Nos horizons infinis – Tahereh Mafi

Éditeur : Michel Lafon
Nombre de pages :  307
Date de parution : 18 juin 2020
Prix : 16,95€
Acheter : Amazon

Résumé : 2002. Un an après les attentats du 11 septembre qui ont ébranlé le monde entier, la vie de Shirin est un enfer. Pointée du doigt, insultée, menacée, cette lycéenne d’origine iranienne n’a pour seules échappatoires que la musique et la breakdance.
Jusqu’au jour où elle rencontre Océan James. L’intérêt que lui porte le jeune homme la déstabilise… D’autant que les deux adolescents viennent de deux mondes que tout oppose.

Mon avis : Je connais, comme tout le monde je pense, Tahereh Mafi depuis la sortie d’insaisissable. J’ai un peu moins accroché avec Au pays d’ailleurs, mais ce roman avec son histoire contemporaine et en lien avec l’histoire américaine, m’a convaincue de le lire.

Shirin est iranienne et sa vie est devenue très compliquée aux États-Unis depuis les attentas du 11 septembre 2001. Pourtant elle y est née mais tous les jours elle doit affronter la méchanceté et l’ignorance des gens. Sa tactique ? Éviter tous les regards et faire profil bas. Mais un élève plus insistant que les autres pourrait réussir à percer sa carapace.

J’ai été marquée par ces attentas du 11 septembre comme la planète entière. Je suis devenue adulte avec eux et je m’en serais bien passée. Mais j’ai eu la chance d’être dans « le bon camps », si tant est qu’il y en ait un… Sihrin elle est d’origine iranienne et a décidé par choix de porter le voile. Tous les jours elle doit faire face à l’agressivité des autres, engendrée par leur peur et alimentée par leur ignorance. Cela fait d’ailleurs bien longtemps qu’elle a abandonné l’idée de leur faire comprendre qu’elle n’a rien à voir avec tout ça. Océan est différent, sans préjugé il veut la connaitre, découvrir sa culture, devenir son ami voire plus… Mais les autres ne sont pas prêt pour leur histoire.
Tahereh Mafi décrit très justement les sentiments de Shirin, on ne peut s’empêcher de penser que cette histoire est surement inspirée par son vécu. Même si l’autrice était un peu plus jeune au moment des événements. J’ai eu beaucoup de peine à lire ce que subissait tous les jours Shirin, me disant que jamais je n’aurais agi de cette façon. Mais qui sait réellement ce qu’il ferait sous l’emprise de la peur ? Leur jeter la première pierre est alors un peu facile.
Toutefois, malgré tous ces moments difficiles, l’autrice nous donne un soupçon d’espoir. L’espoir que tout le monde n’est pas aveuglé par la peur, que certains ose braver leur crainte pour apprendre à connaitre l’autre et que, peut-être, nous pouvons vivre en bonne intelligence.
J’ai aussi beaucoup aimé revivre cette période, où les mobiles et Internet étaient beaucoup moins répandu et où les échanges n’étaient pas que virtuels.

Je remercie Michel Lafon pour cette lecture.

28/50

Au pays de l’Ailleurs – Tahereh Mafi

Éditeur : Michel Lafon
Nombre de pages : 397
Date de parution : 20 octobre 2016
Prix :  16,95€ Notepaillons2.5

51dxarwwo4lRésumé : Avec sa peau pâle et ses cheveux de neige, Alice détonne à Ferenwood. Car Ferenwood est un monde éclatant de couleurs, révélatrices d’un don magique. La blanche Alice n’a donc apparemment aucun don, aucun intérêt : les habitants de ce lieu en ont fait une paria.
Aussi lorsque son père, la seule personne qui lui témoigne de la bienveillance, disparaît soudainement, la jeune fille n’a-t-elle plus qu’un seul but : le retrouver.
Pour cela, elle va devoir explorer la mythique et dangereuse contrée un peu plus loin que l’horizon… Elle part avec Oliver, un compagnon de route dont le talent magique consiste à pouvoir tromper son monde. Ce don leur sera-t-il utile Là-bas, un univers sans pitié peuplé de créatures effroyables où rien n’est ce que l’on croit, où les pièges pullulent ? Alice elle-même devra reprendre confiance et utiliser des pouvoirs cachés que nul n’avait décelé chez elle. Reverra-t-elle son père et pourra-t-elle enfin mettre des couleurs sur sa vie ?

Mon avis : Ce livre de Tahereh Mafi, à la couverture si sublime, me faisait vraiment envie. J’avais beaucoup aimé ça trilogie Insaisissable et je voulais voir ce que donnait ce nouveau roman de l’auteure.

Alice vit dans un monde qui se nourrit de magie et regorge de couleur. Elle, elle est toute pâle et a peu de magie, mais ce n’est pas ça qui va l’empêcher de réaliser son rêve et de se démarquer des autres. Seulement tout ne se passe pas comme prévu surtout quand la disparition de son père vient contrecarrer ses plans.

Comment vous expliquer ma déception ? J’attendais vraiment beaucoup de ce livre (bon d’accord la couverture ne fait pas tout mais le résumé me tentait bien également), et dès les premières pages j’ai été déçue.
J’ai l’habitude des mondes un peu loufoque, je suis fan de Jennifer Strange de Jasper Fforde et dans le genre loufoque il se démarque bien, mais j’ai eu beaucoup de mal avec celui-ci. Je n’ai pas tout compris, même passé une centaine de pages de lecture, je me demandais toujours où j’étais. Il y avait beaucoup de vocabulaires inventés et ça m’a un peu déstabilisé. J’ai vraiment eu du mal à m’immerger dans cet univers, d’ailleurs je pense que je suis restée à côté.
L’héroïne m’a prodigieusement agacée. Elle est fantasque, certes à l’image du monde imaginé par Tahereh Mafi, mais aussi caractérielle et colérique, tout pour me taper sur les nerfs. Et malheureusement les personnages secondaires n’ont pas réussi à atténuer ce sentiment.
L’intrigue par elle-même n’a rien d’originale et j’ai souvent trouvé qu’elle trainait en longueur.
Ce n’est pas une lecture qui m’a laissé un très bon souvenir. Sympa, mais sans plus. C’est peut-être destinée à un public beaucoup plus jeune.

Je remercie Michel Lafon pour cette lecture.

10/65

10/65