sans peine le décalage ressenti face aux sujets de préoccupation et aux interpellations du protagoniste…
C’est ça. Alors que le sujet traité et dévoilé en fin de livre est intéressant, Mais je suis passée complètement à côté.