♦ Éditeur : Hachette romans
♦ Nombre de pages : 250
♦ Date de parution : 4 juillet 2018
♦ Prix : 15,90€
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Résumé : « Je n’oublierai jamais Tyler. Je ne veux pas que le reste du monde l’oublie non plus. » Marvin Jonhson, 17 ans, est un excellent élève qui fait tout pour éviter les ennuis. Mais quand on est noir dans une Amérique de blancs, les ennuis ne sont jamais loin. Lorsque Tyler, son frère jumeau, va à une soirée organisée par un gang du quartier, Marvin l’accompagne, avec la ferme intention de veiller sur lui. Soudain, c’est le chaos. Descente de police, coups de feu. Marvin perd son frère dans la panique. Le lendemain matin, Tyler n’est toujours pas à la maison. Aucune nouvelle de lui. Lentement, la réalité s’impose : il a disparu. Pendant les jours qui suivent, Marvin et sa mère cherchent Tyler sans relâche. Jusqu’à ce qu’on leur annonce que le corps de Tyler a été retrouvé. Mais la vidéo qui tourne sur le web raconte une histoire encore plus glaçante : Tyler a été abattu par un policier, alors qu’il essayait de rentrer chez lui. Après ce drame, les réseaux sociaux s’emparent de l’histoire. Marvin semble être le seul à ne pas oublier que Tyler était plus qu’un fait divers…
Mon avis : Je connais les tensions entre les forces de police et la population noire aux États-Unis, elle revient régulièrement à la une de nos journaux télévisés, encore que moins chez nous que chez eux. J’aime lire des romans baser sur des « faits de société » (même si je n’aime pas trop ce nom), et My life matters m’a donnée envie.
Marvin a un frère jumeau : Tyler. Ce ne sont pas des jumeaux parfaitement identiques physiquement mais surtout ils ont des caractères totalement opposés. Cela m’empêche pas qu’ils s’aiment autant que des jumeaux. Leur vie n’est pas facile avec un père en prison, mais ils s’en sortent pas trop mal. Ils ont une vie plutôt tranquille. Jusqu’au jour où Tyler disparait.
Dès le début je me suis attachée à Marvin et à sa bande d’amis. Peut-être parce qu’il fait référence à Campus Show une série que j’aimais beaucoup quand j’étais ado, c’est plus facile alors de l’apprécié. C’est aussi un ado qui ne fait pas de bruit : des amis de longue date, des bonnes notes en cours et quelques parties de basket. Son frère jumeau est un peu plus sombre, plus secret, on en sait pas grand chose de lui.
Même si Marvin fait tout pour rentrer dans les cases et ne pas faire de vague, il n’empêche qu’il fait partie de la minorité noire d’un pays qui est encore majoritairement raciste. Il est toujours perçu comme une sale racaille noire et c’est quelque chose qui le blesse. Certains sont de suite catégorisés voyou rien qu’à cause de leur couleur de peau et il est difficile de changer tout ça.
C’est le thème du roman : comment faire accepter la diversité, comment faire pour que les autres acceptent que l’on soit leur égal (je parle de la population noire dans certaines villes du sud des États-Unis), que ce n’est pas parce qu’on est noir, hispanique ou asiatique qu’on fait forcément partie d’un gang, d’une mafia et qu’on fait des trafique… L’auteur veut lutter contre les idées reçues et montrer une autre vision de cette communauté noire qui veut elle aussi participer normalement à l’essor de son pays. Sans se faire moralisateur, il essaye de faire passer un message de paix et de vivre ensemble.
Ce livre rejoint The Hate U Give de Angie Thomas que j’avais aussi beaucoup aimé.
Je remercie Hachette romans pour cette lecture.

59/60