♦ Éditeur : Hachette romans
♦ Nombre de pages : 252
♦ Date de parution : 6 juillet 2016
♦ Prix : 17,00€
Résumé : Le monde peut basculer à tout instant… une vérité dont Pearl, 15 ans, est bien consciente : sa mère vient de mourir en donnant naissance à Rose, sa demi-sœur. Rose, ce minuscule bébé, qui pleure et gigote dans tous les sens… et qui pour Pearl n’est rien d’autre qu’un monstre, un petit rat qui a détruit sa vie, lui a volé sa mère et a même réussi à ruiner la merveilleuse relation qui l’unissait à son beau-père Alex, le père de Rose. Tandis qu’Alex tente de surmonter le choc du deuil et reporte sur Rose tout son amour meurtri, l’adolescente se replie sur elle-même. Pearl est persuadée d’une chose : sa mère est morte, mais elle n’est pas tout à fait partie. Son esprit rebelle est toujours là, à fumer, faire des sarcasmes, dire avec franchise ce qui lui passe par la tête… et à guider sa fille pour qu’elle se réconcilie peu à peu avec le monde qui l’entoure, et avec la vie.
Mon avis : J’aime les histoires un peu triste parfois. Ça me permet d’évacuer un peu. Le résumé de celui-ci m’a tenté et comme je suis faible j’ai vite cédé.
Le même jour Pearl perd sa mère et se retrouve avec une petite sœur arrivée trop tôt. Difficile pour elle de remonter la pente et de ne pas considérer Rose, sa petite sœur, comme responsable de la mort de leur mère.
Dès le début j’ai eu les larmes aux yeux. Commencer par l’enterrement de Stella, la mère de Pearl. Il est difficile dans ces cas à de rester de glace. Le roman continue comme ça, mais heureusement l’auteure alterne également avec des moments plus légers, parce que oui, la vie reprend également le dessus. Même si Pearl voudrait que le monde s’arrête de tourner avec elle.
Pearl a réussi à me toucher réellement. Sa détresse était palpable. Mais elle a aussi réussi à m’agacer bien souvent à rester centrer sur son nombril. C’est une ado et par dessus le marché elle souffre, donc c’est dire le degré d’apitoiement.
L’histoire par elle même n’est pas très originale, les thèmes abordés sont « bateaux » : l’amitié, la mort, la jalousie envers l’autre enfant, le sentiment d’injustice et de délaissement… Rien de bien nouveau sous le soleil. Heureusement que Pearl est quand même un personnage intéressant et surtout que l’auteure a eu l’idée de mettre un peu de surnaturel au milieu de tout ça. Mais je n’en dis pas plus, je préfère que vous découvriez par vous-même.
Ce livre était donc une jolie lecture, mais j’en attendais peut-être un peu plus d’originalité. J’ai tout de même passer un gentil moment.
Je remercie Hachette romans pour cette lecture.
8 réflexions sur “L’année du rat – Clare Funisse”