Celles de la rivière – Valerie Geary

Éditeur : Mosaïc
Nombre de pages : 393
Date de parution :  4 novembre 2015
Prix :  18,90€ Notepaillons5

414sEWuhWSLRésumé : La femme qu’emporte la rivière Crooked flotte entre deux eaux. Sur la rive, deux fillettes qui jouent dans l’après-midi ensoleillé. Elles sont les premières à découvrir le corps et, soudain, leurs jeux cessent. Leur enfance bascule dans la dureté du monde des adultes. La veille, leur père les a laissées seules suffisamment longtemps pour qu’elles puissent le croire coupable de meurtre. Pour ne pas le perdre, comme elles ont perdu leur mère quelques semaines auparavant, elles décident de mentir sur son emploi du temps… et resserrent bien malgré elles les mailles du soupçon autour de lui, le livrant en pâture à une petite ville dont les préjugés et les rancunes lui laissent peu de chances…
A travers les yeux et les pensées de Sam, juste entrée dans l’adolescence, et de Ollie, encore enfant et qui s’est enfermée dans le silence, Valerie Geary mène son lecteur dans une enquête tissée de secrets, de mensonges, de semi vérités et d’adieu à l’enfance. A la tension générale de l’intrigue et à l’atmosphère, qui doit beaucoup à la superbe présence de la nature, s’ajoutent les voix d’esprits bienveillants qui guident les fillettes dans leur quête de vérité.

Mon avis : Je suis séduite par les livres proposés par Mosaïc depuis le début et jusqu’à maintenant je n’ai jamais été déçue. J’ai donc commencé Celles de la rivière les yeux fermés. Enfin, façon de parler, sinon j’aurais eu du mal à lire…

Sam, 15 ans, et sa petite sœur Ollie, 10 ans, découvre le corps d’une femme flottant dans la rivière près de leur campement. Leur père ayant une attitude suspecte, elle ont peur qu’il ait commis ce meurtre et décident de se taire. Mais le silence n’est pas toujours la bonne solution.

Le livre commence d’entrée par la découverte du corps. Le lecteur est donc de suite au courant du ton que veut donner l’auteur. Sombre tout d’abord, décrire un cadavre de femme flottant dans l’eau depuis plusieurs heure n’a rien de ragoutant. Elle nous présente ensuite nos deux narratrices, Sam et Ollie. Leur façon de voir le monde et leur naïveté contre balance la macabre découverte. Ce qui aurait pu être un roman sombre et un fait un savant mélange de suspens, de surnaturel et d’apprentissage de la vie.
Sam et Ollie savent déjà que la vie n’est pas facile, qu’elle est même parfois dure, mais elle n’en connaissent que la face immergée de l’iceberg. Elles vont apprendre un peu trop vite que vivre est une lutte de chaque instant. Que rien n’est tout blanc ou tout noir. Qu’il faut parfois faire des choix même si l’on n’en a pas envie. Que souvent rien ne se passe comme on le voulait, comme on l’avait prévu. Que les gens sont fourbes, loin de ce que l’on pensait d’eux. Que la nature humaine et compliquée et qu’il faut chaque jour composée avec elle.
En amatrice de polars, j’ai facilement soupçonné le coupable, mais dans ce livre le mieux n’est pas de savoir qui a fait le coup, mais comment ces gamines vont réussir à le démasquer. Je dois avouer que j’ai adoré les suivre, l’une et l’autre alternativement, découvrir leur caractère, leur détermination et leur courage. Ce sont des gamines adorables et absolument bluffantes !
J’ai vraiment passé un excellent moment lecture avec Celles de la rivière que je vous recommande chaudement !

Je remercie Mosaïc pour cette lecture.

 

5 réflexions sur “Celles de la rivière – Valerie Geary

  1. Thalyssa dit :

    Je n’ai pas lu autant de Mosaïc que toi mais moi non plus, je n’ai jamais été déçue de l’aventure. Ce polar a une ambiance unique et même si les soupçons se précisent assez facilement, le plaisir est en effet de voir comment les filles vont remonter la piste car malgré tout, elles restent des enfants et ça n’a rien d’évident.

Une petite bafouille ?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.