Aubrey – Emma Evrard

Éditeur : Hachette
Nombre de pages :  240
Date de parution : 18 mars 2020
Prix : 15,90€
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Résumé : Aubrey pouvait supporter sa mère alcoolique. C’était dur, mais surmontable. En revanche, la mort de son père, c’est trop. Elle se sent sombrer, sans rien trouver à quoi se raccrocher. Elle ne s’alimente plus. Elle voit son corps maigrir, mais ne peut rien y faire. Ne veut rien y faire.
C’est alors qu’elle trouve un bout de papier, comme ça, sous un banc dans un parc. Un bout de papier qui lui est destiné, de la part de « T ». Elle y répond. Puis, quand elle revient, trouve un autre message. Au fur et à mesure, elle confie ses souffrances mais aussi son envie de guérison, motivée notamment par Adam, son meilleur ami. Ce garçon patient, toujours là pour elle, sans une once de jugement. Il l’aide face au harcèlement, face à la dépression. Malheureusement, ce n’est pas suffisant. Il le sait, elle aussi. Aubrey doit puiser dans sa propre force pour s’en sortir.
Et peut-être que ce fameux « T » est la solution. Qui est-il ? Qui est-elle ? Il faut qu’elle le découvre.

Mon avis : L’anorexie est un sujet qui me touche. Le résumé du livre m’a donc invité à le lire.

Après la mort de son père Aubrey va mal. Sa mère va tout aussi mal et ne peut pas l’aider. Mais peut-être que ce petit mot accroché au pied d’un banc publique pourra l’aider…

Ce livre avait plein de promesse à mes yeux mais il n’a pas su les tenir. Je suis passé complètement à côté. En fait, je pense que les ficelles sont trop grosses et qu’on voit tout arriver de loin. Je n’y ai pas trouvé de subtilités.
Je n’ai pas réussi à m’attacher à Aubrey, qui n’a d’original que son prénom. Je l’ai trouvé plate, même si sa douleur m’a touché, elle n’avait aucun relief. L’autrice ne fait que survoler ce qui aurait pu donner une autre dimension au roman… Je n’ai pas compris la mère et souvent je n’ai pas compris non plus se déversement de violence qui n’a trouvé aucun sens à mes yeux dans l’histoire.
Heureusement que le petit groupe d’amis d’Aubrey a une jolie dynamique et que l’inquiétude de ses amis pour sa santé et son bien-être sont sincères et plus que crédible. D’autres rencontres par contre sont parfaitement farfelues et je ne suis pas pas sûre d’avoir tout saisi…
Je n’ai pas compris non plus la fin… Je me pose toujours des questions auxquelles je ne trouve aucune réponse.
C’est un roman qui se lit très vite mais dont j’aurais pu me passer. Je vous laisserai vous faire votre propre avis. Je vous partage l’avis d’Eden qui est plus positif si vous voulez un autre avis : EDEN.

Je remercie Hachette pour cette lecture.

26/50

Je ne voulais pas vous faire pleurer – Charlotte Monnier

Éditeur : Slalom
Nombre de pages :  144
Date de parution : 16 janvier 2019
Prix : 10,90€
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Résumé : Julie-Anne a 15 ans quand ses parents la déposent dans un hôpital psychiatrique pour adolescents. Anorexique, son poids est trop faible pour qu’elle puisse mener l’existence d’une jeune fille de son âge dans le monde extérieur. Elle doit prendre 7 kilos pour pouvoir sortir de l’hôpital et surtout, retrouver sa famille.
Commence alors pour elle un long parcours, « enfermée » dans cette unité d’hôpital psychiatrique pour adolescents. Il va falloir s’y faire et malgré tout, s’y amuser. Mais elle va surtout y trouver un tout nouveau sens à sa vie grâce à des rencontres, les échanges avec sa meilleure amie, et… une passion inattendue.

Mon avis : L’anorexie est une maladie qui m’intrigue. Parce que je connais des gens qui en souffrent et parce que j’ai parfois du mal à comprendre. Je me suis dit que ce lire aller m’aider à comprendre, ou du moins à en savoir plus.

Son poids étant devenue alarmant, Julie-Anne est hospitaliser pour reprendre du poids et reprendre goût à la vie. Mais le combat ne fait que commencer…

J’ai commencé ce livre pleine de curiosité. J’ai fait connaissance avec Julie-Anne et tout de suite sa fragilité et sa franchise m’ont émue. Elle ne cache rien et dévoile tout ce qui la tourmente depuis des années. Depuis ce temps où elle a décidé que pour maitriser sa vie, elle devait maitrisait ce qu’elle mangeait. En surtout ce qu’elle ne mangeait pas. De ce que j’ai pu en comprendre, l’anorexie est une historie de contrôle. On contrôle son corps en lui faisait faire ce que l’on veut, c’est à dire maigrir. Plus on le malmène, plus il tient le coup et plus on est fort. Cela Julie-Anne nous l’explique très bien. Mais pour le reste…
J’ai trouvé que le livre, qui est très court, n’approfondissait pas assez le sujet. Il reste souvent en surface des choses. Je suis restée avec des tas de questions. Par exemple, Julie-Anne ne veut pas qu’on l’appelle par son prénom, mais on ne sait pas comment elle veut qu’on l’appelle, jamais elle ne communique d’alternative ou de surnom. Peut-être qu’il faut juste l’apostropher…
Elle n’a pas l’air non plus de trop lutter pour reprendre du poids, elle en prend et cela n’a pas l’air d’être difficile pour elle. Elle se dit proche de personnes, avec qui elle a de longues discussions, dont nous ne savons rien… Les personnages secondaires ne sont pas creusés, et même elle au final, je n’ai pas eu l’impression de la connaitre. Elle est restée quelqu’un de lointain que je n’ai pas toujours compris et qui n’a pas réussi à m’émouvoir plus que cela.
C’est dommage parce que j’attendais beaucoup de se livre. Peut-être trop…
Je pense qu’il est plus destiné à ceux, les plus jeunes notamment, qui veulent avoir un premier « contact » avec cette maladie.

Je remercie Slalom et Netgalley pour cette lecture.

12/50