The sun is also a star – Nicola Yoon

 Éditeur : Bayard
♦ Nombre de pages : 421
 Date de parution : 15 juillet 2017
♦ Prix : 16,90€
♦ Acheter : Amazon

Résumé : Daniel, 18 ans, est fils de coréens immigrés à New York. Il passe un entretien pour entrer dans la prestigieuse Université de Yale.Natasha vient de la Jamaïque. Sa famille, immigrée illégalement aux États-Unis, est sous le coup d’une procédure d’expulsion et devra quitter le pays le soir même. L’adolescente tente par tous les moyens de trouver une solution.Sous l’effet d’un enchainement d’évènements dus au hasard (ou au destin ?), Daniel et Natasha se rencontrent et vont vivre, le temps d’une journée, une belle histoire d’amour.Une histoire à laquelle viennent se mêler le jeu des coïncidences, la menace de l’exil et le poids des différences culturelles.

Mon avis : J’ai lu Everything, everything il y a quelques temps (dont vous trouverez l’avis ici) et j’étais curieuse de découvrir l’autre roman de Nicola Yoon (d’ailleurs pour l’anecdote je suis allée sur twitter pour le suivre et j’ai été surprise de voir à quoi il ressemblait).

Natash va être expulsée le soir même des États-Unis. Elle tente le tout pour le tout afin d’éviter cette expulsion. Dans ces démarches désespérées elle fait la connaissance de Daniel, poète rêveur qui doit passer un entretien d’entrée à Yale. Ces deux-là n’auraient pas dû se rencontrer et personne ne sait ce que va donner cette rencontre.

Le début du roman ne m’a pas trop emballé. J’ai trouvé les personnages principaux un peu fades et sans grande originalité. Au fil des pages j’ai appris à les découvrir et ils ont pris en profondeur. Leurs préoccupations premières changent et à force de se fréquenter ils s’influencent l’un l’autre, prenant le meilleur de l’autre.
Ce que j’ai aussi aimé c’est que leur histoire est entrecoupée de celles des personnages secondaires qu’ils rencontrent, qui les touchent de près ou de loin. Pour une fois ces personnages nous font partager leur propre histoire avant de disparaitre. Ce ne sont pas que des personnages de passage. Cela a ravi mon côté voyeur.
L’histoire par elle-même devient jolie au fil des pages. Du moins c’est ce que j’ai ressenti. Et on tremble avec Natasha et Daniel. On aimerait que leur histoire dure plus qu’une journée. Qu’il y ait une happy end, comme souvent dans les romances et les roman young adult. Mais l’auteur ne nous ménage pas et joue aux montagnes russes avec notre espoir. Mais même si la fin n’était pas celle que j’attendais, j’ai tout de même beaucoup aimé la note d’optimisme qui s’en dégage.

Je remercie Bayard de cette lecture.

9/80

 

Everything, everything – Nicola Yoon

Éditeur : Bayard
Nombre de pages : 360
Date de parution : 7 juin 2017
Prix : 16,90€

Résumé : Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.

Mon avis : Avec la bande annonce du film qu’on voyait un peu partout, ce livre me faisait très envie. De temps en temps, j’aime me rappeler qu’une partie de mon cœur est faite de guimauve.

Maddy est un enfant bulle : enfermée chez elle car elle n’a pas de défense immunitaires. Elle a une vie bien réglée qui lui convient. Jusqu’au jour où la maison d’à côté est à nouveau habitée…

J’ai beaucoup aimé faire la découverte de Maddy et de son style de vie plutôt hors du commun. Rare sont les romans qui parlent de cette maladie. Le petit truc dommage c’est qu’il n’y a pas assez d’informations sur la maladie. J’aurais aimé en apprendre plus. Mais c’est surement dû à mon côté trop curieux et un chouilla perfectionniste.
Pour en revenir elle l’histoire, elle est très jolie, une romance comme on aime en lire de temps en temps. Pas tout à fait légère vu la maladie de Maddy et la situations familiale d’Olly, mais qui titille quand même la corde sensible. J’ai également aimé ça façon d’être présentée avec les échanges de mails, des petits dessins, les tableaux de résultats médicaux et toutes autres informations mises en page de façon originale, ça rythme différemment la lecture. Et c’est très agréable.
J’ai toutefois été déçue par la fin… Elle n’est pas simple, l’auteur arrive tout de même à nous étonner, mais je ne m’attendais pas à ça et j’aurais aimé peut-être un peu plus de drame (oui je sais, je ne suis pas sympathique avec les personnages, mais c’est comme ça).
J’ai tout de même passé un bon moment lecture avec ce roman, mais je ne pense pas que j’irai voir le livre, le roman m’a suffit.

Je remercie Bayard pour cette lecture.

71/80