Anita Blake tome 16 – Sang Noir – Laurell K. Hamilton

 Éditeur : Bragelonne
Nombre de page : 404
Date de parution : 28 septembre 012
Prix : 23,00€

Résumé : Le loup-garou Jason a besoin de moi, non pas comme chasseuse de vampires, marshal fédéral ou nécromancienne, mais en tant qu’amie. Pendant quelques jours, il voudrait avoir l’air d’un type normal, dans une relation de couple normale, afin de pouvoir faire ses adieux à son père mourant. Dans sa petite ville natale de Caroline du Nord, on ne devrait pas avoir trop de mal à garder notre identité secrète. Depuis le temps, je devrais pourtant savoir que rien ne se passe jamais comme prévu.

Mon avis : Anita m’a fait découvrir l’urban fantasy et, même si elle me déçoit depuis le tome 10, je continue de lire cette série, qui est celle qui m’a fait ouvrir les yeux sur tout un monde littéraire que je ne connaissais pas.

Anita doit partir avec Jason rencontrer les parents de ce dernier. Le père de Jason étant mourant et persuadé que son fils est homosexuel. Afin qu’il meurt « en paix » Jason lui ramène une petite amie qui lèvera le doute sur son identité sexuelle. Sauf que lorsqu’Anita passe quelque part, rien ne passe jamais normalement…

Depuis le tome 10 (donc) je suis déçue des histoires vécues par mon héroïne préférée. Trop de sexe tue le sexe à mes yeux et l’auteur nous fait part de ses fantasme par procuration. C’est peut-être une excellente thérapie pour elle, mais pour moi c’est trèèèèèès lourd à lire. Mais je me suis accrochée et j’ai continué à lire les aventures d’Anita. J’ai trouvé qu’à partir du tome 15, le sexe allait en diminuant, contente Muti. Encore plus contente de retrouver Anita et compagnie dans le tome 16 ! Sauf que la lecture m’a globalement déçue.

Oh ! Y’a beaucoup moins de sexe qu’avant ! Je dirais qu’il y a eu deux scènes véritables (que j’avouerais ne pas avoir lu) et d’autres allusions, mais somme toute beaucoup moins que dans les tomes précédents. Par contre, je n’ai pas vraiment accroché. Anita a changé depuis le début, ce qui est bien finalement pour un personnage de ne pas stagner, mais j’ai du mal avec la personne qu’elle est devenue. L’héroïne avec plein de préjugés et qui fonçait dans le tas qu’elle était, a laissé place à une femme qui ne fait que tergiverser ! Elle se pose mille et une questions sur des faits qu’elle ne peut de toute façon pas changer et contre lesquels elle ne peut aller. Il lui faut des plombes pour arriver à cette évidence et même si ça va bien un tome (bein oui, le changement n’est évident pour personne) sur 6 tomes ça devient long… Sans parler de son nombre d’amants qui est exponentiel et pas du tout crédible à mes yeux (pour ceux qui me connaissent c’est dire!). Je le redis, mais j’ai vraiment l’impression qu’Anita est devenu un exutoire à fantasme pour l’auteure (alors qu’elle avait déjà Merry) et qu’elle en oublie les intrigues vampiriques, de meutes et autres enquêtes policières, bref tout ce qui m’avait charmé au début…
D’ailleurs, la fin du roman m’a paru bâclée. En 40 pages tout est emballé/pesée et vu l’épaisseur du roman, elle aurait pu en ajouter le double.
Bref Mme Hamilton m’avait habituée à mieux et je joue les gosses capricieux pour le coup. Cependant, je crois que je ferais comme beaucoup, et que je continuerais la série pour voir si un mieux est possible. Ou pas…

Appartement 16 – Adam Nevil

Éditeur : Bragelonne
Nombre de pages : 384
Prix : 20,00€

Résumé : Certaines portes devraient toujours rester fermées… A Barrington House, un immeuble de grand standing dans un quartier chic de Londres, un appartement est inoccupé. Personne n’y entre, personne n’en sort. Et c’est comme ça depuis cinquante ans. Jusqu’au jour où Apryl, une jeune Américaine, débarque à Barrington House pour visiter l’appartement que lui a légué une mystérieuse grand-tante. Cette dernière, morte dans d’étranges circonstances, a laissé un journal intime où elle révèle avoir été impliquée dans des événements atroces et inexplicables, plusieurs décennies auparavant. Résolue à découvrir la vérité sur ce qui est arrivé à sa tante, Apryl commence à reconstituer l’histoire secrète de Barrington House. Une force maléfique habite l’immeuble et l’entrée de l’appartement seize donne sur quelque chose de terrifiant et d’inimaginable…

Mon avis : J’ai déjà lu pas mal de livres de type suspense, angoisse limite terreur, des livres qui nous font sursauter au moindre bruit la nuit, lorsque l’on lit à la lumière de la lampe de chevet, mais appartement 16 finit immanquablement dans le top 3 des livres qui font frissonner de peur.
Le résumé m’avait intrigué, un appartement vide dans un immeuble cossu de Londres où des bruits se font entendre la nuit tombée, une jeune américaine débarque là comme un chien dans un jeu de quille suite à un héritage, et décide, sans le savoir, de chambouler cet équilibre malsain.

Le début du livre est « normal », Apryl, fraichement débarquée de New-York se rend à l’appartement dont elles ont hérité, sa mère et elle, afin de s’occuper des formalités de sa vente : le vider, vendre les meubles qui puissent l’être… Elle découvre alors un appartement vieillot, dans un immeuble de standing, où sa vieille tante a accumulé des tonnes d’objet pendant 60 ans. Parmi ceux-ci, des carnets faisant office de journal intime assez particulier où sa tante à l’air de divaguer… Elle y raconte qu’elle ne peut pas quitter l’immeuble, que lorsqu’elle s’en éloigne de plus de 2 km elle est malade, a des visions… qui la ramènent chez elle, irrémédiablement chaque jour ! Intriguée, Apryl décide de mener sa propre enquête, d’en apprendre plus sur ce qui retenait sa tante dans cet appartement ou si elle était tout simplement folle.

Cette amorce a parfaitement rempli son rôle avec moi, j’ai été happée dans ce livre à avoir énormément de mal à le lâcher. La seule chose qui me le faisait refermer, c’était de le lire à 1h du matin toute seule dans mon grand appartement. Car la prouesse de l’auteur réside ici dans sa façon de décrire une atmosphère pesante, stressante, inquiétante en en dévoilant le moins possible sur les événements qui se sont déroulés dans ce bâtiment. En laissant la porte ouverte à notre imagination fertile, il arrive à nous faire couler des sueurs froides dans le dos. À cela s’ajoute une histoire bien ficelée, une intrigue retord, qui nous fais nous poser des questions tout le long de notre lecture. Et là fin… je ne peux malheureusement pas trop vous en dévoiler, ça serait dommage de vous gâcher le plaisir, mais je confirme ce que j’ai pu lire sur ce livre, le monsieur n’a rien à envier à Stephen King ou autre Dean Kontz.

Bref, lisez ce livre si vous aimez frissonner de peur le soir au fond de votre lit.

Le petit plus : j’ai lu ce livre en lecture commune avec Melliane et vous pourrez trouver son avis ICI.

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