Le lac des cendres – Adrien Lioure

♦Éditeur : Alter Real
Nombre de pages : 332
♦Date de parution : 30 juin 2022
♦Prix : papier : 22,00€, Numérique : 7,99€
♦Acheter : Amazon

Résumé : Parc naturel des volcans d’Auvergne. Les eaux sombres du lac des cendres fascinent de nombreux touristes, mais qui aurait pu croire qu’elles cachaient un cadavre ? Qui est la victime ? Quelle est la cause la mort ? Jonathan, lieutenant de police et véritable star de la brigade criminelle de Clermont-Ferrand, est chargé d’enquêter sur ce meurtre qui secoue la petite communauté du lac. Ses soupçons se portent d’emblée sur René, le gardien des lieux, un homme taciturne au passé trouble. Mais Jonathan, en proie à ses propres démons, va de déconvenues en surprises : il a du mal à rassembler des preuves, et les indices qu’il collecte le mènent sur de nouvelles pistes… pour le moins troublantes. Le lac des cendres n’a pas fini de révéler tous ses secrets ! Enigmes et rebondissements s’enchaînent dans cette intrigue rythmée et savoureuse, dont les personnages hauts en couleur et authentiques ne manqueront pas de vous séduire.

Mon avis : En plein dans ma période de lecture de policier, la couverture énigmatique de ce roman couplé au résumé n’ont pas pas eu beaucoup à insister pour me donner envie de les lire.

Un corps est retrouvé dans un lac d’Auvergne en plein nature. Commence alors une enquête où se mélange trafic de drogue et recherches scientifiques.

Ce livre n’est pas mauvais, mais je n’ai pas réussi à accrocher. Je pense que je suis passée totalement à côté.
L’auteur arrive parfaitement à nous décrire les forets auvergnates et à nous faire vivre la chaleur de cet été caniculaire.  On se sent complétement immergé dans le décor.
J’ai eu par contre plus de mal avec les personnages et l’intrigue. Je n’ai pu m’attacher à aucun personnage. Même si l’auteur nous parle de leur passé, je ne leur ai pas trouvé de profondeur. Je suis restée détaché face à tout ce qui leur arrivait. Le seul qui m’a un peu ému c’est le personnage d’Henry, même si pour moi, à la soixantaine on n’est pas si vieux.
L’intrigue reste très superficielle, et même si elle est bien imaginée, elle manque de substance. Les événements et les agressions se suivent sans vraiment apporter de plus-value à l’enquête. J’aurais aimé que certains aspects soient plus développés, certaines choses arrivent trop facilement et d’autres que j’ai trouvé assez mal amenée.
Bref, je suis passée totalement à côté, c’est dommage parce que ce livre avait l’air prometteur et qu’il me donnait beaucoup envie.

Je remercie les éditions Alter Real pour cette lecture.

Le jeu du chien – Mickaël Dalbani

♦Éditeur : Alter Real
Nombre de pages : 451
♦Date de parution : 30 mai 2022
♦Prix : 24,00€
♦Acheter : Amazon

Résumé : Août 2001. Une vague d’assassinats sanglants déferle sur Toulouse. Le tueur laisse des messages codés sur le corps de ses victimes. Des messages énigmatiques pour tous, sauf pour Alex, travailleur social auprès de jeunes en difficulté. Ces messages réveillent de douloureux souvenirs d’enfance enfouis depuis longtemps. Car Alex cache un terrible secret qu’il refuse de révéler au policier qui mène l’enquête. Rapidement, les soupçons se portent sur lui et il devient le suspect numéro un. Seul, au bord de la paranoïa, il n’a pas le choix : il doit déchiffrer lui-même les messages codés pour démasquer le tueur afin de prouver son innocence. Quitte à ouvrir une porte vers l’enfer.

Mon avis : Un policier pour continuer sur ma lancée ! Bien sûr que oui, surtout si celui-ci se passe pas loin de chez moi dans la ville de Toulouse.

Alex est éducateur à la mission locale. Il est tous les jours face à la détresse des ados et jeunes adultes mais il arrive à faire face. Jusqu’au jour où un passé qu’il avait cru oublié remonte à la surface.

J’ai beaucoup aimé ce roman qui décrit très bien la ville de Toulouse, c’est comme si nous y étions. Je n’y vis pas mais c’est comme si je m’y baladais à nouveau. On en perçoit l’ambiance et la chaleur des journées d’été.
Alex est un personnage qui m’a plu d’entrée. Il est franc et on sait rapidement où l’on va avec lui. On sait aussi, paradoxalement, qu’il cache des secrets, mais ce sont des secrets d’enfant et on sait très bien qu’avec eux c’est quitte ou double. Ces secrets vous façonnent un adulte et alimentent son côté sombre.
L’enquête est bien menée, l’intrigue bien trouvée. On par d’une histoire de gamins pour arriver à une situation plutôt alambiquée, avec des recoins qu’on ne soupçonnait pas… D’une vie plutôt tranquille Alex est catapulté dans le passé. passé qui lui revient en pleine tête et qui laisse pas mal de traces sur son présent. Il en vient à explorer les bas fonds de la ville pour réussir à trouver pourquoi tout se passe maintenant après tant d’années et risque de mettre sa vie en l’air.
Pour ma part, j’avais une petite idée qui s’est avérée juste même si l’auteur a réussi à me mettre une doute une bonne dizaines de fois.
Bref, c’est un policier que vous recommande si vous voulez vous creuser les méninges.

Je remercie Alter Real pour cette lecture.

Un bruit sec et sonore – Jean M. Firdion

Éditeur : Didier Jeunesse
Nombre de pages :  224
Date de parution : 4 septembre 2019
Prix : 15,00€
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Résumé : Quelques coups de feu, et la vie de Jérôme, 14 ans, bascule. Une balle lui perfore l’abdomen, et la voiture de ses parents s’écrase sur l’autoroute. L’adolescent déclare ignorer l’identité de ses agresseurs. Pourtant, il s’estime responsable du drame. Confié à une famille d’accueil, il se lie d’amitié avec leur fille Zoé. Seul témoin survivant, il craint pour sa vie. Les gendarmes piétinent, mais la disparition d’un autre adolescent relance l’enquête. Aidé par son psychiatre, Jérôme devra affronter une vérité redoutable.

Mon avis : Le résumé et la couverture rouge vif m’ont intriguée. Il ne m’en faut souvent pas plus pour commencer la lecture d’un livre.

Jérôme se réveille dans un hôpital. Il sait qu’on lui a tiré dessus et que c’est ce qui l’a conduit là, mais il ne sait plus exactement comment cela est arrivé. Il est parfois difficile de se souvenir et d’affronter la réalité.

J’ai beaucoup aimé l’intrigue de ce roman, mais j’ai eu plus de mal avec le personnage principal. Surtout au début. C’est en progressant dans ma lecture que j’ai compris certaines choses et que mon point de vue a changé.
Jérôme m’a paru naïf et colérique et ce n’est pas ce qui a aidé à ce que je m’attache à lui. Surtout qu’au début on ne comprend pas la raison de cette colère. Bon, d’accord se réveiller dans un hôpital inconnu sans avoir ses parents autour de soi peut être perturbant, mais tout de même ! En plus, il est possible que j’ai oublié comme c’était quand j’avais 14 ans, j’avoue.H
Heureusement tout s’éclaire petit à petit et j’ai même réussi assez vite à savoir où voulait en venir l’auteur. Même si je n’ai pas pu m’empêcher d’émettre des théories alternatives.
Le plus frustrant était de tout avoir du point de vue de Jérôme et de suivre son raisonnement de gamin de 14 ans. Il est évident qu’à cet âge là on n’a pas la même compréhension du monde et de son entourage et des choses évidentes pour lui ne l’était pas pour moi, et vice versa.
J’ai quand même adoré la fin qui éclaire tout ce qu’on a lu auparavant d’un nouvel éclairage et que l’on passe son temps à se dire « Ah bah oui, maintenant c’est évident ! ».
Je suis une lectrice aguerri mais ce roman remplira parfaitement son office auprès du jeune public.

Je remercie Didier Jeunesse pour cette lecture.

8/50

Blood sisters – Jane Corry

Éditeur : Pygmalion
Nombre de pages : 504
Date de parution : 12 juin 2019
Prix : 21,90€
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Résumé : Un matin ensoleillé de mai, trois petites filles sont sur le chemin de l’école. Une heure plus tard, l’une d’entre elles est morte.
Quinze ans passent. Kitty vit aujourd’hui recluse dans une maison de repos et en elle-même. Elle n’a en effet aucun souvenir de l’accident qui lui a fait perdre l’usage de la parole.
Alison, quant à elle, enseigne l’art et semble bien aller. Pourtant, les apparences sont trompeuses. Instable et fauchée, elle décide de postuler à un emploi d’enseignante dans une prison pour hommes. C’est l’occasion idéale de se remettre à flot et de réparer les pots cassés.
Mais quelqu’un, dans l’ombre, les observe. Quelqu’un qui cherche à se venger de l’accident survenu ce fameux matin de juillet et qui n’arrêtera devant rien pour faire éclater la vérité.

Mon avis : La couverture et le résumé m’ont intrigué. Comme je suis dans une période où les thrillers m’attirent, il ne m’en a pas fallu plus pour vouloir lire ce roman.

Alors qu’elles se rendaient à l’école, Alison, Kitty et Vanessa sont victimes d’un accident, seulement 2 en ressortent vivantes. 15 ans après, les blessures ouvertes à cette époque ne sont pas refermées et elles continuent à faire souffrir. Surtout que la vérité n’a pas totalement été faite sur ce drame.

La première partie du roman alterne les points de vue de Kitty et d’Alison. Les deux sœurs mènent des vies diamétralement opposées. Dès le départ on sait qu’il y a eu un drame dont on ne connait pas les circonstances. On en apprend un peu plus à chaque page. Mais ce n’est pas pour autant que le mystère se lève rapidement, loin de là. C’est quand un voile se lève qu’on découvre qu’il y en a une ribambelle d’autres derrière.
On tâtonne à chaque page. Mais cela permet de faire connaissance avec les personnages et à s’attacher à eux. Même si je n’ai pas toujours été d’accord avec leur façon de penser et leurs actes, ce sont des personnages profondément humain.
L’intrigue est bien ficelée, mais il aurait fallut qu’à un moment donné l’autrice s’arrête et qu’elle arrête d’en rajouter. À vouloir trop surprendre le lecteur, cela devient trop tiré par les cheveux. Je pense qu’il y en a une de trop. Et certaines choses s’imbriquent parfois un peu trop bien… Mais c’est vraiment sur la fin que j’ai été un peu déçue. Tout le reste de ma lecture a été agréable et c’était intéressant de voir les situations bouger, les gens se dévoiler et les personnages évoluer.
L’autrice a aussi écrit un autre roman publié chez j’ai lu La femme de mon mari, que je serai curieuse de lire également.

Je remercie Pygmalion pour cette lecture.

La disparition d’Annie Thorne – C.J. Tudor

Éditeur : Pygmalion
Nombre de pages : 403
Date de parution : 17 avril 2019
Prix : 21,90€
Acheter : Amazon

Résumé : Une nuit, Annie a disparu de son lit. Il y a eu des recherches. Tout le monde imaginait le pire. Finalement, au bout de quarante-huit heures, ma petite sœur est revenue. Mais elle ne pouvait pas – ou ne souhaitait pas – dire ce qui s’était passé.
Quelque chose lui est arrivé. Je ne peux pas expliquer quoi. Je sais juste que, quand elle est
rentrée à la maison, elle n’était plus la même. Elle n’était plus ma Annie.
Je ne voulais pas avouer aux autres et encore moins à moi-même que, parfois, j’avais peur d’elle.
Et puis, il y a deux mois, j’ai reçu un e-mail : Je sais ce qui est arrivé à votre sœur. Ça recommence…

Mon avis : J’ai vu passer pas mal d’avis sur L’homme craie, premier roman de l’auteur, quand il est sorti. Beaucoup de très bons avis. Je n’ai pas eu l’occasion de le lire, alors quand celle de lire La disparition d’Annie Thorne s’est présenter, je n’ai pas hésiter.

Contraint de retourner dans sa ville natale, Joey doit affronter son passé en plus de son présent qui le presse. Sauf que parfois, il vaut mieux ne pas retourner sur les lieux qui ne gardent que des mauvais souvenirs.

Je ne vais pas faire durer le suspens, j’ai vraiment beaucoup aimé ce polar. Tellement que même crevée le soir j’arrivais à en lire une cinquantaine de pages. Et j’ai plutôt du mal en ce moment. Bref, j’ai été prise par l’histoire dès le début. Pourquoi ? Parce qu’on sait que cela va être dense et qu’avec le peu qui est distillé dans les premières pages, on a la certitude que l’histoire sera complexe et qu’on risque d’être étonné. Ce qui a été vraiment le cas.
Quand on y regarde bien, cette histoire n’a rien d’exceptionnel. Un héro un peu anti-héro, pas très reluisant et qu’on a parfois envie de secouer. Mais qui est également très attachant justement à cause de ses failles. Des méchants un peu stéréotypés mais qui cachent quelque chose qui turlupine et surtout, cette petite touche de fantastique qui fait douter de tout ! C’est cela qui m’a le plus déstabilisée et plu. Parce que l’histoire par elle-même est plutôt banale, mais ce fantastique rajouté fait toute la particularité de l’intrigue. Parfois je me disais que ce n’était pas possible, que cette histoire surnaturelle allait redevenir normal… On ne sait jamais réellement dans quel univers on navigue, et on frissonne avec plaisir.
J’ai vraiment passé un très bon moment avec ce livre qui sera un excellent compagnon de vos vacances.

Je remercie Pygmalion pour cette lecture.