♦ Éditeur : Rageot
♦ Nombre de pages : 269
♦ Date de parution : 1er mars 2017
♦ Prix : 14,90€
Résumé : Parmi ces femmes, elle avait trouvé un refuge.
Aujourd’hui, elles sont toutes menacées.
Une île invisible depuis la mer, balayée par les vents. Une communauté de femmes, de fillettes, d’anciennes. Une communauté de sœurs. Toutes ont fui la fureur du monde et, parfois, la brutalité des hommes. Et toutes sont venues se placer sous la protection de la magie ancestrale de ce lieu.
Sur cette terre de femmes, Maresi, adolescente libre, avide de connaissance et soucieuse des autres, peut s’épanouir, sans crainte de l’avenir. D’autant que, sur ces rivages, nul homme n’a le droit de poser le pied.
Mais un jour, une nouvelle fille vient demander l’asile.
Qui est-elle ? Et qui la poursuit ?
Mon avis : Je vous avouerai que pour une fois ce n’est pas la couverture qui m’a tentée mais bien le résumé. Je ne suis vraiment pas fan de cette couverture que je ne trouve pas jolie. J’ai tout de même voulu donner sa chance au roman, et j’ai bien fait !
Il existe une île où vivent une communauté de femmes qui vénèrent la déesse et qui vivent grâce à leur cultures. Elles accueillent les jeunes filles en difficultés et leur offre une éducation. Celle-ci peuvent alors décider de rester ou de repartir chez elles. Tout cela est bien « huilé », jusqu’au jour où l’arrivée d’une jeune fille pourrait chambouler ce parfait équilibre.
Le livre commence doucement, avec présentation de l’univers et des principaux personnages. J’ai aimé le style de vie calme et bien rythmé des sœurs de l’île. C’est mon côté « Monk » qui a été rassuré. Très vite l’auteure nous plante l’intrigue avec l’arrivé de Yaï et tous ses secrets. On sait qu’on va découvrir des choses qui vont chambouler la vie de toute la petite communauté.
L’histoire est raconté par Maresi, une ado de 13 ans qui est sur l’île depuis 4 ans. C’est une jeune fille attachante, un peu turbulente mais qui a à cœur d’aider les petites et les autres sœurs. Elle a surtout une grande soif de savoir et ne se lasse jamais des cours. Dès le départ je me suis demandé pourquoi c’était Maresi qui nous racontait l’histoire et pas Yaï puisque c’est par elle que vont arriver tous les changements. Je l’ai découvert à la fin et c’était pleinement justifié.
L’action n’est pas l’élément majeur du roman, mais j’ai tout de même apprécié ma lecture, déjà parce que Maresi est très attachante et surtout grâce à la narration qui est simple et va droit à l’essentiel.
J’ai beaucoup aimé suivre cette communauté et je suis curieuse de découvrir les autres livres de la série.
Je remercie Rageot pour cette lecture.

41/65
Une réflexion sur “Chroniques de l’Abbaye Écarlate tome 1 – Maresi – Maria Turtschaninoff”