Les portes du secret – Le poison écarlate – Maria V. Snyder

 Éditeur : Harlequin / Collection Darkiss
Nombre de pages : 403
Date de parution : 1 novembre 2013
Prix : 7,50€ Notepaillons4

9782280299046Résumé : « Si tu veux continuer à vivre, Elena, il te faudra avaler une dose quotidienne de cet antidote… »
Enfermée dans les cachots du château d’Ixia et condamnée à mort pour le meurtre de l’homme qui l’a violée, Elena croit sa dernière heure venue. Mais c’est un étrange marché que lui propose Valek, le chef de la sécurité d’Ixia, qui vient de l’arracher à sa geôle : elle sera exécutée le jour même, ou deviendra goûteur du Commandant Ambroise, et risquera la mort à chaque plat qu’elle goûtera. Pour être certain qu’elle ne s’enfuie pas, Valek fait avaler à Elena une dose mortelle de Poussière de Papillon. Afin de rester en vie, Elena devra chaque jour prendre l’antidote dont seul Valek connaît la formule…
Alors qu’autour d’elle complots et trahisons se multiplient, Elena reçoit l’aide de la mystérieuse Irys, qui lui révèle ses pouvoirs de magicienne.
Des pouvoirs qui, tenus cachés, pourraient lui permettre de s’échapper d’Ixia, mais aussi de se soustraire à Valek, cet homme au charme vénéneux, et à la menace du poison écarlate…

Mon avis : J’ai découverte l’auteure il y a peu avec sa nouvelle série Le pouvoir des lys que j’ai beaucoup aimé. Lorsque sa première série « Les portes du secret » a été éditée en poche chez Darkiss, c’était l’occasion rêvée de la découvrir un peu mieux.
Elena est enfermée dans un donjon pour avoir tué le fils d’un chef de district. Elle n’attend que la mort. Quand lui est imposé de devenir le gouteur officiel du commandant ou lieu de l’échafaud, et pour être sur qu’elle ne s’évade pas, on lui fait avaler un poison dont elle a besoin de l’antidote tous les jours si elle ne veut pas mourir.
J’ai été de suite prise dans l’ambiance du livre. Notre premier contact avec Elena se passe dans un cachot sombre, humide et immonde. Comme elle nous sommes propulsés dans la vive lumière du monde dans lequel elle évolue et nous le découvrons progressivement.
Cet univers fantasy est très bien créé et personnellement je m’y suis vraiment immergée, ce mélange de moyen âge, de pseudo modernité et de magie m’a enchantée.
Le personnage d’Elena m’a aussi conquise, elle est lucide est battante et loin de s’apitoyer sur son sort. Même si elle a une vision d’elle assez négative d’elle même, elle évolue tout au long de l’histoire et c’est un véritable plaisir de la suivre pas à pas.
L’intrigue est aussi très bien trouvée, j’ai beaucoup aimé la suivre et frissonner avec Elena et les amis qu’elle se fait tout au long de l’histoire.
Ce que j’ai trouvé un peu dommage c’est que la trame de l’histoire est la même que celle de Précieuse, le tome 1 du pouvoir des lys. Les personnages sont différents de caractères et leur quête n’est pas la même, mais on retrouve presque les mêmes étapes et je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle tout le long de ma lecture.

L’avantage c’est que les 3 tomes sont sortis en poche en même temps et je n’aurai pas trop à attendre pour lire la suite, il faudra juste que je trouve le temps de lire les 2 derniers tomes de cette trilogie.

Je remercie Harlequin et la collection Darkiss pour cette lecture.

15/60

15/60

 


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Le pouvoir des lys tome 1 – Précieuse – Maria V Snyder

 Éditeur : Harlequin / Darkiss
Nombre de page : 505
Date de parution : 1er novembre 2013
Prix : 15,50€ Notepaillons4

KIS_XXX_COUV.inddRésumé : Avry vit cachée. Elle est la dernière survivante du peuple maudit des Guérisseurs ; si elle se montre, elle risque la mort. Pourtant, un jour, elle enfreint ses propres règles. Cela suffit à Kerrick d’Alga pour la capturer et l’emmener de force. Au terme du voyage, Avry doit guérir un Prince au prix de sa propre vie. Mais, tandis qu’ils se lancent dans cette dangereuse expédition qui rapproche chaque jour Avry de la mort, il se noue entre elle et Kerrick une étrange relation de haine et d’intense attirance réciproques…

Mon avis : Je connais l’auteur de nom et le résumé du livre et sa réputation m’ont donnés envie de lire Précieuse. Et comme ça faisait un tit moment que je n’avais pas lu de fantasy, je m’y suis plongée avec plaisir.

Avry est une guérisseuse dans un pays où l’être est passablement dangereux. Ils sont accusés d’avoir provoqué une épidémie de peste et la plus part ont été exécutés. Avry survie cachée jusqu’au jour où elle est démasquée. Elle se résigne à mourir mais un groupe d’hommes la libère et lui propose un marché…

Le livre commence presque au milieu d’une scène. Dès le début nous sommes plongé dans le dilemme qui travaille Avry depuis quelques heures visiblement. Cette présentation peu commune du personnage nous permet de suite de la cerner. Cette demoiselle m’a plu dès les premières lignes. On la sent entière et fidèle à ses valeurs, celles enseigner lors de sa formation de guérisseuse et par ses parents. J’ai aimé Avry dès le début et j’ai beaucoup aimé la suivre pendant toutes ses pages.
Le style est rapide, vif, avec beaucoup de dialogues ce qui compensent avec le rythme lent du récit de fantasy, souvent ponctués de rebondissements qui nous donnent l’impression de reculer dans l’intrigue plutôt que d’avancer. Ce côté m’a parfois frustrée, mais c’était nécessaire pour que l’auteure puisse bien nous présenter toutes les ramifications de l’intrigue et tous les personnages qui vont la composer. Cette intrigue justement est vraiment riche. On a une trame principale, qu’on suit avidement, et l’auteure distyle aussi habillement des petits éléments qui nous font nous interroger tout en sachant que nous n’aurons les réponses que dans les prochains tomes.
J’ai passé un excellent moment avec Avry et ses compagnons, j’ai aimé les voir évoluer, avancer, douter, être obliger de reculer pour être sûr de pouvoir continuer… Ce roman est un excellent roman de fantasy et j’ai eu beaucoup de mal à quitter les personnages et à devoir attendre la suite pour savoir s’ils vont réussir à accomplir leur mission.

Le petit plus : La première série fantasy de l’auteure, La porte du secret paru également chez Darkiss, va être réédité en poche toujours chez Darkiss. Retrouvez les 3 premiers tomes dès le 1er novembre.

Je remercie Darkiss pour cette lecture.

4/60

4/60


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Vermillon T2 – La terreur – Laurent Chabin

Éditeur : Michel Quintin
Nombre de pages : 313
Prix : 12,00€

Résumé : près avoir pris le pouvoir, Ulia entreprend d’instaurer la liberté et la distribution des terres promises. Cependant, très vite, les premières dérives apparaissent et la confusion et la violence règnent.

Alors que le pillage devient pratique courante, les Boleshs tentent de rétablir l’ordre à leur profit en réintégrant certaines pratiques contre lesquels ils avaient pourtant lutté: interdiction de la presse, exclusion et emprisonnement de leurs alliés les Meneshs, création d’une police secrète aux pouvoirs discrétionnaires.

Au service des Boleshs, Garance participe activement à l’exécution de la famille impériale, en exil à Ekateri. Au cours du voyage, toutefois, elle constate que la misère et la violence, loin de diminuer, ne font que s’accroître. La jeune Damnée comprend que plus rien n’arrêtera Ulia et les Boleshs dans la course au pouvoir absolu et que la seule solution est de tuer Ulia avant que la situation soit irréversible.

Mais, si elle accepte de se charger de cette tâche, elle contribuera à son insu au déclenchement de la Terreur rouge, la pire vague de répression jamais connue à Vermillon.

Mon avis : J’ai retrouvé l’univers de Vermillon créé par Laurent Chabin avec envie et une certaine appréhension. Avec envie car je voulais connaître la suite des aventures de Garance et une certaine appréhension car je sais que cet univers est difficile, dur et noir.

Nous retrouvons notre héroïne après la chute de Roman, empereur de Vermillon, au milieu de la joie que procure cette libération au peuple de Vermillon. Se met alors en place le nouveau gouvernement, lentement et pas sans dommage collatéral. Garance déchante alors et apprend dans le sang, la peur, l’horreur et la faim que le pouvoir fait tourner la tête même aux gens pourvus au départ des meilleures intentions.

Je précise de suite que cette trilogie est vraiment pour adultes, les scènes sont crues et parfois violentes, mais jamais l’auteur ne tombe dans le voyeurisme et n’en décrit plus que nécessaire.

 Garance a maintenant 15 ans, elle découvre comment se construit un gouvernement sur les ruines d’un empire et que malheureusement les ambitions personnelles priment bien souvent sur le bien être des masses. Elle n’est pas d’accord avec certains événements dont elle est témoin mais, accordant le bénéfice du doute, continue à suivre Ulia et les boleshs, pensant à juste titre qu’à son âge certaines choses sont hors de sa portée.
Cette accumulation d’événements qui la révolte et le discours de Tcherny vont la pousser à revoir sa position et tenter une action contre se sauveur qui a muter en dictateur.

Ce livre marque encore une évolution dans la vie de Garance, elle n’a que 15 ans mais est maintenant adulte suite aux événements qui rythment sa vie et la pousse a apprendre plus vite que les autres. D’une manière générale, Vermillon laisse peu de place à l’enfance de toute façon. Elle change, mais ce changement est cohérent, toujours en rapport avec les actions qu’elle doit mener, logique dans le monde où elle vit. Cette femme, car je n’oserais plus l’appeler adolescente, est d’un courage exemplaire, faisant face à chaque épreuves placées sur sa route avec dignité et une force hors du commun. Bien souvent, face à ses réactions, je me suis faite la réflexion que j’aurais abandonné bien avant et que j’aurais fini morte de froid au coin d’une rue.

 L’univers du livre est toujours aussi noir, mais je m’y suis attachée, même si le parallèle avec l’histoire de la révolution russe de 1917 permet d’avoir une idée de la fin de la trilogie, je suis curieuse de voir où l’auteur veut nous mener.

La fin du tome m’a laissé pleines d’interrogations et c’est donc bientôt que je vais me replonger dans la fins des aventures de Garance.

Merci aux éditions Michel Quintin pour cette découverte entre Fantasy et histoire.


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Vermillon Tome 1 – L’empire des Damnés – Laurent Chabin

Éditeur : Éditions Michel Quintin
Nombre de pages : 314
Prix : 12,00€

Résumé : Dans sa contrée sauvage, Garance n’a connu que la misère depuis sa naissance. Elle s’enfuit le jour où tous les Damnés, dont ses parents, sont tués et son village détruit par une horde de guerriers sanguinaires.

Peu de temps après, elle tombe sous l’emprise d’un mystérieux personnage, sur lequel d’horribles histoires circulent. Elle parviendra finalement à se libérer de son tortionnaire. Mais ce dernier veille au grain…

Garance retrouve alors par hasard un compagnon d’autrefois. Mais la joie des retrouvailles ne durera pas. La vie est rude: tortures et trahisons font partie du quotidien. Sans parler de la faim et de la peur… La révolte gronde.

Combattant sans relâche un empereur cruel, Garance et plusieurs autres sont prêts à tout pour redonner au peuple sa dignité. Des pages de l’histoire de leur pays s’écrivent avec leur sang…

Mon avis : Quand je suis tombée sur ce livre, je me suis dit : « Tiens de la fantasy, ça fait un moment que je n’en ai pas lu » et je me suis donc laissée tenter, il faut dire que lorsqu’il s’agit de livres, pas besoin de me pousser beaucoup.

Le livre en main, on est séduit par cette couverture brillante et souple et le forma hybride entre poche et grand format, facilement transportable et qui ne s’abime pas facilement. Sur cette couverture, un autocollant mentionne que le livre est inspiré de la révolution russe. Puis, dès l’ouverture, je me suis retrouvée sur un terrain que je connaissais : un plan du pays des damnés, Vermillon, est dessiné, typique des livres de fantasy, et je n’ai pas arrêté de m’y reporter, j’aime savoir où je lis (et il faut avouer que ma mémoire de poisson rouge n’aide pas).

Les premières pages plante le décors. L’auteur nous décrit le peuple des damnés et les autres ethnies qui peuplent Vermillon, et l’organisation de cette société, je me suis alors demandée où était le rapport avec la révolution russe… Et l’histoire démarre, Garance, jeune fille de 13 ans, a fui son village pour la journée, pour échapper au mariage forcé qui l’attend, et a donc échappé au massacre de celui-ci, elle en est la seule survivante. Elle n’a d’autre choix que de rejoindre une grande ville pour échapper à la famine qui sévit dans les campagnes. Commence alors son périple épique fait rencontres et d’avancées héroïques. C’est en ça que réside le côté fantasy du livre, les aventures de Garances, qui traverse le pays et qui armée de son courage et sa détermination d’enfant avance coûte que coûte malgré les coups durs. Puis, peu à peu le parallèle avec la révolution russe se fait, ce n’est pas flagrant mais il est indéniable que la révolte des damnés face à leur empereur en est inspirée. Mais cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture loin de là. Je me suis attachée à Garance comme à n’importe quelle héroïne de roman, et j’ai vibrée avec elle, avec ses amis et tous ses révoltés. L’auteur à réussi à transformer cette révolution en un récit épique rendant à sa source d’inspiration son prestige, donnant au lecteur l’envie de redécouvrir cette période de l’histoire de notre planète rapidement abordée lors de nos cours d’histoire.

Certes l’auteur reprend donc l’histoire de la révolution russe à sa manière, mais ce n’est pas pas pour autant qu’elle en devient édulcorée, je dirais même le contraire, l’auteur ne nous épargne rien des rigueur de la vie à la campagne, des horreurs des déportations, de la rudesse des hommes et de ce qu’ils sont capable de s’infliger les uns les autres. Vous l’aurez compris ce livre est, à mon avis, réservé à un public averti.

Bref, je suis sortie de cette lecture avec plein de questions, l’envie de me plonger dans un livre d’Histoire et surtout, très impatiente de lire la suite !

Merci aux éditions Michel Quintin qui m’ont permise de faire cette découverte.


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Moi, Jennifer Strange, dernière tueuse de Dragons – Jasper Fforde

Éditeur : Fleuve Noir / Collection Territoire
Nombre de pages : 295
Prix : 15,90€

Résumé : Depuis que Jennifer Strange, 15 ans, a été choisie pour tuer le dernier dragon, elle est la personnalité la plus célèbre de tout le pays.
Armée de son épée Exhorbitus, elle décide d’aller d’abord discuter avec la créature mythique.
Car les raisons de sa mission sont bien moins nobles qu’elle ne le pensait…

Mon avis : J’ai découvert cet auteur avec « L’affaire Jane Eyre » qu’une amie m’avait prêté. À l’époque déjà j’avais aimé ce style particulier propre à Jasper Fforde, et je l’ai retrouvé avec plaisir dans ce livre destiné aux ados.

L’époque est la notre, mais le monde abordé est différent, la magie y a une part importante depuis toujours. La planète est peuplée de magiciens et d’êtres aussi étranges que variés. Dans cet univers évolue Jennifer, jeune fille de 15 ans, vivant avec des magiciens et leur servant plus ou moins d’agent. Elle mène tant bien que mal l’affaire, écopant au  mieux l’eau de ce bateau qui coule doucement, quand la voilà propulsée dernière tueuse de dragons devant accomplir une tâche loin de lui convenir…

À la lecture des premières pages, j’ai été un peu déstabilisée, on est plongé directement dans l’histoire, les personnages sont introduits sans réelles descriptions et j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver. Mais les pages suivantes remédient vite à ce défaut et l’ont est entrainé directement dans le monde de Jennifer. On la suit de près, découvrant ses tâches, son quotidien… et on s’attache de suite à cette ado obligée de gérer une vie d’adulte avant l’âge, la disparition du grand Zambini, directeur de cette maison de magicien, l’obligeant à endosser son poste.

Elle mène la maison d’une main de maître ne s’en laissant pas compter par ces magiciens un peu caractériels, loufoques mais attendrissants. Ces personnages sont une vraie galerie de stéréotypes de tous les magiciens croisés au hasard de nos lectures, de l’érudit, à la taciturne en passant par le tête en l’air et le timide. De quoi créer des situations bien cocasses et régaler le lecteur !

D’ailleurs, puisqu’on en parle, je me suis régalée !! J’ai adoré ce livre qui m’a franchement fait rire plusieurs fois (heureusement que pour une fois, j’ai essentiellement lu dans mon lit et non dans les transports en commun !). Les dialogues sont désopilants et les situations hilarantes, l’auteur jouant de l’absurde avec prouesse. Je me suis laissée entrainer dans ce monde avec délice, me laissant portée dans les situations bizarres le sourire aux lèvres.

Pour vous mettre l’eau à la bouche voici un petit dialogue qui m’a fait rire toute seule dans mon lit :
« Kévin a pris la main de Grizz et l’a regardé dans les yeux.
– Ne monte pas dans une voiture bleue le jeudi.
-Quel jeudi ?
-N’importe quel jeudi ?
-Quelle sorte de voiture ?
-Bleue. Le jeudi.
-D’accord, a dit le garçon. »

Oui, je sais ça n’a pas l’air comme ça, mais il résume toute l’absurdité du livre, celle chère à l’auteur. Sans parler des prénoms et des noms propres abracadabrants !

Bref, vous l’aurez compris, ce livre m’a enchantée ! Un vrai OVNI dans la littérature young adult que je conseille à tout le monde, même et surtout aux adultes !

Merci aux éditions Fleuve noir de m’avoir permis cette découverte.


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