La cible de trop – Karen Rose

Éditeur : Mosaïc
Nombre de pages : 662
Date de parution :  30 septembre 2015
Prix : 21,50€ Notepaillons4

51YGycOFJpLRésumé : Pour l’inspectrice Stevie Mazzetti, deux seules choses valent la peine de se lever le matin : sa fille Cordelia d’abord, ensuite son travail au sein de la police de Baltimore. C’est tout ce qui lui reste depuis qu’elle a perdu son mari et son fils, abattus de sang-froid dans la rue par un inconnu, huit ans plus tôt. Alors quand elle apprend que son ex-coéquipier était un flic corrompu, sa première réaction est la colère. Si cet homme auquel elle aurait confié sa vie a fait condamner des innocents pour éviter la prison à des criminels, elle le découvrira et fera éclater la vérité.
Mais, dès le début, Stevie se voit menacée par un tueur que son enquête dérange. Un psychopathe qui a décidé, pour la faire taire, qu’elle serait sa prochaine cible.

Mon avis : Un nouveau livre de Karen Rose chez Mosaïc ? Je ne pouvais donc pas passer à côté de La cible de trop, même s’il fait 662 pages et que je l’ai trimbalé partout pendant une semaine.

Steevie est inspectrice aux homicides de Baltimore. Après avoir découvert que son coéquipier était véreux, elle reprend toutes ses affaires pour innocenter de faux coupables. Ce faisant elle met sa vie et celle de sa fille, Cordy, 7 ans, en danger. Heureusement qu’elle peut toujours compter sur le détective privé Clay.

J’adore vraiment la façon d’écrire de Karen Rose. Elle arrive à me captiver sans que je me rende compte du nombre d’informations que j’ingurgite. Elle écrit chronologiquement, c’est à dire que l’histoire se passe souvent sur quelques jours, une semaine tout au plus et que chaque fois qu’elle change de personnage, elle nous rappelle le lieu, la date et l’heure. Du coup chaque événement est correctement détaillé sans pour autant être surchargé en description et détails inutiles. Il y a parfois un peu trop d’introspections répétitives, mais dans l’ensemble, même si le livre fait 662 pages, je ne les vois pas passer (même si je me rends bien compte qu’il me faut 6-7 jours pour le lire au lieu des 3-4 habituels pour les autres livres).
J’aime aussi retrouver les personnages qui sont les héros des livres précédents. J’ai ainsi des nouvelles suite à leur histoire personnelle et j’aime garder ce contact. De plus, les personnages principaux de ce roman, je les ai déjà découvert dans les précédents et ça me permet de mieux les connaître. J’aimais déjà Clay et Steevie et ça n’a fait que se confirmer. J’aime leur caractère déterminé et leur façon de ne jamais baisser les bras.
L’intrigue par elle-même m’a emportée comme d’habitude. Il n’y a pas vraiment de temps mort et elle est plus complexe que ce qu’elle ne laisse supposer au début. C’est ce que j’aime, en découvrir de plus en plus au fur et à mesure que j’avance dans ma lecture. Par contre, ce qui m’a chagrinée, c’est que j’ai relevé quelques incohérences qui m’ont un peu embêtée, parce que, pour une surtout, elles m’ont parue assez grosses. Je veux d’ailleurs bien en parler avec vous si vous avez lui le livre, je ne préfère pas en parler dans mon avis pour ne pas spoiler les futurs lecteurs.
Heureusement dans l’ensemble, ma lecture m’a beaucoup plu (et il vaut mieux vu le temps que j’ai passé dessus). Je continuerai à lire les romans de Karen Rose.

Je remercie les éditions Mosaïc pour cette lecture.

Le petit plus : retrouvez les avis vers les autres romans de l’auteure.
Dors bien cette nuit
Le silence de la peur
Personne pour t’entendre
Pour que tu n’oublies pas
Tes larmes et ton sang

Tes larmes et ton sang – Karen Rose

Éditeur : Harlequin / Mosaïc
Nombre de pages : 480
Date de parution : 1er avril 2015
Prix : 19,90€  Notepaillons4

51gunbNjFWLRésumé : Oublier. Voilà pourquoi Dana Dupinsky se consacre vingt-quatre heures sur vingt-quatre au foyer qu’elle dirige à Chicago, et se dévoue autant aux femmes victimes de violence qu’elle y accueille. A ces femmes, elle met un point d’honneur à ne jamais poser de questions sur leur passé. Pourtant, elle donnerait cher pour cerner la véritable personnalité de Jane Smith, une nouvelle pensionnaire qui lui inspire un malaise profond. Pourquoi a-t-elle l’impression que cette femme au regard étrange cache quelque chose de trouble ? Et pourquoi Alec, son fils de douze ans, est-il si léthargique, si absent ?
Sa sombre intuition va se confirmer tragiquement : quelques jours seulement après son arrivée, Jane prend la fuite avec l’enfant. Horrifiée, Dana apprend alors que sa pensionnaire est en réalité une dangereuse psychopathe tout juste sortie de prison, et qu’Alec n’est pas son fils : elle l’a enlevé. Pour le retrouver, Dana n’a pas le choix : elle doit affronter Jane et sa folie meurtrière. Affronter aussi les terrifiants souvenirs resurgis dans son sillage. Un combat rendu plus périlleux encore par la troublante et perturbante présence à ses côtés d’Ethan Buchanan, le parrain d’Alec, lui aussi prêt à tout pour sortir l’enfant des griffes de Jane.

Mon avis : J’ai découvert Karen Rose il y a peu et j’ai été séduite par son style, donc j’ai décidé de lire le plus possible de ses livres et celui-ci en fait partie.

Dana tient un refuge pour femmes battues qui tentent d’échapper à leur mari violent. Mais parfois le loup qui rentre dans la bergerie n’est pas celui qu’on pense.

J’ai retrouvé avec plaisir la plume de Karen Rose et sa façon chirurgicale d’écrire ses enquêtes. Elle les écrit de manière chronologique et ça plaît totalement à mon esprit cartésien qui aime les choses bien claires et bien classé. J’apprécie également le changement de narrateur qui permet d’avoir différentes perspectives. On a une vision large de l’histoire et on connaît les tenants et les aboutissants même si on ne peut que supposer la fin, et pour le coup je n’avais pas prévu la fin, du moins pas dans sa totalité.
Comme à chaque roman on retrouve des personnages des livres précédents, ce qui permet de faire le lien, de voir ce qu’ils deviennent, d’avoir une continuité et une raison supplémentaire de vouloir lire les romans suivants. Et en ce qui concerne les nouveaux personnages j’ai autant aimé faire leur connaissance que ceux des précédents livres.
L’intrigue policière est très complète, très fournie, elle prend ces racines dans le passé et ce qui paraît décousu au départ, prend forme petit a petit et les pièces du puzzles se mettent en place avec le plus en plus de netteté et on se rend alors compte de tout le travail fourni par l’auteure. Je me demande d’ailleurs où elle va chercher toutes ses idées, et c’est d’ailleurs ce qui me donne envie La lire les prochains livres.

Je remercie Harlequin et la collection Mosaïc pour cette lecture.

Pour que tu n’oublies pas – Karen Rose

Éditeur : Harlequin / Mosaïc
Nombre de pages : 614
Date de parution : 1er octobre 2014
Prix : 20,90€  Notepaillons4

5110YUglh4LRésumé : Quand elle apprend que son fils de vingt ans a été enlevé, Daphné Montgomery, folle d’angoisse, pense aussitôt à une vengeance orchestrée par le criminel qu’en sa qualité de procureur de Baltimore elle vient de faire inculper pour meurtre. Une conviction qu’est loin de partager Joseph Carter, l’agent spécial du FBI chargé de l’enquête. Aux yeux de celui-ci, cette piste est trop simple, trop évidente. Tous deux se lancent alors dans une enquête complexe, terrifiante. Pour Daphné, il s’agit de sauver son fils, tout en faisant face aux souvenirs oppressants de l’enlèvement dont elle a elle-même été victime, enfant. Un traumatisme violent qui, elle le comprend peu à peu, pourrait être lié aux événements d’aujourd’hui. Se peut-il que son ravisseur d’autrefois, qu’on n’a jamais arrêté, soit mêlé à l’enlèvement de son fils ? Se peut-il qu’après toutes ces années il ait décidé de s’attaquer de nouveau à elle, à sa famille ? Aidée de Joseph Carter, cet homme qui l’attire depuis longtemps mais qu’elle se refuse à aimer, Daphné va devoir plonger dans le plus sombre des cauchemars pour trouver les réponses à ses questions.

Mon avis : J’ai découvert Karen Rose il y a peu et je commence à avoir besoin de ma dose de polars « Karennien ». Je n’ai donc pas hésité à lire celui-ci.

Daphné est procureur. Son fils est enlevé pour fausser les résultats d’un procès qu’elle instruit. Du moins c’est ce qu’il apparaît de prime abord, parce qu’au final, les raisons sont toutes autres…

Bon, je ne vais pas mentir, quand je reçois un livre de Karen Rose, j’ai toujours un peu peur. Il sont É-NOR-MES ! Et j’ai toujours un peu peur d’y passer trop de temps. Bon ça a été le cas, j’ai lu ce livre en 6 jours, alors que ma moyenne est plutôt de 3-4 jours. Mais je suis rarement déçue.
Les livres de Karen Rose sont plus que complets. L’auteure n’omet rien. Elle crée des personnages avec un caractère, un passé, un présent et un avenir, nous dévoilant le tout au fil de notre lecture. C’est ce que je préfère dans ces livres, mais c’est aussi ce qui m’agace (oui ne cherchez pas la muti est contradictoire par définition). On en apprend plein sur les personnages, mais du coup noyé qu’on est sous les informations, on en perd parfois le fil et surtout cela ralenti la lecture. Ce qui est assez paradoxal, parce que j’aime vraiment connaître les personnages à fond, mais ici on est plus que servi. Il faudrait juste diminuer un peu.
L’autre point fort de Me Rose c’est qu’elle a vraiment l’esprit tortueux. Je ne sais pas où elle trouve ses idées d’intrigues, mais elles sont vraiment complète et extrêmement travaillée. Je n’aurais jamais pu imaginer une enquête pareille. L’auteure va plonger les racines de son intrigue long dans le passé des personnage.
J’ai aussi apprécié retrouver les personnages de ma lecture précédente, un peu comme une série spin off, je ne m’étais pas aperçue que je m’étais attachée à eux. Ça fait plaisir de les retrouver et de voir ce qu’ils deviennent.

Du coup, je vais continuer mes lectures des ses policiers. Je me demande même si je ne vais pas essayer de lire ceux écrits avant ce tome. Sachant que je vais devoir courir après le temps pour cases ces lectures dans mon emploi du temps… Cruelle dilemme de lecteur…

Je remercie les éditions Harlequin et le collection Mosaïc pour cette lecture.

 

Personne pour t’entendre – Karen Rose

Éditeur : Harlequin / Mosaïc
Nombre de pages : 634
Date de parution : 28 mai 2014
Prix : 20,90€ Notepaillons5

9782280314978Résumé : Belles, jeunes et blondes : elles sont condamnées à mourir.
Lors d’une soirée donnée dans une luxueuse propriété de Baltimore, Crystal Jones, une jeune et jolie étudiante, est retrouvée sauvagement assassinée dans la remise au fond du parc. Pour ce meurtre, Ramon Muñoz, le jardinier qui travaillait dans le domaine, est condamné à perpétuité. Six ans plus tard, Paige Holden, détective privée, décide de se plonger dans le dossier pour tenter de faire rouvrir l’enquête, et prouver l’innocence de cet homme qui, elle en est persuadée, a été injustement condamné. Le seul indice concret dont elle dispose : la clé USB que la femme de Ramon Muñoz a réussi à lui donner avant d’être abattue devant elle, et qui contient des photos remettant en cause les conclusions de l’enquête. Comme si on avait voulu faire accuser cet homme… Mais pour protéger qui ? La seule aide sur laquelle Paige puisse compter est celle de Grayson Smith, le procureur qui a fait condamner Ramon Muñoz, et qui, lui aussi, doute aujourd’hui de la culpabilité de celui qu’il a envoyé derrière les barreaux. Bientôt, tous deux vont se retrouver sur la piste d’un meurtrier diabolique, obsessionnel, à la fois invisible et tout-puissant…

Mon avis : J’ai découvert Karen Rose en octobre l’année dernière et depuis, j’aime lire un de ces policiers de temps en temps. Bon, je mets du temps à les lire parce que ce sont des pavés écrits tout petit, mais je passe à chaque fois un très bon moment.

Paige a été agressée il y a une dizaine de mois, pour échapper au traumatisme, elle a quitté sa région et déménagé à Baltimore où elle se reconstruit. Elle y est détective privée, et a décidée d’aider la femme de ménage de son immeuble à prouver que son fils, jugé coupable de meurtre, est innocent. Mais il s’avère que l’histoire est plus compliquée qu’il n’y paraît au 1er abord.

J’ai commencé ce livre juste après un livre jeunesse écrit assez gros, il m’a donc fallu quelques temps pour m’adapter a cette police plus petite et cette écriture plus fournie, avec beaucoup plus de description. Mais une fois habitué : c’était parti !
L’histoire commence fort. Un meurtre, un second en même pas 20 pages et notre héroïne qui nous annonce de suite la couleur en nous faisant une cascade de ninja. Paige est certes une victime mais elle ne s’apitoie pas, c’est une femme forte qui a décidé de prendre sa vie en main et de ne pas se laisser dominer par la peur. Je l’ai adoré !
L’enquête est vraiment alambiquée. On voit à peu près où l’auteure va nous emmené, un peu comme on sait que pour trouver l’océan en France il faut avancer vers l’ouest. Mais sans vraiment savoir comment on va y arriver. On émet pleins d’hypothèses qui ne se révèlent pas toujours justes. L’histoire est beaucoup plus compliquée qu’elle ne le laissait supposée de prime abord, et j’ai adoré découvrir chaque pan de cette enquête. Voir les liens entre les événements, les personnages, l’avancée des suppositions… Bref, je ne me suis pas ennuyée.
De plus, ce qui ne gâche rien, l’auteure nous présente tout une galerie de personnages attachants, pour les alliés de Paige, et pour certains haut en couleurs qui nous font sourire, et des méchants hypocrites, viles et égoïstes qu’on adore détester.
Ce livre regroupe tous les ingrédients idéaux pour un policier à lire au bord de la plage (on n’est pas sectaire, on prend la montagne et la campagne aussi) pendant ses vacances sans prise de tête.

Je remercie les éditions Harlequin et la collection Mosaïc pour cette lecture.

 

Le silence de la peur – Karen Rose

 Éditeur : Harlequin / Mosaïc Poche
Nombre de pages : 535
Date de parution : 2 avril 2014
Prix : 7,90€ Notepaillons4

9782280316811Résumé : Cela fait sept ans que Mary Grace Winters vit sous une fausse identité à Chicago avec son fils Tom. Sept ans que chaque matin, elle redoute que son secret ne soit dévoilé et que son mari, un policier violent qui la maltraitait avant qu’elle ne prenne la fuite avec son petit garçon, la retrouve. Malgré ses peurs, à Chicago, Mary Grace a repris goût à la vie et elle est déterminée à laisser son douloureux passé derrière elle. Au point de se laisser aller à une relation amoureuse avec son nouveau collègue, Max Hunter. Max, le seul homme en qui elle devine une blessure ancienne et profonde qui fait écho à la sienne. Pourtant, Mary Grace l’ignore encore, son passé est plus que jamais sur le point de ressurgir et de faire voler en éclat la vie paisible qu’elle s’est construite. Car son mari est sur sa trace. Pas à pas, il se rapproche…

Mon avis : Vous commencez à savoir que le policier fait partie de mes premières amours. Même si la bit-lit et la jeunesse ont une grande place dans mes lectures actuelle, de temps en temps, j’aime ce retour aux sources. J’ai déjà lu un roman de Karen Rose () et j’avais envie de la découvrir un peu plus.

Caroline a fuit un mari violent (et encore c’est peu de le dire !) et tous les jours elle redoute qu’il ne la retrouve. Dans le cadre de son travail elle rencontre Max, un homme qui pourrait lui faire oublier le passé et lui faire croire en un futur plus loin que demain. Mais il n’est pas toujours facile de tourner le dos au passé.

Karen Rose m’avait séduite avec Dors bien cette nuit et elle a remis le paquet avec Le silence de la peur. Si ce n’est que celui-ci m’a beaucoup plus fait vibrer, frémir et parfois même voir rouge.
J’ai beaucoup aimé l’intrigue, rien de vraiment original dans l’histoire de cette femme battue qui veut s’en sortir (malheureusement) mais elle a su y mettre tous les sentiments qu’il fallait : la peur, l’angoisse, l’espoir… C’est un sujet qui n’est pas facile à aborder, mais elle a réussi à le faire avec finesse, sans voyeurisme mais sans pour autant nous ménager sur cette vérité.
Les personnages sont également très bien décrit. Caroline est une femme très digne qui élève son fils entourée de vraie amies. L’ex mari violent est un chouilla caricatural mais il faut parfois bien ça pour marquer les esprits. Le livre est également plein d’humour et les réparties entre les protagonistes portent souvent à sourire. Ce lire est un savant mélange de suspense et de tranche de vie. Malgré tout on sent le danger roder tout le long du récit et on frémit souvent pour Caroline. Avez-vous déjà eu envie de frapper un personnage, pas seulement parce qu’il vous agace, mais parce qu’il est horrible ? Non ? Éh bien là ça pourrait vous arriver avec l’ex mari le plus ignoble.
Le seul petit bémol, mais là si vous le connaissez vous le sentiez venir, j’ai trouvé la romance avec Max et Caroline un peu facile. Elle a quand même l’avantage de ne pas monopoliser l’histoire et d’être bien amenée.

La fin est à la fois prévisible et originale. Si, c’est possible ! Vous en voulez la preuve ? Lisez-le donc 😉

Je remercie les éditions Harlequin et la collection Mosaïc pour cette lecture.


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