♦ Éditeur : Robert Laffont / Collection R
♦ Nombre de pages : 443
♦ Date de sortie : 12 avril 2012
♦ Prix : 16,90€
Résumé : Elles sont trente-cinq jeunes filles : la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’oeil des caméras… Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés…
Mon avis : Allez, ça faisait longtemps, un peu de jeunesse par ici et bien évidement une dystopie. Oui je deviens définitivement fan !
Encore une fois les États-unis est victime d’une guerre destructive, le pays a perdu de sa gloire, est en piteux état, et surtout est devenu un royaume. Gouverné par un roi, le peuple est divisé en castes en rapport avec leur métiers, et elles n’ont pas toutes la vie facile. Afin de maintenir le moral du peuple qui subit pas mal de privation, la coutume veut que le prince se choisisse une femme parmi 35 jeunes filles issues de son peuple. Ce choix se fait lors d’un jeu télévisé et la compétition peut-être rude. America ne veut pas participer à ce jeux, mais convaincue par sa mère, la voilà qui postule et qui, à sa grande surprise, se retrouve sélectionnée. Elle n’a vraiment pas envie d’y participer, mais finalement, cette sélection lui réserve pas mal de surprises.
D’emblée j’ai été enthousiasmée par la couverture ! Ce bleu tendre et ces reflets de robe de princesse à l’infini ont trouvé échos avec la petite fille rêveuse qui sommeille encore en moi.
Une fois ouvert et commencé pareil, je suis tombée sous le charme d’América, qui malgré son caractère fort, cache un vrai cœur de guimauve, et qui se sacrifie pour sa famille et les gens qu’elle aime. J’ai aimé découvrir son univers à travers ses yeux et je me suis gentiment laissée guider.
Les personnages sont « fins », ils auraient pu facilement tomber dans la caricature, mais l’auteur a su éviter cela en nous les personnifie et pour certains nous les rend attachants.
Le style de l’auteur est fluide, j’ai avalé ce livre en 24h. Bien entendu parce que l’histoire d’America me passionnait, mais aussi parce que l’auteur va droit à l’essentiel sans nous abrutir de descriptions inutiles.
Le jeu par lui même n’est pas révolutionnaire, j’ai lu dans pas mal d’avis que ce livre était comparé à d’autres. Comparaisons que je ne reprendrais pas, puisque je ne les ai pas trouvé. Ce livre reprend certains traits communs à tous les livres de dystopie et pour moi ça s’arrête là.
Par contre, là où j’ai agréablement surprise, c’est par l’histoire d’Amour (et nan, j’vous dirai pas laquelle). Moi qui suis réticente à tout ce qui est mielleux et mièvre, j’ai totalement été sous le charme de l’histoire d’amour vécue par America. J’ai trouvé qu’America n’était pas transformée par le jeu, ni par l’histoire et qu’elle restait fidèle à elle même.
Comme vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce livre, j’ai même été très frustrée en le terminant, ce qui est annoncé pour le tome 2 me donne envie de connaître la suite tout de suite, mais il va malheureusement falloir que j’attende un peu…
Je remercie les éditions Robert Laffont pour cette lecture.
Le petit plus : les droits du livre ont été acheté pour être adapté en série TV.
Avec tous les commentaires que j’entend, je vais finir par l’acheter ! ^^
Mais c’est « l’jeu ma p’ov’e Lucette » ! Nan, sérieusement ce livre est vraiment très bien ^^
Ah oui, une série TV? Remarque ça pourrait marcher, les « jeunes » pourraient en être friand 😛 !
Ton avis donne envie ! En tout cas, je ferai bien passer toute la collection R sous mes crocs moi !!! ♥
La sélection en film??? Géniiial!